dimanche 9 décembre 2018

Il n’y a pas de quoi être fier d’un pareil score ! Pour calmer une colère légitime !


Acte IV des Gilets jaunes : 1 150 interpellations à Paris

Des dégradations ont eu lieu à Paris, mais aussi au Puy-en-Velay ou encore à Toulouse. 1 385 personnes ont été interpellées dans toute la France.


Ce qu'il faut retenir :
– Un dispositif de sécurité exceptionnel était déployé dans toute la France en prévision de l'acte IV de la mobilisation des Gilets jaunes : 89 000 membres des forces de l'ordre ont assuré la sécurité des Français, dont 8 000 déployés dans la capitale.
– Des heurts et des violences ont émaillé cette journée de manifestation aussi bien à Paris qu'en province. Au total, selon les chiffres fournis par le ministre de l'Intérieur, 125 000 personnes ont participé à cette journée de mobilisation sur tout le territoire français. Les forces de l'ordre ont procédé à 1 385 interpellations, dont 1 150 pour la seule ville de Paris. Un record, a précisé Christophe Castaner.
– 118 blessés ont été décomptés, dont 17 parmi les policiers.

23 h 01 - Benjamin Griveaux salue le "courage" des forces de l'ordre

      
Nos forces de l’ordre ont une fois de plus défendu avec courage nos concitoyens. Reconnaissance, respect et admiration pour ces femmes et hommes qui protègent les Français au quotidien. @Gendarmerie @prefpolice @PompiersParis @Place_Beauvau @CCastaner— Benjamin Griveaux (@BGriveaux) December 8, 2018
      

22 h 38 - Christophe Castaner félicite les forces de l'ordre à Paris

      Le ministre de l'Intérieur s'est rendu, samedi soir, sur la place de l'Étoile, non loin de l'Arc de Triomphe, afin de saluer le travail fourni samedi par les forces de l'ordre. "Vous avez su montrer votre capacité d'adaptation", leur a-t-il affirmé dans des propos retransmis notamment par BFM TV. "Sans votre engagement, nous n'aurions pas pu faire face au déferlement de haine et de violence que nous avons subi la semaine dernière." Christophe Castaner a également annoncé que 1 150 interpellations avaient eu lieu à Paris en marge de la mobilisation des Gilets jaunes. "Un record", a-t-il précisé.      

22 h 28 - Une possible ingérence étrangère dans le mouvement des Gilets jaunes ?

      Selon les informations du  Parisien , une enquête est menée par les services de renseignements français afin de vérifier quel rôle les réseaux sociaux liés à des puissances étrangères ont pu jouer dans la mobilisation des Gilets jaunes. Le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), service qui dépend du Premier ministre, est en train de coordonner les vérifications réalisées par la DGSI notamment. L'enquête porte notamment sur les conditions dans lesquelles certains comptes sur les réseaux sociaux ont été créés.

Le quotidien précise que le journal britannique  The Times fait référence précisément au rôle possible de "centaines de comptes de réseaux sociaux liés à la Russie" qui auraient tenté d'"amplifier les manifestations de rue qui ont secoué la France". Du côté des services de renseignements français, on se montre toutefois prudent : "aucun élément objectif" ne permet à l'heure actuelle d'établir un lien direct entre l'ébullition sur les réseaux sociaux et une quelconque ingérence de la Russie, rapporte Le Parisien.      

22 h 16 - Les poids lourds exceptionnellement autorisés à circuler dimanche

      À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Selon les informations rapportées par Franceinfo, les préfets des sept zones de défense et de sécurité ont décidé via un arrêté que les poids lourds de plus de 7,5 t seraient autorisés à circuler entre samedi et dimanche, de 22 heures à 22 heures. Une mesure prise en raison des "mouvements de ces derniers jours [qui] ont ralenti la circulation des poids lourds sur le territoire national" et de la nécessité de "permettre l'acheminement des marchandises sur les sites stratégiques et le retour des chauffeurs à leur domicile", expliquent les préfets dans des communiqués relayés par Franceinfo.      

21 h 50 - Le bilan des blessés augmente à Paris

      Cent vingt-six personnes ont été accueillies samedi dans les hôpitaux parisiens et en banlieue pour des blessures, lors de la journée de mobilisation des Gilets jaunes, selon un décompte établi après 20 heures par l'AP-HP. Près de 40 % de ces blessés avaient quitté samedi soir les services d'urgence, a précisé à l'Agence France-Presse le service de presse de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Un peu plus tôt, vers 17 heures, la même source avait précisé qu'aucun blessé n'avait été hospitalisé en "urgence absolue".      

21 h 22 - À Toulouse, une dizaine de blessés et des heurts violents

      Des heurts ont opposé manifestants et forces de l'ordre pendant plusieurs heures samedi à Toulouse, où plusieurs milliers de personnes et de Gilets jaunes refoulés hors du centre-ville à coups de gaz lacrymogènes ont jeté des projectiles et érigé des barricades, la préfecture annonçant 12 blessés, dont 4 policiers. Selon la préfecture, quelque 5 500 personnes ont défilé dans Toulouse, sur les 6 600 recensées en Haute-Garonne. Trente-huit personnes ont été interpellées à la suite des violences contre des policiers ou en possession de différentes armes (bombes incendiaires, armes blanches, marteaux, gourdins, liquides inflammables).

Des incidents ont eu lieu en différents endroits de la Ville rose avec "des jets de projectiles à l'encontre des forces de l'ordre, des incendies de poubelles, des dégradations de mobiliers urbains et des barricades érigées sur certaines voies de circulation. Au moins deux magasins et agences ont été pillés et saccagés", indique un communiqué de la préfecture. Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc a confié à l'Agence France-Presse s'être "infiltré, un peu camouflé" parmi les manifestants dans le quartier de Saint-Cyprien, où il a été "effrayé par cette violence absolue, il n'y a plus de revendication, c'est la violence pure". "J'ai vu pour la première fois l'extrême gauche et l'extrême droite main dans la main, côte à côte", a-t-il également déclaré, "ça fait froid dans le dos".      

21 h 15 - À Saint-Étienne, des heurts en marge des manifestations

      Près de 200 jeunes ont affronté, samedi, les forces de l'ordre qui voulaient les empêcher d'accéder à la préfecture de la Loire, située en plein centre-ville de Saint-Étienne, a constaté un correspondant de l'Agence France-Presse. Aux jets de pierres et de bouteilles les forces de l'ordre ont répliqué par des gaz lacrymogènes. Elles ont procédé à une vingtaine d'interpellations, a indiqué la préfecture.

Une trentaine de casseurs présumés ont été placés en garde à vue en début de soirée, dont environ la moitié de mineurs, a indiqué à l'AFP le parquet de la ville. Ils répondent de "violence sur dépositaires de l'ordre public, rébellion, dégradation de biens et vol en réunion", selon la même source. Une voiture de police a été renversée et incendiée à une cinquantaine de mètres de l'hôtel de ville, situé dans le même périmètre.      

21 h 01 - Un blessé grave à Bordeaux

      Le cortège des Gilets jaunes qui a rassemblé pacifiquement plusieurs milliers de personnes dans les rues de Bordeaux samedi après-midi a dégénéré en fin de parcours sur la place face à l'hôtel de ville, où au moins une personne a été grièvement blessée lors de heurts avec la police, ont constaté des journalistes de l'Agence France-Presse. Une dizaine de personnes ont été interpellées, selon une source bien informée à Bordeaux, où la préfecture n'avait pas encore communiqué.

Lors d'affrontements violents, un homme jeune a été touché à la main, apparemment arrachée par une grenade, selon une journaliste de l'Agence France-Presse sur place. D'autres personnes ont été blessées. Sur la place Pey-Berland, bordée par la mairie et la cathédrale Saint-André, des éléments incontrôlés se sont affrontés aux forces de l'ordre, alors que certains Gilets jaunes, partisans d'une manifestation pacifique, tentaient de les dissuader, certains se mettant à genoux.      

21 h 10 - Une journée de blocages sur les routes de France

      Autoroutes coupées, échangeurs bloqués, déviations, sorties obligatoires : le réseau routier et autoroutier français a connu samedi de nombreux points de perturbations. "Ce soir, les manifestations se poursuivent sur le réseau Vinci Autoroutes, entraînant encore de fortes perturbations localement", indiquait le réseau Vinci, lors d'un point à 19 heures.

Sur l'A6, au niveau de Villefranche-sur-Saône, l'autoroute était coupée dans les deux sens, et ce, depuis 4 h 30, selon un porte-parole d'Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR). Dans les Bouches-du-Rhône, les principales perturbations concernaient la RN113 à Arles, entraînant des fermetures d'accès aux échangeurs de l'A54 à hauteur de Nîmes et Eyguières-Miramas. L'autoroute A9 a été fermée à la circulation par arrêté de la préfecture de l'Hérault, dans les deux sens, entre Béziers et Saint-Jean-de-Védas, sur environ 65 kilomètres. La préfecture fait état d'une quinzaine de barrages routiers.

L'A75 était, elle, coupée à hauteur de Millau (Aveyron) dans le sens nord-sud. À la frontière franco-espagnole, les Gilets jaunes avaient établi un barrage filtrant au péage de Biriatou, bloquant les camions venant de l'Espagne, selon la préfecture des Pyrénées-Atlantiques. Perturbations aussi autour de Bayonne sur l'A63.

Dans un tweet, la gendarmerie nationale signalait en milieu de journée que plus de 5 000 personnes avaient été contrôlées sur les axes et les péages avec de "nombreuses interpellations d'individus violents, porteurs d'objets dangereux". Au total, Vinci faisait toujours état dans la soirée "de fortes perturbations" et "d'opérations de filtrage" sur plus d'une vingtaine d'autoroutes de son réseau, la circulation étant parfois perturbée par des rassemblements de Gilets jaunes à proximité des échangeurs.

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Car si le président MACRON n'avait pas été borné et buté gonflé par son orgueil de pseudo monarque ayant trop de pouvoir et notamment celui de dire Non !

Il a enclenché un mouvement de colère de toute la population et notamment bien sur les plus pauvres ou basses classes moyennes et aussi les plus riches par contre coup de cette situation anarchique !

Une colère rampante qui bouillonnait déjà et s'est cristallisée par cette affaire lamentable BENALLA épiphénomène qui a souligné la personnalité de ce président de la république parvenu !

Il a enchainé ensuite multiples erreurs de langage ou autres en dédaignant les français qu'il prenait pour des gens de peu et vient de prendre la leçon de ceux là, alors que lui voulait tant en donner ce professeur fat avec ses discours alambiqués que bien de français lambda ne comprenait pas !


Jdeclef 09/12/2018 12h20 LP

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