Gilets jaunes : la prime aux
« ultras »
Après les concessions, il est urgent de réaffirmer
l'autorité de l'État et la force de la loi, afin de ne pas favoriser les
manifestants les plus radicaux.
Il ne leur a sûrement pas échappé, en outre, que la suppression des hausses des taxes sur les carburants a été annoncée après les violences et les dégradations qui ont eu lieu samedi 1er décembre. Sans doute l'exécutif n'avait-il plus vraiment le choix du calendrier, mais sa volte-face apparaît comme une sorte de prime donnée aux « ultras ». Et c'est bien dommage. Le mouvement va entrer dans sa quatrième semaine, ce qui laisse notamment le temps de s'organiser, ou tout au moins de faire une déclaration préalable en préfecture. Mais qui dit organisation dit ensuite responsabilité. Or personne ne veut endosser celle des éventuels débordements de samedi prochain.
« Gilets jaunes
modérés », un oxymore ?
En attendant, chacun, paré de sa
tunique fluo, peut donc disserter à l'envi sur la situation du pays, sur les
mesures à prendre, et même sur les comportements illégaux qu'il convient
d'adopter pour être un gilet, un vrai. Ils refusent de se rendre à l'invitation
lancée par le chef du gouvernement, mais sont ravis de se défouler sur les
rares ministres qui acceptent de venir débattre avec eux à la télévision.
Enfin, débattre est un grand mot. N'a-t-on pas entendu l'un d'entre eux
déclarer, sur BFM TV, que l'objectif de la manifestation, samedi prochain,
était de remonter vers l'Élysée et de « rentrer dedans » ? En
face, les ministres François
de Rugy et Marlène Schiappa ont choisi de ne pas quitter le plateau. « J'ai
entendu ce soir des propos inacceptables, de marcher sur l'Élysée, des appels
putschistes, de factieux, prononcés en creux », a toutefois déclaré la
seconde en fin d'émission. Des propos inacceptables, en effet, qui nécessitent
un rappel à la loi immédiat.De son côté, l'Élysée a fait savoir, ce mercredi soir, qu'il redoutait pour ce samedi des manifestations « d'une très grande violence », avec des milliers de personnes qui viendraient « pour casser et pour tuer ». Une dramatisation à double tranchant, qui peut, certes, dissuader certains de manifester, mais aussi encourager les plus radicaux à s'emparer de la rue. Il est plus urgent que jamais de favoriser l'émergence de Gilets jaunes modérés. Mais peut-être s'agit-il d'un oxymore…
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Pour rétablir l'ordre il faut déjà
redonner les moyens et surtout le droit aux polices anti émeutes d'agir et de se
défendre et riposter, car on a tout supprimé en la matière, depuis 30 ans !
Alors ils subissent, c'est tout et
reculent car forcement, il y a des blessés dans ce type de manifestations
infestées de casseurs hyper violents, mais on ne veut pas de blessés que ce
soit pour la police et les manifestants, ce n'est pas possible avec ce type de
casseurs voyous dangereux !
Le monde des bisounours ça n’existe pas,
donc il faut resserrer les boulons avec fermeté contre ces voyous dangereux en
les interpellant vraiment et en les sanctionnant à de la prison ferme !
Car si on continue à mettre des
escadrons de force de l'ordre pour simplement subir et ne rien faire pour les arrêter,
cela ne sert à rien, il faut malheureusement leur faire comprendre que force
est à la loi en leur rendant coup pour coup !
Ceci pour échapper à une anarchie
grandissante, car les français veulent aussi de la sécurité envers tous ceux et
ses malfaisants qui veulent faire la loi dans notre pays encore libre mais
jusqu'à quand..?
Jdeclef 06/12/2018 12h45
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