Politique
Primaire à gauche: Ce qu'il faut retenir du dernier débat avant le
premier tour
POLITIQUE Les sept candidats à
la primaire s'affrontaient ce jeudi soir lors du dernier débat avant le premier
tour de la primaire à gauche...
Macron a
hanté une partie du débat
Un
absent a beaucoup fait parler de lui… Les candidats ont été interrogés sur un
éventuel ralliement à Emmanuel Macron. Sylvia Pinel et Arnaud Montebourg ont
jugé le programme d’Emmanuel Macron « flou ». Vincent Peillon a
affirmé qu’il n’en avait « pas peur ». Pour Benoît Hamon, l’ex
locataire de Bercy utilise de vieilles ficelles politiques. Si François de Rugy
estime qu' « il faut tout faire pour qu’il n’y ait pas de deuxième tour
entre Fillon et Le Pen », il refuse de prononcer le mot désistement. Quant
à Manuel Valls, il a dénoncé « des forces politiques qui veulent
que cette primaire ne se passe pas dans de bonnes
conditions ». Emmanuel Macron sera-t-il le François Bayrou de la gauche ? Les
enjeux ne sont toutefois pas les mêmes en termes de nombre de voix…
Hamon ciblé
Et
revoilà la proposition de revenu
universel de Benoît Hamon attaquée par
presque tous les candidats pour son coût jugé démesuré. Arnaud
Montebourg a jugé que les « 300 milliards [de cette proposition],
c’est » l’équivalent du budget de l’Etat actuellement», a-t-il raillé. Et
pour le financer, «c’est le coup de bambou fiscal pour les classes moyennes et
les classes populaires». François de Rugy, Vincent Peillon et Sylvia
Pinel ont aussi critiqué cette proposition. Seul Jean-Luc Bennahmias, qui
propose cette mesure, a lancé à Benoît Hamon : «Benoît ne te
décourage pas, c’est la seule idée neuve qu’on ait eu depuis des
années !».
La parité
femme-homme
La
question de la parité femme-homme a été abordée par un fait : un seul
des candidats, à savoir François de Rugy, a une femme au poste de directeur de
campagne. Premier à dégainer ses propositions, Arnaud Montebourg a
souhaité rendre obligatoire le congé paternité. Sauf que cette mesure est déjà
largement prise par les pères, a ironisé sur Twitter la cheffe d’entreprise et
féministe Caroline de Haas.La seule candidate de cette primaire, Sylvia Pinel, s’est félicité que la parité soit évoquée par tous les candidats, appelant les électeurs à « élire à la tête de la France une femme d’une nouvelle génération ». Quant à Jean-Luc Bennahmias, le président du Front démocrate a estimé que « nous sommes un vieux pays de machos (…) S’ils avaient voulu laisser de la place aux femmes, ils l’auraient fait. (…) Il faut que les femmes prennent le pouvoir ».
Manuel Valls
agacé par « le vieux professeur » Vincent Peillon
Que serait un débat avec Manuel
Valls sans un petit duel sémantique ? C’est Vincent Peillon qui s’y
est collé, en reprochant à l’ancien Premier ministre son emploi du mot
« guerre » au sujet de Donald Trump. Sourire aux lèvres, Manuel Valls
a rétorqué que « Vincent me rappelle parfois un vieux professeur, à me
dire quel mot utiliser ou non ». Et l’ancien ministre de l’Education a
poursuivi la passe d’armes.
En fait
M.VALLS ex 1er ministre est le seul qui a dirigé (avec du mal) le
pays à cause d’un F.HOLLANDE mou et borné, il semble moins déconnecté des
réalités de la situation du moment en France du fait, d’avoir géré le
gouvernement, alors que les propositions programmatiques (si on veut les appeler comme çà) de ses adversaires sont souvent utopiques
de par les styles : « du y’a
qu’à faucon » habituels !
Ces trois
débats de cette primaire PS n’ont rien apporté de nouveau à par essayer de désigner
un candidat à la présidentielle le tout troublé par-là défection de F.HOLLANDE
qui aura toujours complique le jeu politique par une pseudo synthèse de
secrétaire du PS dont il n’avait pas perdu l’habitude depuis le début de son
quinquennat jusqu’à la fin !
Il
faudrait ajouter à cela en arrière-plan l’électron libre E.MACRON qui gêne ces partis ringards ET LEURS LEADERS LR/PS et
autres gauche sans oublier le FN bien sûr !
Les
français commencent à y réfléchir et ceux moins frileux conservateurs ou bornés
pourraient bien faire prendre à cette nouvelle forme de politique un avenir qui
veut essayer de rassembler divers courants d’idées et ne pas prendre encore les
mêmes que l’on traine depuis trente ans !
Les français ont besoin d’un peu de courage et
de volonté pour effectuer ce changement que de ce faire rouler une fois de plus
comme des gogos !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire