ISF : les 4 fautes du président Macron
Le président a fabriqué une bombe à retardement
politique, ignoré la psyché française, cédé à la facilité et fait preuve de
fétichisme économique.
Il ne pouvait certes pas opter pour une restauration pure et simple, qui aurait sonné le glas de toute sa politique économique. Mais n'a-t-il pas loupé une occasion de corriger le tir en élargissant les contours de l'IFI pour en faire un impôt sur la fortune non plus seulement immobilière mais immobile, autrement dit non investie dans l'économie française ? N'était-ce pas une solution raisonnable et créative ?
S'il regarde la France au fond des yeux, comme avait dit en son temps Valéry Giscard d'Estaing, le président a compris que la passion française pour l'égalité trouvait et trouve encore bien des charmes à une taxe qui frappe les riches. 70 % des Français sont favorables à son rétablissement, selon un sondage Ifop pour L'Humanité paru il y a quelques jours. C'est même le cas d'un sympathisant LREM sur deux (49 % exactement). Certes, on ne gouverne pas avec les sondages, ni même en fonction de l'opinion majoritaire, comme l'a montré, en 1981, François Mitterrand avec l'abolition de la peine de mort. Mais, dans ce cas, il fallait expliquer, publiquement et inlassablement, les ravages de l'ISF sur l'intégrité des PME familiales, entre autres.
Totem et tabou
Cela
a été l'objet d'un débat qui a duré des dizaines d'heures à l'Assemblée
nationale ? C'est vrai, mais qui l'a suivi en dehors du microcosme ?
Même parmi les parlementaires de la majorité –notamment ceux venus du Parti socialiste –, beaucoup se sont
désintéressés du sujet et ont voté cette suppression des deux mains, dans
l'euphorie de la victoire et de la popularité, sans être vraiment convaincus.
Ce sont les mêmes qui, aujourd'hui, expriment leurs doutes et fragilisent
l'exécutif. « Une de nos erreurs a peut-être été de considérer que la
suppression de l'ISF était acquise dans les esprits parce qu'annoncée et
détaillée durant la campagne présidentielle, reconnaît l'influente députée LREM
Olivia Grégoire. Or il s'agissait d'un totem (voire d'un tabou) français. Nous
aurions donc dû expliquer plus clairement en quoi cet impôt onéreux ne faisait
que desservir le pays depuis des décennies. » Mais la
« pédagogie », pour reprendre un des mots-valises du macronisme, n'a
pas été faite.Mesures de Macron pour les Gilets jaunes : gare au boomerang européen
Aujourd'hui démuni pour répondre à la colère, l'exécutif rapproche l'échéance à laquelle sera évaluée la suppression de l'ISF. En marge du comité d'évaluation qui devait remettre un premier bilan d'étape en septembre 2019, c'est dès janvier prochain que des banquiers et des assureurs seront priés de donner les « premières tendances » sur la manière dont l'épargne a (ou non) commencé à s'orienter vers le financement des entreprises. Une initiative dépourvue d'utilité puisque les économistes sérieux assurent qu'il faut plusieurs années pour juger de l'impact d'une telle mesure. On souhaite donc bonne chance à ce nouveau comité Théodule…
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Il fallait le garder, car ceux qui le
subissait pouvaient le payer sans difficulté !
Car maintenant avec cette colère des
gilets jaunes surtout plutôt de tous les français lambda d'en bas ou du milieu,
cet impôt masquait un peu les inégalités flagrantes qui se creusaient de plus
en plus !
Parlons plutôt de la dette publique que tous
nos gouvernements passés de quelques bords qu’ils soient ont laisser filer quelque
soit aussi nos dirigeants de 1979 à 2017 !
La dette publique, « au sens de Maastricht » estimée
par l'Insee, s'élevait à
2 299,8 milliards d'euros à
la fin du deuxième trimestre 2018 soit 99 % du PIB, contre 55,8 % à la fin de 1995 et 66,8 % à la
veille de la crise de 2008 !
Donc 98,6 % du PIB presque 100 % en 2019 !
Car l’état continue sans cesse à
emprunter, comme dans un immense crédit révolving ou il ne paie que les intérêts
et comme « un chien coure après sa
queue » !
De toute façon la France vit à crédit et
n’a plus les moyens de rembourser celle-ci qui nous saigne un peu plus chaque jour,
car le trou dans le tonneau des Danaïdes est trop important !
E.MACRON nouveau jeune président est
loin d’être un économiste de haut niveau, entouré en plus dans son gouvernement
de 1er ministre ou ministres qui ne sont que des politiciens
médiocres et surtout pas des spécialistes de la finance !
Employant les mêmes recettes éculées qu’ont
utilisé ses prédécesseurs pressurer toujours les plus nombreux bien connus de
nos citoyens, mais pas égalitairement !
Ce n’est pas mal comme score, en 30 ans pour
laisser aller à vau l’eau les dépenses publiques jusqu’à que cela ne devienne
ingérable, un peu d’histoire dont le président est féru :
La banqueroute de 1797 et le
solde de la dette de l'Ancien Régime : Au moment de la révolution française la dette s'élevait à 4 milliards de livres
(plus de 80 % du PIB d'après des estimations)
Les
assemblées révolutionnaires décidèrent l'égalité de tous devant l'impôt (rappelons que la dette venait en partie de
l'incapacité de l'Ancien Régime à faire payer
l'impôt aux privilégiés), la période révolutionnaire ne se prêtant pas à la collecte des impôts,
quand la situation politique s'est stabilisée, le Directoire décida une « banqueroute dite des deux tiers » le
reste étant effacé !
Jdeclef 19/12/2018
10h00LP
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