lundi 2 janvier 2017

Faire le chef de guerre est une constante de nos dirigeants F.HOLLANDE n’est pas le dernier à vouloir s’en faire une gloriole avec notre armée sans beaucoup de moyen !


Hollande : "Agir en Irak, c'est aussi prévenir le terrorisme en France"


En visite à Bagdad, le président français a justifié la présence militaire française : y agir contre le groupe EI permettrait de prévenir le terrorisme en France.


Tout ce qui contribue à la reconstruction en Irak, c'est autant de conditions supplémentaires pour éviter qu'il puisse y avoir de la part de Daech (acronyme arabe de l'EI, ndlr) des actions sur notre propre territoire", a dit le chef de l'État français lors d'un discours devant des militaires français qui forment les forces spéciales irakiennes luttant contre l'EI lundi à Bagdad.

"Agir contre le terrorisme ici en Irak, c'est aussi prévenir des actes terroristes sur notre propre sol et donc éviter qu'il puisse y avoir pour nos compatriotes des conséquences fâcheuses de la dégradation qui pourrait être celle-ci en Irak", a expliqué François Hollande au cours de la première étape de sa visite d'une journée dans ce pays. À l'heure actuelle, la coalition soutient, notamment par des raids aériens, les forces irakiennes dans leur offensive pour reprendre la grande ville de Mossoul (nord) aux djihadistes qui l'occupent depuis deux ans. "L'enjeu, c'est la reconquête de Mossoul. Pour y parvenir, dans les prochaines semaines, vous devez former, appuyer, accompagner les forces irakiennes et leur donner les meilleurs conseils", a encore dit le président aux soldats français.

Un quinquennat de "chef de guerre"


François Hollande est arrivé lundi matin en Irak, en pleine offensive contre le groupe État islamique (EI), qui multiplie les attentats de masse dans le monde. Le chef de l'État a atterri un peu avant 4 h 30 GMT à Bagdad. François Hollande demeure à ce jour le seul dirigeant majeur de la coalition internationale anti-EI, dirigée par les États-Unis, à s'être rendu en Irak depuis le lancement de cette coalition il y a deux ans et demi.

Lors de sa précédente visite, en septembre 2014, le chef de l'État avait annoncé un soutien militaire accru de la France – deuxième contributeur de la coalition – aux forces irakiennes après une série de gains territoriaux majeurs de l'EI. Accompagné du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, il rencontrera d'abord les soldats français formant les forces spéciales d'élite du contre-terrorisme (CTS). Dans l'après-midi, il se rendra à Erbil au Kurdistan irakien (Nord), où sont stationnées les forces spéciales françaises qui conseillent les peshmergas kurdes engagés dans la bataille pour la reprise de Mossoul à l'EI.

Le président, qui a engagé les armées françaises tambour battant dans la lutte antiterroriste depuis 2012, poursuit avec cette visite un quinquennat inédit de "chef de guerre" au plus près des opérations.

Sécurité maximale


Lors de ses entretiens à Bagdad, "il va réaffirmer l'engagement des forces françaises au sein de la coalition internationale dans la lutte contre Daech [acronyme arabe de l'EI]", a précisé l'Élysée. À Bagdad, il se rendra sous haute sécurité dans la zone verte pour s'entretenir avec les trois composantes du pouvoir irakien : le président kurde de la République Fouad Massoum, le Premier ministre chiite Haider al-Abadi et le président sunnite du Parlement Salim Al-Joubouri.

"Il insistera sur l'importance de poursuivre les efforts pour assurer une sécurité durable du pays après la défaite de Daech et la coexistence des communautés dans un Irak uni et souverain", a souligné la présidence française. Sa visite, dont le programme a été tenu secret jusqu'au dernier moment, est placée sous une sécurité maximale, deux jours après un attentat revendiqué par l'EI qui a fait près de 30 morts sur un marché de Bagdad.

En février 2013, accueilli en libérateur par les Maliens, François Hollande avait alors lancé : "Je vis la journée la plus importante de ma vie politique." Quatre ans plus tard, les opérations antidjihadistes sont loin d'être terminées, y compris au Mali, et l'EI résiste même s'il ne tient plus que la moitié du territoire dont il s'était emparé en 2014 en Irak et en Syrie.

Attentats de masse


"Nous n'en avons pas terminé avec le fléau du terrorisme" qu'il "nous faudra continuer à combattre", a averti samedi le chef des armées dans ses derniers vœux du nouvel an avant de quitter l'Élysée en mai.

À chaque recul sur le terrain, les djihadistes ripostent par des attentats de masse – à Berlin ou à Nice – dont le mode opératoire glace les opinions publiques occidentales. À Mossoul, l'EI résiste à coups de bombes, de voitures piégées et autres opérations kamikazes.

Depuis son engagement dans la coalition internationale en septembre 2014, la France a réalisé plus de 5 700 sorties aériennes, 1 000 frappes et détruit plus de 1 700 objectifs en Irak ou en Syrie. Outre les 14 avions de chasse Rafale basés en Jordanie et aux Émirats arabes unis, environ 500 soldats français assurent des missions de conseil, de formation et d'appui d'artillerie en Irak aux forces engagées dans la bataille de Mossoul. Ils ne participent pas toutefois directement aux combats.

Depuis son élection en mai 2012, le chef des armées a enchaîné les interventions militaires à un rythme plus effréné qu'aucun autre président français.

Serval au Mali en janvier 2013, Sangaris en Centrafrique en décembre, Chammal en Irak en septembre 2014 puis en Syrie en septembre 2015, sans oublier le retour des armées sur le territoire national (Sentinelle) depuis les attentats djihadistes de 2015 : les opérations auront constitué le fil rouge de son quinquennat.

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Comme justificatif (usé) il nous ressort la lutte contre le djihadisme comme il l’avait fait pour une intervention qui se voulait rapide au MALI en 2013 (on piétine depuis dans SAHEL avec 4000 soldats perdus dans une région désertique immense et le terrorisme islamique se porte toujours bien hélas !)

Mais sans oublier aussi la Centrafrique et aussi d’autres pays de ce continent et de ces ex colonies françaises le Tchad et d’autres ou les français sont l’arme au pied près à intervenir s’il le faut etc…

Et puisqu’on parle de l’IRAK (sans oublier la SYRIE) il oublie nos guerres moyen-orientales notamment l’AFGHANISTAN depuis 2001 dont nous sommes partis sans victoires évidentes qui n’ont rien donné de très probant contre les Talibans qui reviendront à KABOUL et qui continue leurs exactions et leur terrorisme !

Alors notre président « soldat » a ressorti notre unique porte avion et nos fameux rafales qu’il doit remiser périodiquement pour entretien et maintenance forcement on n’en a qu’un seul !

Même les USA et leur grande armée font de la guerre à distance depuis qu’ils se sont retirés de leurs guerres sur le sol de ces régions du moyen Orient avec leurs troupes de masses après leur fiasco irakien ou au Pakistan et ses zones tribales infestées de Talibans !

Depuis la guerre du golfe nos présidents ce sont transformés en généraux de pacotille et certains comme F.HOLLANDE en faux libérateurs (comme au Mali) se prenant pour de petits NAPOLÉON ou CÉSAR comme des guignols tristes !

Ne parlons pas de ce que ça coute en soldats perdus et gouffre financier sans fonds sans compter les milliers d’hommes mobilisés sur notre sol pour l’opération sentinelle !

Jdeclef 02/01/2017 10h25

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