lundi 3 décembre 2018

Le mauvais exemple vient des adultes pour nos enfants ?!

Plus d'une centaine de lycées totalement ou en partie bloqués

C'est le ministère de l'Éducation qui communique ces chiffres. Les élèves entendent protester contre les réformes du bac, du lycée et Parcoursup.





Plus d'une centaine de lycées étaient bloqués lundi matin en France, partiellement ou totalement, pour protester contre les réformes du bac, du lycée et Parcoursup, et en soutien parfois aux Gilets jaunes, selon les premiers chiffres du ministère de l'Éducation. Les mots d'ordre des syndicats lycéens (UNL, SGL, Fidl, etc.) évoquent les réformes du bac et du lycée, ainsi que la plateforme d'accès aux études supérieures Parcoursup, qu'ils contestent. Le SGL évoque un « mouvement social de contestation (...) aux multiples revendications ». Dans un communiqué, ce syndicat réitère également « son soutien aux Gilets jaunes pacifistes » et « déplore » les violences commises au cours du week-end dans le sillage de ce mouvement. Selon les premières remontées des rectorats, parmi les académies les plus touchées figurent celle de Toulouse (une quarantaine d'établissements perturbés) et Créteil (une vingtaine d'établissements).
À Nice, près d'un millier de lycéens ont manifesté en soutien aux Gilets jaunes aux cris de « Macron démission ! », a constaté une journaliste de l'Agence France-Presse. Dans l'académie de Créteil, « les tensions se concentrent à l'extérieur », à proximité des établissements, a précisé le rectorat de Créteil. Une voiture a été incendiée près d'un lycée professionnel d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), à une station de métro de Paris, où des dizaines de jeunes s'étaient rassemblés, a-t-on appris de source policière. Ce véhicule a été incendié dans le quartier populaire de Quatre-Chemins, où un Abribus a également été caillassé, a précisé cette source, ajoutant que près de 200 jeunes avaient investi la rue, dont une poignée portait des gilets jaunes. Une voiture de police a eu une vitre brisée, les pompiers ont été caillassés. « On a repris le terrain », a ajouté la source policière. À Paris, il y a eu une dizaine de tentatives de blocages, mais la plupart ont été levés rapidement, a-t-on indiqué au rectorat. Aucun établissement n'est entièrement bloqué et six ou sept avaient un blocage filtrant

Trois interpellations

Des manifestations ont mobilisé lundi en Nouvelle-Aquitaine plusieurs milliers de lycéens dans les rues de Bordeaux, Limoges et Pau, où des affrontements ont eu lieu avec la police, qui a procédé à plusieurs interpellations. À Bordeaux, plusieurs centaines de jeunes ont d'abord bloqué le pont de Pierre, dans le centre historique, avant d'en être évacués par les forces de l'ordre. Ils ont ensuite rejoint une place non loin de là, où la police a fait usage de gaz lacrymogène et où une jeune fille a été blessée par un projectile, selon un photographe de l'Agence France-Presse. La police avait procédé à cinq interpellations en milieu de journée.
À Limoges, plus d'un millier de jeunes ont manifesté contre la réforme du bac et la plateforme Parcoursup. Trois mineurs ont été interpellés après avoir renversé des poubelles et commis des dégradations sur des voitures, selon la police. Les lycéens ont reçu le soutien d'une cinquantaine d'agriculteurs, qui les ont rejoints avec une dizaine de tracteurs devant la préfecture, où ils ont déversé du fumier. À Pau, des lycéens de quatre établissements étaient dans la rue. Ils ont allumé des feux de poubelles et 200 à 300 lycéens se sont retrouvés pour converger vers la mairie, où ils ont été repoussés, selon un correspondant de l'Agence France-Presse. Au lycée Saint-John-Perse, une centaine de jeunes affrontaient avec des cailloux la police qui tentait de les bloquer aux abords du lycée avec des gaz lacrymogènes. Des manifestations étaient également signalées à Périgueux et à La Rochelle.
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Puisque certains veulent faire leurs lois, alors certains jeunes veulent faire pareil !

(Raison de plus de faire baisser la responsabilité pénale des mineurs, ceci en passant…)

Il y a eu 1968 qui a commencé à dégrader cette situation qui devient courante maintenant jusqu'à friser l'anarchie grandissante !

Moi qui suis vieux maintenant et a été lycéen (avant 1968) il ne nous aurait pas été imaginable de protester ou bloqué nos établissements scolaires et nous respections nos enseignants !

Ne croyons pas que nous fussions des saints, mais semble-t-il nous n'étions pas malheureux, mais peut être avions nous, une meilleure éducation que nous donnait nos parents !

Hélas cela aujourd'hui à presque disparu et représente une descente de notre pays qui va à vau l'eau depuis plus de 40 ans avec une accélération après 1985 dont la chute n'a pas cessé à cause de politiciens que nous avons élus de tous bords de plus en plus médiocres qui n'ont pensé qu'a leur carrière et avantages divers !

A cause de nos concitoyens si versatiles qui ne savent plus voter (et eux aussi pensent individuellement à leurs avantages quand ils en ont si petits soit-il !)

La venue d’internet progrès certains mais dévoyés par d’autres sur ces fameux réseaux sociaux poubelles n’a fait qu’accélérer cette décadence, ce mouvement des gilets jaunes qui peut être considéré légitime d’ailleurs en ce qui concerne ses revendications n’a pu naître et se propager que grâce à cette information qui va à la vitesse de twits ou mails divers !

C’est la rançon du progrès et d’un monde qui change, pas seulement la France !

Jdeclef 03/12/2018 16h08LP

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