Jadot, Hamon, Mélenchon -
Politique
Primaire de la gauche:
Pourquoi le front Jadot-Hamon-Mélenchon ne se fera jamais
POLITIQUE
Le vainqueur de la primaire socialiste a tendu la main
à ses camarades dimanche...
« Dès lundi je proposerai donc à tous les candidats à cette primaire, mais aussi à tous ceux qui se reconnaissent dans la gauche et l’écologie politique, en particulier Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon, de ne penser qu’à l’intérêt des Français au-delà de nos personnes », a ajouté le candidat.
Une alliance de toute la gauche « au-delà des personnes » ? Hum, hum. Les deux intéressés avaient déjà balayé la primaire. Ont-ils changé d’avis ?
- Jean-Luc Mélenchon s’est certes satisfait de la victoire du
frondeur dimanche soir, y voyant l'« hégémonie culturelle » de
son programme.
- Yannick Jadot a lui tenu à saluer une dynamique pour
« rassembler bien au-delà de la primaire écologiste ou de la primaire
socialiste ».
Le camp Mélenchon tranche la main tendue
Le
problème, pour Benoît Hamon, c’est que les deux hommes ne se sont pas arrêtés
là. Et que personne n’entend se désister pour 2017. « C’est à nous qui
avons porté ce choix tant d’années d’être à la hauteur pour le rendre
victorieux. La campagne
des "insoumis" et ma candidature sont là pour cela », écrit
Jean-Luc Mélenchon sur Facebook. L’un de ses lieutenants, Eric Coquerel, nous
en dit plus.« Hamon a picoré dans notre programme. Sa victoire valide donc la campagne que l’on mène depuis des mois. Mais Hamon reste encore au milieu du gué. Sur l’Europe, par exemple, il reprend l’attitude sociale-démocrate classique qui entend changer les choses sans dire comment faire, et sans avoir le courage de rompre si on ne trouve pas de solution ».
Avant de trancher définitivement la main tendue : « Cette main tendue est en réalité une demande de ralliement. Quelques phrases prononcées effaceraient le bilan socialiste depuis cinq ans ? J’ai l’impression qu’il a fait dimanche son discours de victoire et son Bourget. On a vu comment ça avait fini… Les Français ne veulent pas d’une synthèse de Valls à Mélenchon, mais d’une vraie rupture. » Et d’ajouter, malicieusement : « Mais s’il se sent tellement proche de nous, il peut toujours nous rejoindre. »
Le grand écart Macron-Mélenchon
Yannick
Jadot a, lui, proposé au candidat socialiste « la grande aventure »
sur BFMTV. Bon, il y a bien une condition, difficilement
tenable pour lui : jeter par dessus bord une partie de Solférino.
« Il ne peut pas se remettre avec ceux qui ont gâché le quinquennat… Qu’il
offre des garanties sur le fait qu’il ne va pas être l’otage du PS. »Mathieu Hanotin, directeur de campagne de Hamon, hausse les épaules. « Notre appel au rassemblement s’adresse avant tout aux citoyens. Des candidats uniques de la gauche, à part en 1965, je n’en ai pas connus. La question n’est pas tant celle du nombre de candidats que du périmètre et de la dynamique politiques ». Benoît Hamon va devoir s’exercer au grand écart, pour parler aux électeurs de Mélenchon… et à ceux tentés par Emmanuel Macron.
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Car inconciliables :
avec J.L. MELENCHON ce vieux politicien tribun excessif comme un bonimenteur de
foire voulant tout démolir, croit qu’il est le seul à pouvoir gouverner la
France avec des idées usées surtout bornées et qui ne veut s’allier avec
personne, même pas avec le parti communiste qui l’a rejoint mais dont-il n’a
pas demandé le soutien, il a le défaut de bien des politiciens français :
le « moi je suis le seul à pouvoir
faire » avec un orgueil démesuré !
Quant à Y.JADOT pour les écologistes (enfin ce qu’il en reste) d’EELV LES
VERTS, il faudrait déjà qu’ils s’entendent à l’intérieur de leur parti et ce
nouveau leader est aussi illuminé que les précédents que l’on ne compte plus
qui se sont succédés dans ce parti « d’empêcheurs
de tourner en rond » utopiques et qui ne servent au parti socialiste
et à ses leaders au fil des élections qu’à des fins électorales pour compléter les
voix ou sièges de députés à l’assemblée de la majorité PS ou gauche, ils arrivent
par ce biais à obtenir des places de
ministres marginaux (mais on voit bien
leur peu de fidélité avec leur parti d’origine après, car là il retourne leur
veste vers le PS) alors B.HAMON leader PS comme d’habitude fait pareil pour
les rallier (rien de nouveau !)
Donc rien ne change vraiment chez les socialistes
qu’ils s’appellent frondeurs ou autres et cette gauche, mais leur division
causera leur perte qu’ils méritent hélas, B.HAMON est leur représentant dans
cette défaite annoncée !
Eh bien sûr il y a E.MACRON qui est la
vraie nouveauté, grimpe logiquement avec son « ni droite ni gauche » que bien des français qui en ont marre
voudraient plutôt que de se tourner vers le FN de M.LE PEN ou l’abstention, car
beaucoup de nos concitoyens veulent du changement chez ceux qui nous
gouverneront, c’est une opportunité qu’ils sont près à saisir !
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