Emmanuel Macron opposé à un retour de l'ISF
VIDÉOS. Si l'impôt sur la fortune immobilière « ne fonctionne pas », « on va le changer », avait pourtant assuré sur RTL le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.
Schiappa
et Larcher prennent position
De son côté, la secrétaire d'État à l'Égalité
entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, s'est dite prête à proposer
de « rétablir l'ISF » si les évaluations du nouveau dispositif qui le
remplace ne sont pas concluantes. Selon un communiqué de son cabinet publié
mercredi, la ministre défend une « position personnelle sur
l'ISF » : « Nous allons évaluer la transformation de l'ISF en
IFI » (impôt sur la fortune immobilière) et, « si l'évaluation montre
que des capitaux ne sont pas suffisamment injectés dans l'économie française,
je proposerai de rétablir l'ISF ». Un peu plus tard dans la soirée,
mercredi, Marlène Schiappa est revenue sur ses propos, après un imbroglio.
« J'ai dit qu'il fallait évaluer la transformation de l'ISF en son temps.
Ce n'est pas une proposition personnelle, l'évaluation est dans la loi. Ce qui
est personnel, c'est quand j'ai dit qu'éventuellement, je proposerais le
rétablissement de l'ISF », a-t-elle ainsi clarifié sur BFM TV.Le président du Sénat, Gérard Larcher, n'est quant à lui « pas favorable » à la suppression de l'impôt sur la fortune immobilière et au rétablissement de l'impôt sur la fortune, même si le « dialogue » sur le sujet lui « semble légitime », a-t-il déclaré mercredi. « Je ne suis pas favorable à la disparition aujourd'hui de cette mesure, qui a été le passage par l'impôt sur la fortune immobilière », a indiqué Gérard Larcher sur France Inter. « Si l'évaluation démontrait que cet impôt n'est pas autre chose qu'un sparadrap pour parler à l'opinion publique, rien n'est impossible. Mais je ne crois pas que ce soit une bonne solution, a-t-il insisté. Notre travail, ce n'est pas simplement de voter la loi, c'est aussi de contrôler. » Avant d'ajouter : « Que cette question fasse l'objet du dialogue, tout cela me semble légitime. »
Dans le même temps, le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, a annoncé sur CNews que les ordonnances attachées à la loi alimentation sont « reportées » en raison du mouvement des Gilets jaunes et seront appliquées « en janvier ou en février », avant la fin des négociations commerciales. Au moment où le pouvoir d'achat est au cœur des contestations, ces ordonnances sur le relèvement du seuil de revente à perte et les promotions « sont reportées parce que, ce matin, il y a d'autres sujets d'actualité », a reconnu le ministre. Elles devaient être présentées ce mercredi en conseil des ministres.
« Nous ne détricoterons rien de
ce qui a été fait depuis dix-huit mois », a déclaré le chef de l'État,
selon cette source. L'ISF, dont le rétablissement est une demande de nombreux
Gilets jaunes, a été transformé début 2018 en impôt sur la fortune
immobilière (IFI), une promesse de campagne d'Emmanuel Macron qui recentre sur
les seuls biens immobiliers l'impôt sur la fortune, appliqué aux foyers dont le
patrimoine dépasse 1,3 million d'euros.
Interrogé au micro de RTL mercredi matin sur un possible
rétablissement de l'impôt sur la fortune (ISF), transformé l'an dernier en
impôt sur la fortune immobilière (IFI), Benjamin Griveaux avait pourtant assuré
que, « si quelque chose ne marche pas, on n'est pas idiots, on va le
changer ». Le porte-parole du gouvernement a affirmé que ce dispositif
serait évalué par le Parlement, vraisemblablement à partir de
« l'automne 2019 », soit un délai de « 18
à 24 mois pour que la mesure fasse son plein effet ».De plus, Benjamin Griveaux avait réaffirmé mercredi que, si l'exécutif « ne trouve pas de solution » à l'issue de la concertation menée jusqu'au 1er mars, il « renoncera » à la hausse des taxes fustigées par les Gilets jaunes. « On a entendu, on suspend, on va chercher des solutions ensemble. Et si, à l'issue de cette phase de discussions, il n'y a pas de bonnes solutions qui ont été trouvées, on en tirera les conséquences », a-t-il déclaré. « On ne fait pas de la politique pour avoir raison. On fait de la politique pour que ça marche. (...) Si on ne trouve pas de solution, on y renoncera », a insisté le porte-parole du gouvernement. Depuis, l'Élysée a fait savoir que, finalement, l'augmentation de la taxe sur les carburants serait « annulée pour l'année 2019 ».
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C'est tout de même désolant de voir « ces gens de peu », comme
disait ce président dédaigneux qui sont obligés de descendre dans la rue pour
se faire entendre et surtout écouter !
Et l'obliger à lâcher du lest (peut-être pas suffisant) mais un début
sur les multiples revendications d'un peuple en colère !
En plus en cacophonie évidente avec son
1er ministre à ses ordres qu'il a désavoué après !
Cela montre simplement que cet exécutif
au plus haut de l'état et son gouvernement est incapable de trouver des
solutions voire incompétentes pour gérer un pays comme la France !
C'est préoccupant car leur principal
défaut, c'est de ne pas connaitre les français ne pas les comprendre et surtout
les prendre pour des idiots ignares !
Et notamment le pseudo monarque
président borné E.MACRON qui a oublié qu’il a été élus par ces mêmes français
qu’il traite quelque fois avec dédain !
Pour la suite de ces manifestations de
colère, on verra la suite au prochain week-end, car le président et son 1er
ministre devraient en tirer les leçons que souvent ils donnent avec leurs
discours alambiqués qui ne répondent pas aux attentes nombreuses des français !
Jdeclef 06/12/2018 09h53LP
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