mercredi 4 janvier 2017

Ce pitoyable PS et cette gauche éparpillée qui se déchire comme d’habitude qui ne comprennent rien !


Valls, c'est "croyez à ce que je dis, pas à ce que j'ai fait !"


Les camps d'Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon fustigent les revirements de Manuel Valls après la présentation de son programme pour la primaire.


Alors que Benoît Hamon et Arnaud Montebourg font campagne depuis six mois, propositions sous le bras, Manuel Valls a quant à lui présenté son programme ce mardi 3 janvier, à moins de trois semaines du premier tour de la primaire."Comme un élève qui rendrait sa copie à l'arrache", ironise un proche du candidat du "made in France". Un projet de cinquante-quatre pages, intitulé "Une République forte, une France juste", qui oscille entre continuité et prises de distance avec le quinquennat Hollande, justifiées par l'ex-Premier ministre par son "droit d'inventivité". Dans le camp des deux outsiders de l'aile gauche du PS, on y voit plutôt des signes d'inconstances idéologiques...

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"On ne le suit plus, le camarade Valls !"


C'est à croire que les proches de Montebourg et de Hamon se sont passé le mot, tant ils partagent la même analyse. Et surtout, la même réaction. "On arrive plus à le suivre le camarade Manuel ! Il propose le contraire de ce qu'il a fait, c'est croyez à ce que je dis, pas à ce que j'ai fait ", embraye sans attendre une seconde François Kalfon, le directeur de campagne d'Arnaud Montebourg. Même son de cloche chez Benoît Hamon : "Visiblement, on nous l'a changé le Manuel Valls, ce n'est plus le Premier ministre que l'on connaissait", lâche Alexis Bachelay, porte-parole du député des Yvelines.

Déjà raillé pour sa volonté de supprimer l'article 49.3 qu'il a pourtant utilisé à six reprises, Manuel Valls se voit aujourd'hui accusé d'incohérences au sujet d'orientations beaucoup plus larges, notamment sur les questions de travail, sociales et européennes. "Il y a beaucoup de ruptures sur ces thématiques, indique Bachelay. Il essaye de donner une connotation sociale et fraternelle à sa candidature qu'il n'a jamais mise en avant pendant cinq ans."

"Les Français ont de la mémoire"


Kalfon, lui, énumère : "Il était contre les 35 heures, maintenant, il est pour. Il a participé à un quinquennat qui allait à l'encontre du pouvoir d'achat, désormais il le défend. Il se dit presque pour l'orthodoxie européenne alors qu'il n'a rien fait quand il était au pouvoir. C'est un rééquilibrage, sans doute bienvenu pour eux, mais les faits sont têtus, et les Français ont de la mémoire."

Mais il n'y a pas que cela qui agace ses adversaires. Manuel Valls, considéré comme un improvisateur depuis son entrée en campagne, a, selon eux, composé son programme en piochant, çà et là, dans ceux des autres concurrents à l'investiture. "Sur la question du renouvellement démocratique par exemple, qu'il n'a pas beaucoup défendu ces dernières années, il a repris quasiment toutes les propositions des autres. Sur le reste, il revient à des fondamentaux de gauche, sur des vieilles recettes productivistes utilisées depuis vingt ans qu'il partage avec Peillon et Montebourg", indique Alexis Bachelay.

Des idées piquées à Montebourg ou Sarkozy


Des fondamentaux de gauche uniquement ? François Kalfon relativise : "Il n'y a quasiment que des emprunts. Certains sont heureux, comme le service civique obligatoire qu'il a piqué à Montebourg. D'autres en revanche le sont beaucoup moins, comme la défiscalisation des heures supplémentaires, qu'il a directement pioché chez Sarkozy."

Après un tel bilan, que reste-t-il de positif dans les virages pris par Manuel Valls ? Là encore, les deux lieutenants, qui partagent un passé de conseiller en communication, sont sur la même longueur d'onde : "Ah, par contre son nouveau slogan est bien meilleur que le précédent !" C'est déjà ça...

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Logiquement c’est M.VALLS qui devrait être le chef de file dans cette primaire du PS de par son expérience du quinquennat hollandais qu’il n’a pas pu diriger comme il le voulait, car c’est le président qui dirigeait et qu’en tant que 1er ministre, il a était obligé de ronger son frein et suivre ses instructions,(tout comme F.FILLON avec N.SARKOZY mais lui M.VALLS a essayé en ne se laissant pas vivre pendant 5 ans comme lui !)

Alors, comme F.HOLLANDE a renoncé comme un pleutre sous la pression des français qui ne voulaient plus le revoir, sa candidature est justifiée !

On n’est pas obligé de l’aimer, c’est un fait, mais voir des politiciens comme MONTEBOURG, HAMON et même PEILLON de pauvres clowns tristes médiocres se liguer contre lui est pitoyable, alors que seule l’union pourrait (peut-être) stopper cette droite qui est en passe d’enfoncer une porte ouverte avec un F.FILLON hyper conservateur rigide qui va serrer la vis de la rigueur monacale bornée des nantis sur les français lambda et qui n’a (peut-être) qu’un seul opposant possible qui est E.MACRON dont il se méfie à juste titre !

Hélas, à moins d’un miracle, ces gauches si divisées n’ont rien compris comme d’habitude aveuglées par les égos des leaders de leurs partis ringards et ce ne n’est pas n’ont plus le FN de M.LE PEN qui changera cela !

Donc à moins que les électeurs votent mieux que d’habitude (ce qui serait étonnant) la droite « fillionniste » l’emportera !

Jdeclef 04/01/2017 10h03

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