Benoît Hamon et Manuel Valls lors du dernier débat de la
primaire à gauche, mercredi 25 janvier. –
Politique
VIDEO. Travail,
laïcité, Snowden... Ce qu'il faut retenir du débat entre Valls et Hamon
DEBAT
Les deux candidats s'affrontaient à quatre jours du
second tour de la primaire...
On s’attendait à une jolie
distribution de châtaignes. Le débat s’est finalement bien tenu. Benoît Hamon et Manuel Valls se sont
retrouvés mercredi soir pour le duel très attendu de l’entre-deux tours de la primaire à
gauche, diffusé par TF1 et France 2. L’émission
a permis d’exposer les différences entre les deux candidats après quelques
jours de tension entre
les deux camps. Vous n’avez rien suivi ? Pas de panique, on vous
résume le tout.
Travail, une opposition de fond
Une
fois de plus, le
revenu universel de Benoît Hamon a focalisé une bonne partie de l’émission.
Manuel Valls a torpillé sans surprise la proposition pour mieux défendre sa défiscalisation
des heures supp'. « Je ne veux pas d’une vision disant au fond
"le travail disparaît, on s’y résout, et après tout on
partage" », accusant son adversaire de transmettre un « message
de découragement » et « d’abdication » sur le chômage. Réponse
de l’intéressé : « Cette raréfaction [du travail] a commencé. Je
pense qu’il vaut mieux anticiper un processus, quitte à ce qu’on se trompe, en
équipant ceux qui connaissent ces nouvelles formes de travail. »
Hamon et Valls collés sur leur niveau d’anglais
« Do
you speak English ? » Au détour d’une séquence de questions de
téléspectateurs, Benoît Hamon et Manuel Valls se
font coller sur leur niveau d’anglais. Pas très à l’aise, mais souriant, le
premier a sobrement répondu « yes ! ».
« Fluently ? », l’a relancé David Pujadas, à la manière d’un
prof d’anglais tentant de soutirer une réponse à un élève. « Yes », a
simplement répété le député, poursuivant en français : « ça veut
dire couramment… je traduis, on sait jamais ! »ex locataire de Matignon a enchaîné : « My English is very bad but I speak well Spanish », du fait de ses origines espagnoles. « Okay ! », a conclu un David Pujadas rieur après un bref instant de silence, clôturant cette séquence malaise.
Pas de déchirure sur la laïcité
« Aujourd’hui,
les arguments du FN sont repris contre moi », s’est ému Benoît Hamon.
L’équipe de Valls avait sorti l’arme lourde ses derniers jours pour pilonner la
position de leur adversaire sur la laïcité. Rien de tel, ce soir. « Je ne
prête aucune intention à Benoît », a tempéré l’ancien Premier ministre,
qui lui avait reproché pourtant son « ambiguïté » sur le sujet.
« Vous imaginez le général de Gaulle employant
tante Yvonne à l’Elysée ? »
Interrogés
sur le « PenelopeGate », Benoît Hamon et Manuel Valls ont
bien entendu condamné l’affaire qui secoue François Fillon, dont l’épouse
Pénélope est soupçonnée
d’avoir bénéficié d’un emploi fictif à l’Assemblée nationale. Tous deux ont
jugé nécessaire d’interdire l’emploi par un parlementaire d’un parent proche.L’ancien Premier ministre a même dégainé le joker spécial général de Gaulle. « Vous imaginez le général de Gaulle employer tante Yvonne à l’Elysée ! Au-delà de la boutade, c’est un enjeu majeur. Il faut des règles », a-t-il affirmé. « Quand on est le candidat de la vérité, de la vertu et de la transparence, on doit cette explication. »
Hollande et Snowden (!?) ont regardé le débat
Pas
ensemble, on vous rassure. Le chef de l’Etat a suivi l’émission à l’Elysée (après
avoir longtemps snobé la primaire). Plus surprenant, Edouard Snowden a
également suivi les échanges. Réfugié en Russie, le lanceur d’alerte s’est
justifié : « N’oubliez pas que j’ai vécu dans une ville
francophone pendant des années. [Genève] »-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ces deux anciens ministres et 1er
ministre du PS se faisant des politesses en bon faux jetons n’avaient rien à
dire de plus que l’on avait déjà entendu dans les précédents débats !
Ceci étant le monde utopique de « bisounours » de B.HAMON et
ses promesses fumeuses ne sont que des chimères pour l’essentielles
irréalisables dans le contexte économique ou se trouve la France et c’est cela
le plus important, ne plus croire au père NOEL, cela permettra au moins
de ne pas être déçu après, ce qui est déjà arrivé maintes fois !
M.VALLS est plus rigide, mais a plus les
pieds sur terre, car il s’est confronté à la réalité du pouvoir, ce n’est pas inutile
un minimum d’expérience, il pourra peut-être faire ce qu’Il n’a pas pu faire
avant à cause de F.HOLLANDE !
Parallèlement à cela, il est le seul à
pouvoir s’opposer fermement à cette droite rigide de F.FILLON (qui vient d’être écorné de par l’affaire de
son épouse et attachée parlementaire fantôme..!)
De plus, M.VALLS semble vouloir vraiment
être président de la république, ce que l’on n’a pas ressenti assez chez
B.HAMON (et non pas concourir pour avenir
incertain pour se montrer et perdre au final !)
Et enfin les deux devraient aussi
comprendre qu’il y a toujours un vautour qui tourne au-dessus de leurs têtes E.MACRON
qui peut mettre tout le monde à terre et se repaitre de leurs défaites de ces
PS/LR, ce qu’ils mériteraient va savoir et peut être un vrai changement, ce qui
serait moins pire que M.LE PEN et son FN ou MELENCHON le révolutionnaire gauchiste
déjanté !
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