mardi 11 décembre 2018

Inégalité un mot que bien des français ne supportent plus !


Annonces de Macron : attention, bonneteau impossible !

Cet exécutif s'est trop souvent laissé aller à prendre aux uns pour donner aux autres ou pour combler un déficit déraisonnable. Il n'en a plus le droit.


L'illusionnisme fiscal a été de tout temps une remarquable spécialité française. On augmente les impôts tout en assurant les baisser. On prend à Pierre pour donner à Paul et Jacques, auxquels on reprend leur acquis pour le transférer à un nouveau venu qui a su crier plus fort ou faire preuve d'une influence plus grande. C'est sur ce principe peu républicain que se sont bâties les niches fiscales, aujourd'hui au nombre de 457 selon la Cour des comptes. L'une d'entre elles, qui prévoit un tarif réduit pour le gazole non routier, devait être supprimée dans le projet de loi de finances 2019.
Las  ! Son maintien a été annoncé en même temps que la levée des hausses de la taxe carbone. Comme le dit depuis longtemps le député LR et ancien président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale Gilles Carrez : « Dans chaque niche, il y a un chien qui mord. » C'est ainsi que, selon une note de Bercy révélée par Les Échos fin septembre, le montant des niches fiscales dépassera pour la première fois la barre des 100 millions d'euros en 2018.
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Ce simple exemple montre à quel exercice compliqué doit se livrer Emmanuel Macron dans son adresse à la nation, ce lundi soir, au cours de laquelle il fera « des annonces fortes », si l'on en croit le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. Or, qui dit « annonces fortes » dit « argent public ». Et c'est là que les choses se gâtent : où le trouver ?
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Prestidigitation

Emmanuel Macron, du temps de son succès, promettait de baisser la pression fiscale. Un engagement qu'il avait déjà du mal à tenir par temps calme et qui risque de se révéler plus hasardeux encore dans la tempête. Depuis la baisse des cotisations sociales et la hausse de la CSG, nombre de retraités regrettent d'être ponctionnés, soi-disant pour les actifs. Et aujourd'hui, les Gilets jaunes ont le sentiment de payer pour les riches, exemptés d'ISF. Un bonneteau fiscal, réel ou fantasmé, qui semble bien loin des promesses de réforme de 2017.
Le gouvernement n'est pas le dernier à jouer avec les chiffres et les apparences. Ainsi, mettre en face des recettes liées aux taxes sur les carburants le budget du ministère de l'Écologie, comme l'ont fait au cours des semaines passées plusieurs ministres dont le premier, relève de la prestidigitation version Garcimore, qui ratait tous ses tours.
Se garder de toute dérive clientéliste ou démagogique dans une situation critique n'est jamais aisé. C'est même une mission impossible sans une réforme en profondeur de l'État, celle justement que l'exécutif s'est montré incapable de mettre en œuvre depuis son arrivée aux affaires. Le rapport du Comité action public 2022 a été enterré. Depuis, chaque ministère est prié de faire ce qu'il peut à son rythme, c'est-à-dire pas grand-chose. Et une telle approche interdit de surcroît une refonte plus profonde de l'administration. C'est là un autre péché originel de ce quinquennat. Peut-être n'est-il pas (encore) irrémédiable
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Car le fossé entre les pauvres les classes dites moyennes et les nantis pour ne pas dire riches se creuse de plus en plus !

E.MACRON n’a rien compris ou n’a rien voulu comprendre, il applique les recettes éculées de ces prédécesseurs utilisaient depuis plus de trente ans !

Pressurer les pauvres et classes moyennes, car ils sont les plus nombreux donc la masse rapportant le plus, mais lui, il favorise les gens de sa caste en leur donnant des largesses qui coûte chers qu’il faut bien prendre quelque part, donc sur la plus grande masse du peuple lambda !

Là, c’était l’erreur à pas commettre, ce qu’il a fait le mouvement des gilets jaunes de ces gens de peu, comme il a dit dédaigneusement !

Et ce n’est pas le faux recul et méa culpa ou miettes lâchées qui changera grand-chose, cela semble bien tard, car lui, qui dit on s’intéresse à notre histoire de France n’en n’a pas tiré les leçons du passé et il faudrait qu’il fasse bien plus, ce qu’il ne peut pas semble-t-il ?!

Tant pis pour lui et pour nos français qui avaient été leurré une fois de plus et dont certains n’ont plus rien à perdre, donc qui descendent dans la rue !

La France, les français, l’Europe et le monde change, il faudrait qu’E.MACRON change, et s’en rende compte, mais là, il ne faut pas croire au père Noël !

Ce président se comporte en bobo parvenu donneur de leçons, hypocrite, mais les français en ont marre des leçons, car cela fait trop longtemps que beaucoup de ces politiciens élus veulent leur en donner !

Jdeclef 11/12/2018 11h47

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