Gilets jaunes : à Paris, « ça sent la
révolution »
Samedi, alors que les Gilets jaunes manifestaient
dans les rues de la capitale, de nombreuses scènes de guérilla urbaine se sont
déroulées en périphérie.
Plusieurs arrondissements cossus du centre et de l'ouest de la capitale étaient livrés au chaos, noyés dans des nuages de gaz lacrymogènes ou nappés d'épaisses fumées noires. « Ça crame ! » hurle une adolescente, avant de tourner les talons, alors que deux départs de feu commencent à prendre de l'ampleur boulevard des Capucines, haut lieu du shopping parisien.
Non loin de là, le boulevard de la Madeleine est recouvert de pavés et de briques arrachés. Un « A » cerclé, symbole de l'anarchie, a été tagué sur la vitrine d'une banque tandis que flotte dans l'air une persistante odeur de brûlé. Sur la prestigieuse avenue Foch, une quarantaine de manifestants érigent des barricades avec des troncs d'arbre et des barrières, avant d'être aspergés de gaz lacrymogène et d'être repoussés par les forces de l'ordre. Plus loin sur l'avenue, un radar tombé à terre est piétiné par une cinquantaine de personnes.
Des drapeaux français, dont certains ont été hissés sur le toit de l'Arc de Triomphe, côtoient des drapeaux bretons ou ceux représentant des têtes de mort, certains automobilistes klaxonnant les manifestants ou agitant leurs gilets jaunes par leurs fenêtres. Des manifestants se sont également brièvement introduits dans le palais Brongniart, ancien siège de la Bourse de Paris. Ces scènes de violences urbaines se répétaient en plusieurs points de Paris, au grand dam de Gilets jaunes et de leurs soutiens venus protester pacifiquement. « Je suis solidaire avec les Gilets jaunes, mais j'ai envie de pleurer face à toute cette violence, ce gâchis », témoigne Fanny, infirmière libérale de 47 ans. « Ça sent la révolution », dit-elle à une journaliste de l'Agence France-Presse.
« C'est très impressionnant, je vois que la tradition révolutionnaire est toujours très prégnante en France », renchérit Augustin Terlinden, un Belge de 33 ans venu faire son jogging près de l'Arc de Triomphe. « La situation est hallucinante. Nos équipes me rapportent une situation insurrectionnelle », soulignait également auprès de l'Agence France-Presse Antoine Berth, porte-parole du groupuscule de l'ultradroite Action française.
Sirènes de police et touristes
médusés
Depuis
les premiers heurts résonnent de manière incessante des bruits d'explosions
liés aux incendies de voitures et les sirènes de police et de camions de
pompiers, sous le regard médusé de touristes en balade. Certains sapeurs-pompiers
ont été pris à partie par des Gilets jaunes boulevard Haussmann alors qu'ils
tentaient de résorber plusieurs départs de feu.Avenue Raymond-Poincaré, envahie de fumée noire après la mise à feu de plusieurs voitures, l'intervention des pompiers se fait sous escorte des gendarmes et sous l'œil de Gilets jaunes. « Vous savez, nous aussi on a du mal à finir les fins de mois, mais on n'a pas le droit de faire grève », glisse un membre des forces de l'ordre. À un autre point de la capitale, un manifestant, gilet jaune sur le dos et crâne en sang, explique avoir « rencontré un flic ». Selon le bilan communiqué à 17 heures, les affrontements ont fait 80 blessés, dont 14 parmi les forces de l'ordre.
Chantal, 45 ans, venue de Lorraine avec son mari et ses deux enfants, approuve une « violence légitime », réponse, selon elle, au « silence de Macron ». « Tous les mois, on finit avec 500 euros de découvert. Ça fait trois ans qu'on n'est pas partis en vacances », souffle cette fonctionnaire qui gagne 1 700 euros par mois.
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Si l'on met à part ces revendications de
français non écoutées par tous les gouvernements et dirigeants passés qui se
comportent comme des monarques absolus de l'ancien régime…
Ce président accumule les erreurs de jugements,
car déjà il n’arrive même pas à éradiquer ces trublions violents casseurs peut
importe leur étiquettes politique s’ils en ont une qui s’insinuent dans chaque manifestation
de citoyens lambda et pollue le sens de celles-ci, car ce n’est pas la première
fois !
Notre président trop rigide borné ne
veut rien comprendre et entendre, bien qu’il dit le contraire dans de beaux
discours alambiqués, car il aurait du lâcher un peu de lest quand ce mouvement
de contestation est né, car il était prévu et il le savait les services de renseignement
de l’état l’avaient informé, mais il n’y a pas cru ou n’a pas voulu y croire
pensant que les français lambda étaient des idiots, ce qu’il pense quelque fois
avec arrogance !
Ce président donneur de leçon est un peu
jeune pour jouer au professeur surtout envers les plus anciens qui l’avaient
élu et dont il s’est moqué !
Alors maintenant qui est un idiot ?!
Lui peut être, au pied du mur, qui en
est réduit semble-t-il à penser remettre en place cet état d’urgence inutile,
comme l’a suggéré à mi mot son ministre de l’intérieur et transformer notre France
libre en état policier ?!
Car quand un exécutif se comporte comme
dans une démocrature qui ne veut pas dire son nom, cela pousse certains français
à vouloir faire leurs lois comme dans certaines zones de non droit !
Donc il serait temps qu’E.MACRON descende
de sa tour d’ivoire rapidement et « mette de l’eau dans son vin… »
Jdeclef 02/12/2018 09h27 LP
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