mardi 31 janvier 2017

Les alliances utopiques que voudrait B.HAMON comme son programme de « bisounours » sont des chimères !

Jadot, Hamon, Mélenchon -
Politique

Primaire de la gauche: Pourquoi le front Jadot-Hamon-Mélenchon ne se fera jamais

POLITIQUE Le vainqueur de la primaire socialiste a tendu la main à ses camarades dimanche...

C’est l’histoire d’une main tendue, et même de deux, qui ne trouvent pas (encore) preneur. Après sa large victoire à la primaire socialiste, Benoît Hamon a adressé des mots doux à ses adversaires de gauche, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot. « S’il existe des différences, les idées en partage sont si nombreuses. Jamais les forces de progrès ne perdent à se parler, à construire ensemble », a-t-il lancé.
« Dès lundi je proposerai donc à tous les candidats à cette primaire, mais aussi à tous ceux qui se reconnaissent dans la gauche et l’écologie politique, en particulier Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, de ne penser qu’à l’intérêt des Français au-delà de nos personnes », a ajouté le candidat.
Une alliance de toute la gauche « au-delà des personnes » ? Hum, hum. Les deux intéressés avaient déjà balayé la primaire. Ont-ils changé d’avis ?
  • Jean-Luc Mélenchon s’est certes satisfait de la victoire du frondeur dimanche soir, y voyant l'« hégémonie culturelle » de son programme.
  • Yannick Jadot a lui tenu à saluer une dynamique pour « rassembler bien au-delà de la primaire écologiste ou de la primaire socialiste ».

Le camp Mélenchon tranche la main tendue

Le problème, pour Benoît Hamon, c’est que les deux hommes ne se sont pas arrêtés là. Et que personne n’entend se désister pour 2017. « C’est à nous qui avons porté ce choix tant d’années d’être à la hauteur pour le rendre victorieux. La campagne des "insoumis" et ma candidature sont là pour cela », écrit Jean-Luc Mélenchon sur Facebook. L’un de ses lieutenants, Eric Coquerel, nous en dit plus.
« Hamon a picoré dans notre programme. Sa victoire valide donc la campagne que l’on mène depuis des mois. Mais Hamon reste encore au milieu du gué. Sur l’Europe, par exemple, il reprend l’attitude sociale-démocrate classique qui entend changer les choses sans dire comment faire, et sans avoir le courage de rompre si on ne trouve pas de solution ».
Avant de trancher définitivement la main tendue : « Cette main tendue est en réalité une demande de ralliement. Quelques phrases prononcées effaceraient le bilan socialiste depuis cinq ans ? J’ai l’impression qu’il a fait dimanche son discours de victoire et son Bourget. On a vu comment ça avait fini… Les Français ne veulent pas d’une synthèse de Valls à Mélenchon, mais d’une vraie rupture. » Et d’ajouter, malicieusement : « Mais s’il se sent tellement proche de nous, il peut toujours nous rejoindre. »

Le grand écart Macron-Mélenchon

Yannick Jadot a, lui, proposé au candidat socialiste « la grande aventure » sur BFMTV. Bon, il y a bien une condition, difficilement tenable pour lui : jeter par dessus bord une partie de Solférino. « Il ne peut pas se remettre avec ceux qui ont gâché le quinquennat… Qu’il offre des garanties sur le fait qu’il ne va pas être l’otage du PS. »
Mathieu Hanotin, directeur de campagne de Hamon, hausse les épaules. « Notre appel au rassemblement s’adresse avant tout aux citoyens. Des candidats uniques de la gauche, à part en 1965, je n’en ai pas connus. La question n’est pas tant celle du nombre de candidats que du périmètre et de la dynamique politiques ». Benoît Hamon va devoir s’exercer au grand écart, pour parler aux électeurs de Mélenchon… et à ceux tentés par Emmanuel Macron.
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Car inconciliables : avec J.L. MELENCHON ce vieux politicien tribun excessif comme un bonimenteur de foire voulant tout démolir, croit qu’il est le seul à pouvoir gouverner la France avec des idées usées surtout bornées et qui ne veut s’allier avec personne, même pas avec le parti communiste qui l’a rejoint mais dont-il n’a pas demandé le soutien, il a le défaut de bien des politiciens français : le « moi je suis le seul à pouvoir faire » avec un orgueil démesuré !

Quant à Y.JADOT pour les écologistes (enfin ce qu’il en reste) d’EELV LES VERTS, il faudrait déjà qu’ils s’entendent à l’intérieur de leur parti et ce nouveau leader est aussi illuminé que les précédents que l’on ne compte plus qui se sont succédés dans ce parti « d’empêcheurs de tourner en rond » utopiques et qui ne servent au parti socialiste et à ses leaders au fil des élections qu’à des fins électorales pour compléter les voix ou sièges de députés à l’assemblée de la majorité PS ou gauche, ils arrivent par ce biais  à obtenir des places de ministres marginaux (mais on voit bien leur peu de fidélité avec leur parti d’origine après, car là il retourne leur veste vers le PS) alors B.HAMON leader PS comme d’habitude fait pareil pour les rallier (rien de nouveau !)

Donc rien ne change vraiment chez les socialistes qu’ils s’appellent frondeurs ou autres et cette gauche, mais leur division causera leur perte qu’ils méritent hélas, B.HAMON est leur représentant dans cette défaite annoncée !

Eh bien sûr il y a E.MACRON qui est la vraie nouveauté, grimpe logiquement avec son « ni droite ni gauche » que bien des français qui en ont marre voudraient plutôt que de se tourner vers le FN de M.LE PEN ou l’abstention, car beaucoup de nos concitoyens veulent du changement chez ceux qui nous gouverneront, c’est une opportunité qu’ils sont près à saisir !


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