Tolérance zéro contre l'insécurité et les incivilités !
Pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion, on pourrait
essayer la tolérance zéro, qui a permis à New York de reprendre le contrôle de
ses quartiers chauds.
Idée.
Face à l'insécurité, tout n'a pas été tenté. Dans nombre de quartiers dits
aujourd'hui sensibles ou prioritaires, comme dans des rues minées par les
incivilités, les tags et la saleté, la vie est sapée. Une erreur fondamentale
procède probablement du diagnostic. Il est souvent martelé que la pauvreté
conduit à l'insécurité. La perspective mérite une permutation. Ce n'est pas la
pauvreté qui produit l'insécurité, mais l'inverse. D'abord, individuellement,
il n'est ni nécessaire ni suffisant d'être pauvre pour être délinquant.
Ensuite, collectivement, la relation logique entre les deux phénomènes est plus
évidente : un quartier abîmé par la criminalité ne peut que péricliter. Ne
plus pouvoir sereinement y vivre pousse le secteur privé à s'en retirer et
l'économie illégale à y prospérer. Quant au secteur public, la violence idiote
à l'encontre de ses représentants mène à la décrépitude. La France bleu,
blanc, rouge (bleu pour la police, blanc pour les ambulances, rouge pour les
pompiers) est ainsi visée par de jeunes mâles rarement sanctionnés. La
dynamique d'ensemble alimente dégradation et paupérisation. Ce diagnostic
renversé à l'esprit, que faire ? La mise en œuvre, partout, d'une
politique de « tolérance zéro », ne tolérant aucun écart et
sanctionnant rigoureusement, s'impose. Le chantier, sur les plans judiciaire et
policier, est colossal. La situation le commande.
Mode
d'emploi. Certains, à gauche même, ont
préconisé l'armée pour investir les quartiers dont l'économie repose désormais
sur la délinquance et la criminalité. Si l'affaire n'est pas forcément
militaire, une doctrine de reconquête semble nécessaire. La tolérance zéro
consiste à ne pas tolérer les petites incivilités au risque de voir s'étendre
les plus gros problèmes. Cette théorie, dénoncée par de bonnes âmes comme
relevant du prurit sécuritaire, a été mise en œuvre dans de grandes villes
américaines. Singulièrement New York, une ville – on l'oublie souvent – qui était
au tournant des années 1970 et 1980 le symbole de la crise et de la
criminalité. On voit le chemin parcouru. En France, il
faut maintenant une tolérance zéro pointé, une intolérance intégrale à l'égard des
troubles et fauteurs de trouble qui brisent la vie des gens honnêtes. Voici
certainement la priorité des priorités pour les quartiers problématiques, comme
pour l'ensemble des territoires : une reconquête volontariste, appuyée sur
la non-acceptation des incivilités. La tolérance zéro, c'est bien zéro
tolérance à l'égard du crime, des délits, mais aussi des incivilités.
Il n'y a pas tant de solution que cela,
il faut passer à la vitesse supérieure en matière de lutte contre toute
délinquance dans des lieux bien connus notamment des forces de l’ordre et aussi
des élus des villes ou quartiers dit sensibles concernés qu’il n’est pas utile
de citer tant ils font souvent la une des médias et pour cela il faut pénétrer
plus en profondeur dans ces lieux en mettant une pression constante, jusqu’à éradication
des problèmes!
Pour cela il faut que la gauche perde l’élection
présidentielle, car elle n’est jamais été encline de par sa culture à sévir
comme il le faudrait avec rigueur par une justice molle bien érodée par une
garde des sceaux en plus médiocre !
Car hélas, il y a trop de bobos bien-pensants
partisans d’un politiquement correct borné dans notre pays et seule (peut-être) une droite plus rigide pourrait
resserrer les boulons de cette rigueur par une révision à la hausse des
sanctions dans le code pénal, une révision de la justice en général et sur les
mineurs qui sont manœuvrés par des adultes du fait de l’immunité bienveillante
du à leurs jeunes âges et surtout vraiment sanctionner tous délits illicites ou
autres commis par n’importe quels individus ,par des peines plus sévères appliquées
dès les 1ers actes, immédiatement en comparution rapide sans sursis ni réduction
de peines le tout en musclant plus nos forces de l’ordre (ce qui a débuté, mais
pas encore suffisamment!)
Et ne pas se protéger comme avec un
alibi derrière un manque de moyens notamment financier, car si on veut on peut,
c’est une question de volonté politique, mais quand on voit nos élus de tous
bords, (il ne faut pas trop rêver!?)
Il faut que les voyous délinquants et
malfrats de tous poils est peur des sanctions et notamment de la prison, ou ils
ne vont pas à chaque fois loin de là !
Jdeclef 30/01/2017 15h02
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