Syrie : Bachar el-Assad, de nouveau
fréquentable ?
Bachar el-Assad pourrait faire son retour dans la
communauté internationale après avoir chassé rebelles et djihadistes de la
plupart du pays.
Mais, six ans plus tard et grâce à l'intervention militaire cruciale de l'allié russe depuis 2015, ses forces, aidées également par l'Iran et le Hezbollah libanais, contrôlent près des deux tiers du pays après en avoir chassé rebelles ou djihadistes. Et elles semblent bien parties pour reprendre le contrôle du tiers restant, dans le nord, sous domination de la minorité kurde qui a instauré une autonomie de facto dans plusieurs régions.
Le 19 décembre et à la surprise générale, le président Donald Trump annonçait le retrait prochain des forces américaines de Syrie, où elles aidaient les forces kurdes face au groupe djihadiste État islamique (EI). Les Kurdes ont alors appelé à l'aide l'armée syrienne, qui s'est déployée pour la première fois en six ans autour de Minbej (nord), face aux menaces d'une offensive de la Turquie voisine, pour qui certains groupes armés kurdes sont des « terroristes ».
Le fait que les Kurdes cherchent une alliance avec le régime constitue un nouveau succès pour Bachar el-Assad, estime Mutlu Civiroglu, spécialiste de la politique kurde. Le président syrien « consolide chaque jour son pouvoir, diplomatiquement et militairement ». Bachar el-Assad avait menacé de reprendre les zones, riches en pétrole, tenues par les forces kurdes. Or « le gouvernement est aujourd'hui invité à revenir dans la région », souligne M. Civiroglu à l'Agence France-Presse. « Il n'y a pas mieux pour Assad. »
Un « signal »
Outre
les secteurs kurdes, la région d'Idleb (nord-ouest) échappe au contrôle du
régime. Elle est aux mains de groupes rebelles et djihadistes et un accord
russo-turc y a permis une trêve. Dans l'Est syrien, près de la frontière
irakienne, les forces kurdes poursuivent une bataille pour déloger l'EI, qui
contrôle encore des poches dans le désert s'étendant au centre du pays.
Jusqu'au retrait annoncé par Donald
Trump, elles sont soutenues par l'aviation américaine et des soldats au
sol.« La décision de retirer les forces américaines a envoyé un signal aux pays arabes comme quoi ils pouvaient discuter avec Assad selon leurs propres conditions », estime Nicholas Heras, analyste au Centre pour une nouvelle sécurité américaine. Mis à l'écart de la scène diplomatique régionale, Bachar el-Assad semble bénéficier aujourd'hui d'un retour en grâce. En décembre, les Émirats arabes unis ont rouvert leur ambassade à Damas, Bahreïn a fait état de la reprise du travail dans sa chancellerie et le Soudanais Omar el-Béchir a effectué la première visite à Damas d'un chef d'État arabe depuis 2011. Les Emirats et Bahreïn sont des proches alliés de l'Arabie saoudite, qui fut l'un des principaux détracteurs de Bachar el-Assad et a soutenu la rébellion pendant des années.
« Démarrer la
reconstruction »
La
Syrie de Bachar el-Assad avait été suspendue de la Ligue arabe en novembre
2011, mais un diplomate arabe à Beyrouth évoque aujourd'hui une inédite
« ouverture en direction de Damas ». Selon lui, les « Émirats
ont reçu le feu vert du royaume saoudien pour rouvrir leur ambassade »,
signe que Riyad pourrait s'engager dans cette voie. Et, selon un haut
responsable irakien, Bagdad joue les médiateurs pour le rétablissement des liens
entre Damas et le Qatar.Une participation de la Syrie à un sommet économique de la Ligue arabe, les 19 et 20 janvier à Beyrouth, est en outre en cours de négociation, à trois mois du sommet annuel arabe. D'après une source diplomatique libanaise, l'Égypte, où le haut responsable des services de sécurité syriens Ali Mamlouk s'est rendu le 22 décembre, « soutient » un retour de la Syrie à l'organisation panarabe. Pour Nicholas Heras, « Assad cherchera à capitaliser sur ses succès en 2018 en concluant des accords avec les pays arabes, surtout ceux du Golfe, pour démarrer la reconstruction de la Syrie », où le coût des destructions est estimé par l'ONU à quelque 400 milliards de dollars (quelque 350 milliards d'euros).
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Et ses prisons avec chambres de torture sont
encore bien pleines...
Naturellement cela fait moins que les 5
ans de guerres mondiales et ses horreurs d’un autre dictateur passé, mais avec
d'autres...
Sans compter ceux qui restent, de ces nouveaux
dictateurs connus...
Et on parle des droits de l'homme (et de
la femme ou enfants) dans nos pays de bienpensant hypocrite pour se donner
bonne conscience en tournant la tête pour ne pas voir ces horreurs passées ou
encore présentes avec notamment cette ONU assemblée de bavards inutiles sans
pouvoir par exemple !
Dans le monde humain, seul compte la loi
du plus fort et son pouvoir, du plus riche, du profit et de son argent roi !
Et hélas tant pis aux peuples de la
terre lambda dont certains essaient simplement de survivre pour ne pas mourir
de faim !
Les hommes ou humains sont ceux les plus
évolués et intelligents dans l’échelle des espèces sur terre, mais qui ne les empêchent
pas d’asservir certains de leurs congénères à leur profit ou pour des motifs
religieux obscurantistes divers !
Il n’y a pas de quoi être fier malgré la
kyrielle de ceux qu’on dit intellectuels qui se regardent le nombril en se soûlant de paroles moralistes creuses avec lesquelles pour certains qui s’enrichissent
en plus par leurs écrits !
Car ils vivent sur une belle planète,
mais qu’ils dégradent à petit feu égoïstement en ne ce souciant que d’eux-mêmes
personnellement, avant de s’auto détruire pour continuer leurs guerres sans fin !
Ce tableau est peut-être triste, mais
assez réaliste !
Bonne année tout de même, à l’année prochaine
ou cela continuera bien sûr...
Jdeclef 31/12/2018 08h24LP
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