Quand ces apprentis politiciens arrivent au plus haut du pouvoir pseudo monarchique français, ils perdent souvent le sens des réalités !

Gilets jaunes : Emmanuel Macron et les vertus de la peur

Grâce aux Gilets jaunes, le président de la République a appris la peur. Reste à savoir s'il sortira de cette crise carbonisé... ou changé.

Vingt-trois millions de téléspectateurs ont donc regardé, lundi soir, Emmanuel Macron, leur tout nouveau président. Ils ont vu, de fait, un homme aux traits tirés et au teint que l'on devinait pâle sous le maquillage, il était grave autant qu'il avait pu paraître juvénile, humble plutôt qu'entraînant, sobre au lieu d'être transgressif. Un nouveau président devant lequel on ne pouvait que se demander s'il était carbonisé, gérant comme il pouvait une crise impossible à gérer avant de renoncer à prendre le moindre risque de récidive, ou s'il était changé, prenant personnellement la juste mesure de la situation et les résolutions pertinentes pour la surmonter. Carbonisé ou changé, telle est la question.
Et si, paradoxalement, Macron devait dire « merci » aux Gilets jaunes  ? Aussi sévère soit leur leçon, aussi cacophoniques leurs colères, ils ont instruit Macron de ce par quoi il péchait et qu'il ne voulait pas entendre. Les élus locaux, les syndicats et jusqu'à des parlementaires de son propre camp pouvaient tirer des sonnettes d'alarme sur son mode trop impérieux de gouvernement, il ne s'en effarouchait pas outre mesure, enquillant les réformes du Code du travail ou de la SNCF qu'aucune manif n'était à même d'entraver. À leur manière, les Gilets jaunes l'ont forcé à tenir compte de la réalité du pays, de ses frustrations et de ses colères. Merci qui ?

La bonne conseillère

Avec leur mouvement, Emmanuel Macron a appris la peur, celle d'un enchaînement imprévisible, celle d'un échec mémorable. De l'usage qu'il en fera, il en sortira carbonisé ou changé. La peur peut inhiber, envahir le cerveau, obscurcir le jugement, pétrifier la main. Mais la peur, aussi, peut être bonne conseillère, surtout auprès de qui se montre trop triomphant. Elle peut mettre du liant là où il y avait de la raideur, du dialogue et de la concertation à la place de la chevauchée solitaire. « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin », dit, paraît-il, un proverbe africain. Sage viatique pour conduire un peuple, à plus forte raison s'il est farouche et éruptif.
À défaut d'avoir une culture charnelle du peuple qu'il préside, Macron a une culture entrepreneuriale qui devrait le disposer à une plasticité bienvenue dans ses méthodes et comportements. Le pragmatisme, l'expérimentation, l'intérêt de l'évaluation, la mobilité, l'intelligence collective et jusqu'aux vertus de l'échec quand il est bien analysé font partie de son logiciel affiché et officiel. Chiche ! C'est le bon moment d'en faire la démonstration, politique et intime.

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Car c’est ce trop de pouvoir qui gonfle encore plus l’égo déjà important entre eux après leurs élections, choix des français (mais pas de tous, car un défaut de nos institutions et de notre démocratie de cette V eme république qui les fait élire par défaut pour certains, mais qui ne représente pas toute la majorité de nos concitoyens loin s’en faut !)

Car pour notre dernier président actuel, le jeune E.MACRON, il a tiré trop sur la ficelle qui a cassé, car se croyant peut être intouchable, et tout permis pour ce qu’il a entrepris !

A vouloir aller trop vite on dérape ou on chute, car il n’a pas compris que les français sont encore en démocratie et non pas comme dans une pseudo démocrature à la russe par exemple, car ce peuple français est le créateur de sa révolution de 1789 et des droits de l’homme qu’il ne faut pas bafouer, et surtout en ne voulant pas museler ses revendications et colères accumulées depuis trop longtemps !

Et pour finir surtout niveler au maximum les inégalités flagrantes qui augmentent !

Jdeclef 16/12/2012 13h33