jeudi 26 janvier 2017

Un débat polissé par deux politiciens rompu à la langue de bois, pour faire avaler des couleuvres au bon peuple !

Benoît Hamon et Manuel Valls lors du dernier débat de la primaire à gauche, mercredi 25 janvier. –
Politique

VIDEO. Travail, laïcité, Snowden... Ce qu'il faut retenir du débat entre Valls et Hamon

DEBAT Les deux candidats s'affrontaient à quatre jours du second tour de la primaire...
On s’attendait à une jolie distribution de châtaignes. Le débat s’est finalement bien tenu. Benoît Hamon et Manuel Valls se sont retrouvés mercredi soir pour le duel très attendu de l’entre-deux tours de la primaire à gauche, diffusé par TF1 et France 2. L’émission a permis d’exposer les différences entre les deux candidats après quelques jours de tension entre les deux camps. Vous n’avez rien suivi ? Pas de panique, on vous résume le tout.

Travail, une opposition de fond

Une fois de plus, le revenu universel de Benoît Hamon a focalisé une bonne partie de l’émission. Manuel Valls a torpillé sans surprise la proposition pour mieux défendre sa défiscalisation des heures supp'. « Je ne veux pas d’une vision disant au fond "le travail disparaît, on s’y résout, et après tout on partage" », accusant son adversaire de transmettre un « message de découragement » et « d’abdication » sur le chômage. Réponse de l’intéressé : « Cette raréfaction [du travail] a commencé. Je pense qu’il vaut mieux anticiper un processus, quitte à ce qu’on se trompe, en équipant ceux qui connaissent ces nouvelles formes de travail. »

Hamon et Valls collés sur leur niveau d’anglais

« Do you speak English ? » Au détour d’une séquence de questions de téléspectateurs, Benoît Hamon et Manuel Valls se font coller sur leur niveau d’anglais. Pas très à l’aise, mais souriant, le premier a sobrement répondu « yes ! ». « Fluently ? », l’a relancé David Pujadas, à la manière d’un prof d’anglais tentant de soutirer une réponse à un élève. « Yes », a simplement répété le député, poursuivant en français : « ça veut dire couramment… je traduis, on sait jamais ! »
ex locataire de Matignon a enchaîné : « My English is very bad but I speak well Spanish », du fait de ses origines espagnoles. « Okay ! », a conclu un David Pujadas rieur après un bref instant de silence, clôturant cette séquence malaise.

Pas de déchirure sur la laïcité

« Aujourd’hui, les arguments du FN sont repris contre moi », s’est ému Benoît Hamon. L’équipe de Valls avait sorti l’arme lourde ses derniers jours pour pilonner la position de leur adversaire sur la laïcité. Rien de tel, ce soir. « Je ne prête aucune intention à Benoît », a tempéré l’ancien Premier ministre, qui lui avait reproché pourtant son « ambiguïté » sur le sujet.

« Vous imaginez le général de Gaulle employant tante Yvonne à l’Elysée ? »

Interrogés sur le « PenelopeGate », Benoît Hamon et Manuel Valls ont bien entendu condamné l’affaire qui secoue François Fillon, dont l’épouse Pénélope est soupçonnée d’avoir bénéficié d’un emploi fictif à l’Assemblée nationale. Tous deux ont jugé nécessaire d’interdire l’emploi par un parlementaire d’un parent proche.
L’ancien Premier ministre a même dégainé le joker spécial général de Gaulle. « Vous imaginez le général de Gaulle employer tante Yvonne à l’Elysée ! Au-delà de la boutade, c’est un enjeu majeur. Il faut des règles », a-t-il affirmé. « Quand on est le candidat de la vérité, de la vertu et de la transparence, on doit cette explication. »

Hollande et Snowden (!?) ont regardé le débat

Pas ensemble, on vous rassure. Le chef de l’Etat a suivi l’émission à l’Elysée (après avoir longtemps snobé la primaire). Plus surprenant, Edouard Snowden a également suivi les échanges. Réfugié en Russie, le lanceur d’alerte s’est justifié : « N’oubliez pas que j’ai vécu dans une ville francophone pendant des années. [Genève] »
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Ces deux anciens ministres et 1er ministre du PS se faisant des politesses en bon faux jetons n’avaient rien à dire de plus que l’on avait déjà entendu dans les précédents débats !

Ceci étant le monde utopique de « bisounours » de B.HAMON et ses promesses fumeuses ne sont que des chimères pour l’essentielles irréalisables dans le contexte économique ou se trouve la France et c’est cela le plus important, ne plus croire au père NOEL, cela permettra au moins de ne pas être déçu après, ce qui est déjà arrivé maintes fois !

M.VALLS est plus rigide, mais a plus les pieds sur terre, car il s’est confronté à la réalité du pouvoir, ce n’est pas inutile un minimum d’expérience, il pourra peut-être faire ce qu’Il n’a pas pu faire avant à cause de F.HOLLANDE !

Parallèlement à cela, il est le seul à pouvoir s’opposer fermement à cette droite rigide de F.FILLON (qui vient d’être écorné de par l’affaire de son épouse et attachée parlementaire fantôme..!)

De plus, M.VALLS semble vouloir vraiment être président de la république, ce que l’on n’a pas ressenti assez chez B.HAMON (et non pas concourir pour avenir incertain pour se montrer et perdre au final !)

Et enfin les deux devraient aussi comprendre qu’il y a toujours un vautour qui tourne au-dessus de leurs têtes E.MACRON qui peut mettre tout le monde à terre et se repaitre de leurs défaites de ces PS/LR, ce qu’ils mériteraient va savoir et peut être un vrai changement, ce qui serait moins pire que M.LE PEN et son FN ou MELENCHON le révolutionnaire gauchiste déjanté !


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