Monde
Trump
président: Des millions de personnes manifestent dans le monde entier
MANIFESTATIONS Ils ont défilé
en Amérique du Nord, au Mexique et en Europe pour la défense des droits
civiques et contre le nouveau président américain...
Pour son deuxième jour en tant que
président, Donald
Trump a très largement rassemblé… contre lui. A
Washington, Mexico, Montréal, Paris,
Londres ou Tel Aviv, plusieurs
millions de personnes, surtout des femmes, ont participé samedi,
bonnets roses sur la tête, aux « Marches des femmes » organisées pour
la défense des droits civiques et contre le nouveau président américain.
Un
demi-million de manifestants à Los Angeles selon la police, la même chose à New
York, plus d’un million à Washington selon les organisateurs, et des centaines
de milliers à Chicago, Dallas, San Francisco, St Louis, Denver, Boston et dans
des dizaines de villes américaines : le succès a dépassé les
espérances des marcheuses et marcheurs, une démonstration de force qui illustre
les fractures persistantes de la société américaine face au 45e président,
investi vendredi.
« De
toute ma vie, je n’aurais jamais pensé que l’Amérique puisse avoir un président
en qui je n’ai pas confiance et que je ne respecte pas », commentait Gerri
Ingerson, 58 ans, qui dirige une agence de voyage à Baltimore. « Je ne
peux pas soutenir un programme de haine et d’intolérance », déclarait
elle Michele Phillips, 45 ans, venue de l’Etat de New York.
Davantage
d’affluence que pour l’investiture de Trump
A
Washington, où
avait lieu le plus grand rassemblement, les organisateurs ont été
visiblement débordés par le succès de la marche car les manifestants ont envahi
des rues autour de la Maison Blanche suivant un itinéraire non prévu, aux cris
de « Hey hey, ho ho, Donald Trump doit partir ! »
Une
partie du centre-ville autour du bâtiment de l’exécutif était complètement
paralysé, la police ayant fini par fermer par des barrières métalliques les
accès au parc voisin. Les organisateurs ont relevé leur estimation de
participation de 200.000 à 500.000 personnes, selon le maire adjoint de
Washington, Kevin Donahue.
Quelque
275.000 voyageurs avaient pris le métro en fin de matinée, soit 50 % de
plus que pour l’investiture de Donald Trump la veille à la même heure, selon
l’autorité de transport WMATA. A 16h, ils étaient près de 600.000 à avoir
emprunté les transports souterrains.
Des
milliers de personnes qui n’avaient pas pu accéder à l’Independence Avenue,
pleine à craquer, où était prévue la marche, sont allés manifester sur le
National Mall voisin, l’esplanade du centre de la capitale, où vendredi une
foule de partisans de Donald Trump avaient assisté à son investiture comme 45e
président des Etats-Unis. Parmi elles figuraient l’ancienne conseillère du
président sortant Barack Obama, Susan Rice, et l’ancien secrétaire d’Etat John Kerry.
Acteurs et
personnalités mobilisés
Plusieurs
manifestations avaient également lieu à Boston, New York, Denver ou Los
Angeles. A Chicago, la marche s’est transformée en rassemblement compte
tenu de l’affluence et réunissait quelque 250.000 personnes, selon les
organisateurs.« L’espoir, pas la peur », « merci de vous lever, de vous exprimer et de marcher pour nos valeurs », a tweeté à leur adresse l’ancienne rivale démocrate de Donald Trump, Hillary Clinton.
La famille
Trump jouait au bowling
Beaucoup
de manifestants portaient des bonnets roses à oreilles de chat (« pussy
hats »), devenus le symbole de l’opposition à Donald Trump. Le terme
« pussy » désigne en anglais l’animal domestique, ou le sexe féminin.
C’est ce mot que Donald Trump avait utilisé dans une vidéo qui avait fait
scandale en octobre, où il se vantait de pouvoir « attraper » les
femmes « par la chatte ».
Le nouvel homme le plus puissant
du monde n’a pas réagi à cet événement, mais a tweeté qu’il était « honoré
de vous servir, le grand peuple d’Amérique, en tant que 45e président des
Etats-Unis ». Donald Trump a assisté samedi matin à la cathédrale
nationale de Washington à un office oecuménique. Puis la famille
présidentielle a joué au bowling à la Maison Blanche, a indiqué sur Twitter son
fils Donald Jr.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
(La constitution des États-Unis est, selon ses propres termes, la « loi
suprême du pays ». Acceptée le 17 septembre 1787 par une convention réunie à
Philadelphie, elle s'applique depuis le 4 mars 1789)
Car les
américains ont voté, enfin ceux qui le voulaient, certains contestent le
résultat suivant un système compliqué datant de cette constitution qu’ils ne
veulent pas changer !
Ce
nouveau président ne plait pas à tout le monde surtout par son attitude et ses
idées extrémistes droit dans ses bottes voulant revenir à des USA arrogant et
conservateur et protectionniste !
Alors ils
manifestent leur mécontentement un peu comme les anglais avec leur « brexit » en regrettant après
le résultat ?!
Ceci
étant, il faudra bien qu’ils supportent ce président pour 4 ans au
minimum !
En ce qui
concerne les autres manifestations anti TRUMP dans le monde et en France entre
autres, ils devraient se mêler de ce qui les regarde !
(Car une
simple hypothèse par exemple : si M.LE PEN venait à être élue
démocratiquement et régulièrement en France, là aussi ce serait un maelstrom) il faudrait bien
l’accepter, malgré des manifestations qui auraient surement lieu après ?!
En
démocratie, il faut accepter le résultat des urnes avant tout, car c’est le
droit des peuples et la liberté, c’est à eux de savoir voter et surtout
réfléchir avant !
Sinon
après cela devient vite l’anarchie et même des guerres civiles dans certains
pays fragiles et instables rappelons-nous près de chez nous la guerre civile
d’Espagne 1936/1939, ce n’est pas si ancien !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire