Gilets jaunes : à Paris, mobilisation générale
des forces de l'ordre samedi
Le dispositif de sécurité prévu par la préfecture de
police à Paris samedi 8 décembre est particulièrement important et
mobilise le maximum d'effectifs.
Pour l'« acte 4 » des Gilets jaunes, c'est la mobilisation générale. Environ le double de policiers, aux alentours de 8 000, selon des sources internes à la préfecture de police, devrait être déployé dans Paris samedi. Il y a une semaine, une cinquantaine d'unités des forces mobiles étaient mobilisées. Le 8 décembre, 79 d'entre elles devraient être engagées, dont les escadrons de gendarmes mobiles et les CRS, à raison d'une soixantaine de policiers par force. Avec une nouvelle stratégie : la consigne est non seulement d'être mobile, mais aussi d'aller au contact.
Les effectifs de la Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC), ceux de la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) compléteront « les dispositions de gestion opérationnelle ». Toutes les brigades de police secours seront également mobilisées : la préfecture de police prévoit 100 % de présents. La BAC, les brigades territoriales de contact, les effectifs des commissariats parisiens, les compagnies de sécurité et d'intervention... Tous les agents sont rappelés pour la journée de samedi, mais aussi de dimanche pour certains. Aucune absence n'est possible.
Les transports sous haute
sécurité
La
sécurité sera également maximale dans les transports en commun : la police
des transports est mobilisée à raison de 100 policiers par brigade, à
l'extérieur et dans les gares et stations de RER et de métro. La RATP a déjà prévu de dévier ou de
suspendre plusieurs dizaines de lignes de bus, autour des Champs-Élysées, mais
aussi Porte Maillot, au Trocadéro, près de l'Opéra, de l'Hôtel de Ville ou
encore près des gares du Nord et de l'Est.Des forces plus inattendues sont également mobilisées par la préfecture de police, comme la sous-direction de la lutte contre l'immigration irrégulière (SDLII), dotée de plus de 500 policiers de terrain. Bien qu'ils ne soient pas habitués aux tâches de maintien de l'ordre, la Direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) garantit une présence de 100 % de tous ses effectifs, sans possibilité de se faire porter pâle.
La DSPAP a créé une cellule
de crise pour les policiers confrontés à des « phénomènes particulièrement
violents à l'occasion ou en marge des rassemblements dits des Gilets
jaunes », selon une note que Le Point
a pu consulter. Habituellement, un policier peut demander à son
administration la prise en charge de ses frais d'avocat, mais l'accord n'est
pas automatique et dépend du bon vouloir de la hiérarchie. La cellule de crise
est donc chargée d'aider juridiquement les policiers victimes de violences qui
souhaitent se porter partie civile en accélérant les processus administratifs
habituels liés au recours à la protection fonctionnelle.
Sauf que là, ils ne sont là que pour prendre les coups de ses trublions malfaisants de casseurs anarchistes (sans pouvoir les rendre dans notre république de bien pensants !)
Et que notre monarque président comme d'autres avant lui se prenant pour des CÉSARS ou JUPITER ne sont pas à la hauteur ni leurs sbires MINISTRE DE L’INTÉRIEUR et DE LA JUSTICE !
Certains disent que nous glissons vers une démocrature encore loin de là car rien à comparer avec la RUSSIE poutiniere par exemple (heureusement)
Nous sommes dans le pays des droits de l'homme alors, il faut montrer l'exemple et tendre l'autre joue, tant pis si le peuple réclame plus de sécurité entre autres choses !
Jdeclef 06/12/2018 15h41LP
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