Coignard - Hollande-Ayrault : la revanche anti-Valls
Le ministre des Affaires étrangères et le président de la République semblent prendre un malin plaisir à tacler les candidats de la primaire, dont Manuel Valls.
Rallier
Emmanuel Macron
devient de moins en moins original. Contrairement à Manuel
Valls, l'ancien ministre de l'Économie est capable de remplir
des salles de plusieurs centaines, voire de plusieurs milliers de
personnes. Le
7 janvier, ils étaient 2 500 pour son meeting à Clermont-Ferrand.
Le 14, plus de 4 000 à Lille,
la ville de Martine
Aubry. Et lundi 16 janvier au soir, Macron pouvait twitter depuis
Quimper : « Nous sommes plus de 2 200 ce soir, et
malheureusement plusieurs centaines de personnes sont restées
dehors. »
Mais
il est deux hommes, et non des moindres, qui le soutiennent à leur
manière, sans le dire, et presque sans le montrer. Ce n'est pas tant
que le fondateur d'En Marche ! les enthousiasme, mais ils sont
ravis de prendre leur revanche sur ceux qui leur ont nui.
Sur
France 3, Jean-Marc Ayrault, un revenant médiatique, s'en donne à
cœur joie dimanche 15 janvier : « Je crois que la
gauche peut gagner et lorsque nous y verrons plus clair, lorsque
toutes les candidatures seront sur la table, que les candidats auront
leurs signatures, alors il y aura des choix à faire. » Si
toutefois ce n'est pas assez clair, le ministre des Affaires
étrangères précise qu'à ses yeux, Emmanuel Macron est « un
homme de gauche ». Or, « il y a une chose à laquelle je
tiens, c'est que la gauche ne soit pas absente du second tour de
l'élection présidentielle ». Voilà une manière de
disqualifier par avance les trois favoris de la primaire à gauche,
Benoît Hamon,
Arnaud Montebourg et Manuel Valls, ceux-là mêmes qui furent les
principaux acteurs du « complot » ourdi pour lui faire
quitter Matignon, en avril 2014.L'arme redoutable de Hollande
Le président, quant à lui, ne soutient personne, mais méprise ostensiblement les candidats à la primaire, puisqu'il a préféré aller voir Michel Drucker au théâtre plutôt que de suivre le deuxième débat, dimanche 15 janvier (il ne votera d'ailleurs pas à la primaire dimanche prochain, étant en visite officielle au Chili). Le même jour, son entourage faisait donner la canonnière contre Valls, ce Premier ministre qui lui a tordu le bras jusqu'à ce qu'il renonce à se présenter pour un second mandat.Son ami de la promotion Voltaire Dominique Villemot est chargé de l'exécution dans les colonnes du Journal du dimanche . Il ne retient pas ses coups, déclarant que les candidats à la primaire ne dégagent « ni dynamisme ni charisme », affirmant haut et fort son enthousiasme pour Emmanuel Macron avant d'assurer que François Hollande « va sûrement » le soutenir aussi. Cette dernière affirmation est aussitôt démentie par l'Élysée mais le mal est fait. D'autant que le même jour, dans le même journal, Ségolène Royal se positionne aussi : « Je sais que ma parole a du poids. J'utiliserai cette capacité pour aider celui qui sera en meilleure posture pour rassembler. »
LIRE aussi Ségolène Royal : « Macron est victime d'une jalousie entre mecs »
Il ne reste plus que Hollande pour porter l'estocade. Face au vainqueur de la primaire à gauche, il dispose d'une arme redoutable : celle de son propre sacrifice afin de ne pas faire perdre son camp. Face à l'argument du « vote utile », le candidat officiel du PS se montrera-t-il, le moment venu, plus vaniteux que lui ?
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Deux
mous qui vont bien ensemble pour discréditer M.VALLS qui n'a pu
faire ce qu'il voulait, muselé par ce président indécis qui s'est
dégonflé comme une baudruche, car rejeté par une majorité de
français et ayant peur de sa défaite personnelle à la
présidentielle !
Pauvres
dirigeants politiciens médiocres qui n'ont pas pensé aux français
et qui disaient travailler pour la France !
Mais
qui a fait la France qui leur donne tant de pouvoirs et avantages
sinon les français, alors à la fin de ce quinquennat médiocre,
qu'ils se taisent enfin !
Et
fasse profil bas !
En
tant que médiocres,ils se tiennent les coudes !
Jdeclef
17/01/2017 14h48
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