La « pédagogie », ras le bol !
Au sein de l'exécutif, tout le monde a ce mot à la
bouche. Au point d'exaspérer les Français, auxquels il n'est pas utile de faire
la leçon en permanence.
En avril 2018, nouveau moment pédagogique, avec l'interview accordée à Jean-Pierre Pernaut sur TF1. Benjamin Griveaux, nouveau porte-parole du gouvernement, loue ce moment « d'explication et de pédagogie ». En septembre 2018, alors que son bilan est jugé comme positif par moins de 20 % des Français, la « pédagogite aiguë » sévit de nouveau. Le 28 octobre, la garde des Sceaux Nicole Belloubet martèle au Grand jury RTL-Le Figaro-LCI qu' « il ne faut pas cesser de faire de la pédagogie ». Trois jours plus tôt, sa collègue chargée de la Transition écologique assurait la même chose sur les ondes de Sud Radio.
Et le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin convoque aussi cette satanée pédagogie lors de son intervention où il parle malencontreusement des déjeuners à cent euros par tête, vins non compris, à Paris.
Lois de gravitation politique
Ce
mot d'ordre maintes fois répété est d'autant plus étonnant que pendant toute la
durée de sa campagne, le candidat Macron avait pris soin de faire remonter les
doléances depuis la base, grâce aux équipes de marcheurs chargées de faire du
porte-à-porte dans l'ensemble du pays. C'est à partir de ces milliers de
témoignages qu'il disait avoir bâti son programme présidentiel.Depuis, il est devenu Jupiter. Mais était-ce une raison pour renverser toutes les lois de la gravitation politique qu'il avait édictées ? Comment s'étonner qu'au fil des mois, nombre de Français ont perdu l'envie qu'on leur fasse la leçon ? Et surtout, la pédagogie est aussi une question de moment. Or, il est un peu tard désormais pour expliquer à des hordes de Gilets jaunes en colère le bien-fondé de la taxe carbone dont ils ont le sentiment d'être les premiers, sinon les seuls, contributeurs.
Après la pédagogie, il est peut-être temps de passer à autre chose. La politique par exemple ?
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Surtout si ce sont des biens pensants hypocrites
croyant savoir ou avoir raison sur tout !
Prenant nos concitoyens (qui les ont
élus ce qui est peut-être leur seule erreur) et qu’ils ne respectent pas en les prenant pour des imbéciles ignares !
Pour l’instant c’est l’exécutif avec ses
soi-disant élites (mot nettement galvaudé car immérité) alors que dans leurs
rangs la médiocrité est loin d’être absente, qui subit la colère du peuple justifié !
Pour le reste présent, si le président le
1er ministre et son gouvernement ne lâche pas du lest significatif
qui soit bien compris par la majorité des français autrement que par des
discours alambiqués creux pour noyer le poisson !
Et surtout en agissant rapidement car le
peuple n’a plus la patience d’attendre !
Faute de quoi le pays déjà mal en point,
coure à la catastrophe (voir à l’anarchie rampante…)
Parallèlement faire des réformes à
marche forcée en se comportant comme un monarque absolu de l’ancien régime ou
comme un dirigeant d’une démocrature que la France n’est pas encore, tout en glissant
vers celle-ci !
Si E.MACRON pourtant soi-disant féru d’histoire
de France n’a pas compris cela, il fait une colossale erreur dans le pays
inventeur de la révolution, jacqueries, manifestations diverses etc. !
Car les français sont des râleurs, c’est
un fait, mais pas seulement, car quand ils se révoltent, il est dur de les arrêter,
surtout quand il y a injustice et inégalité flagrante !
Jdeclef 04/12/2018 10h02
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