Ségolène Royal : un pas en arrière, deux pas en
avant
Sa proposition d'être la numéro deux d'une liste
écologiste a été repoussée par Yannick Jadot. La ficelle était peut-être un peu
trop grosse...
C'était donc il y a dix ans, plus quelques semaines. Ségolène Royal, tout juste battue avec les honneurs par Nicolas Sarkozy à la présidentielle, veut pousser son avantage. Elle vise la tête du PS. Mais sa candidature crispe dans les rangs socialistes. En septembre 2008, quelques semaines avant le congrès de Reims qui doit désigner le remplaçant de François Hollande, elle demande sur le plateau de TF1 que « chacun mette au frigidaire les questions de candidature soit au poste de premier secrétaire, soit pire à la présidentielle ». Elle en appelle alors à la paix des braves, au sens du collectif, à la fin des querelles entre barons socialistes. Elle met donc sa candidature de côté, mais pas très longtemps. Quelques jours avant le vote qui doit désigner le patron du PS, elle la ressort du « frigidaire » et s'allie à la Ligne claire, la motion emmenée par Gérard Collomb. L'offensive éclair est tout près d'être payante : elle perd le congrès à quelques voix près, lors d'un vote entaché par des soupçons de fraude.
Dans
les choux
Deux ans plus tard, c'est une tactique assez
similaire qu'elle utilise. En 2010, la primaire de la gauche, destinée à
désigner le candidat socialiste à la présidentielle, occupe les esprits rue de
Solférino. Ségolène Royal est sur les rangs, mais la guerre fait rage avec la
patronne du PS, Martine Aubry. L'ex-candidate de 2007 joue donc
l'apaisement pour rallier les électeurs socialistes. En début d'année, elle
annonce sur le plateau de France 5, qu'elle fait « le sacrifice » de
son « ambition personnelle ». La candidature socialiste, dit-elle, se
décidera à plusieurs, plus ou moins pacifiquement. « C'est (avec) une
décision collective et un dispositif collectif que nous réussirons à battre
Nicolas Sarkozy. C'est pour ça que je me rapproche de Martine Aubry, c'est pour
ça que je suis en contact avec Dominique Strauss-Kahn, parce que je pense que
le moment venu nous aurons à décider, tous les trois, ensemble. » En fait
de décision collective, chacun part à la bataille de son côté — DSK excepté,
bien entendu.En novembre, Ségolène Royal prend tout le monde de court. Elle annonce à la presse régionale qu'elle se porte candidate à la primaire. Elle finira dans les choux, à une piteuse quatrième place.
On
se renifle depuis des semaines
Cette semaine au Sénat, c'est encore une fois
au nom du « collectif » et du « rassemblement » que
Ségolène Royal dit agir. De fait, la gauche est pour l'heure en morceaux.
Chaque parti et micro-parti cherche le moyen de partir à la bataille des
européennes sans perdre trop de plumes, mais sans se mettre dans la main d'un
autre. Entre les Verts, le PS, le PC, Génération.s (Benoît Hamon) et Place
publique (Raphaël Glucksmann), on se renifle depuis plusieurs semaines sans
parvenir à s'accorder.Ségolène Royal a vu tout le monde, plusieurs fois, certains membres de son entourage, tel Patrick Mennucci, l'incitent à y aller, mais elle hésite toujours sur la bonne stratégie. Sa dernière rencontre avec Raphaël Glucksmann l'a un peu refroidie, parce qu'il lui semble indécis. Elle n'entend pas non plus prendre la tête d'une liste PS. Elle n'aime pas cette maison qui l'a tant combattue, et qui risque de l'entraîner par le fond si l'on en juge d'après les sondages.
Son annonce était donc logique. À la deuxième place, elle préservait l'avenir : en cas de relatif succès aux européennes, Ségolène Royal aurait pu s'en prévaloir ; en cas d'échec, elle pourrait s'en tenir à distance tout en rappelant son sens du « sacrifice », comme en 2010. Et si elle avait senti qu'elle pouvait dépasser les 12 %, son objectif, elle aurait pu toujours ressortir sa candidature du « frigidaire », comme en 2008. Las ! Yannick Jadot a repoussé l'offre dans une interview au Parisienen termes plutôt vifs : « Nous avons un impératif moral et politique indépassable. Celui de sauver le climat et le vivant. La réponse ne peut pas être de faire de l'écologie une simple potion électorale pour requinquer la gauche, a déclaré l'écologiste. Puis de porter l'estocade : Je ne suis pas le conseiller matrimonial du PS pour réconcilier ses courants, Olivier Faure avec Benoît Hamon, Ségolène Royal avec François Hollande. »
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Comme d'autres qui s'accrochent encore
contre vent et marée est incurable !
Cette politicienne professionnelle bien
qu’inutile, tant elle a fait de bourdes ou d’échecs divers retentissants dans
les mandats qui lui ont été confié est une droguée de la politique politicienne
creuse, qui pollue encore notre société !
Et elle voudrait revenir avec les verts,
çà prête à rire, ou plutôt à pleurer, tout comme son ex patron et ex compagnon
F.HOLLANDE devrait plutôt la raisonner, qui lui aussi pense à revenir comme
quoi la nullité ne touche pas ces politiciens sans amour propre qui pourtant
ont bien profiter des gogos de français qui restent et les plébiscite encore ?!
On voit bien comme cela pourquoi la France
végète et est à la traine en Europe !
C’est de la faute des français
versatiles qui votent mal depuis plus de trente ans qui font la vie belle à de
tels politiciens qui ne pensent qu’à eux !
Ségolène ROYAL pourra toujours continuer
à pleurnicher, ce qu’elle sait mieux faire, ce qui est désespérant !?
Jdeclef 21/12/2018 09h07
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