mercredi 1 avril 2015

LE FICHAGE ET LA SURVEILLANCE CELA EXISTE DEPUIS QUE LE MONDE EST MONDE SAUF QUE MAINTENANT ON LE FAIT DE MANIÈRE INDUSTRIELLE AVEC L'ALIBI DE LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME


Illustration vie privée sur Internet.
Société

LIBERTÉS Le texte qui sera examiné à l’Assemblée à partir du 13 avril inquiète les militants des libertés individuelles...

Projet de loi sur le renseignement: Sera-t-on demain tous surveillés sur Internet?

  • Le projet de loi sur le renseignement prévoit des «boîtes noires» pour surveiller le Web en permanence et détecter les terroristes
  • Ces dispositifs permettraient de récolter beaucoup d'informations, dont les associations redoutent
  • l'utilisation
  • Elles craignent aussi pour la vie privée des internautes
Depuis la présentation du projet de loi sur le renseignement en conseil des ministres le 19 mars, les associations qui défendent les citoyens se posent très sérieusement la question: Sera-t-on demain tous surveillés sur Internet? Présenté comme un ensemble de mesures contre le terrorisme, le texte rognerait en effet largement sur les libertés individuelles, estiment-elles.
Il faut dire que le projet de loi, qui sera examiné par les députés entre le 13 et le 16 avril, «va bien plus loin» que tous les dispositifs précédents, justifie Adrienne Charmet, coordinatrice des campagnes de La Quadrature du Net, qui évoque une «NSA du pauvre». Il donne notamment aux agents la possibilité d’intercepter des données en temps réel sur les réseaux des opérateurs, au terme d’une procédure expresse. Mais ils donnent aussi naissance à un système de surveillance permanente du Web par le biais de «boîtes noires».

Un anonymat facile à faire tomber

Installés sur le réseau des fournisseurs d’accès à Internet (FAI), ces équipements permettraient de «détecter, par un traitement automatique, une succession suspecte de données de connexion». En clair, «ils scanneraient le Web et un algorithme isolerait certains profils, explique Adrienne Charmet. Les services de renseignement pourraient savoir sur quels sites un internaute est allé, à quelles fréquences il s’y est connecté, quand il a envoyé des mails...»
Pour Jean-Jacques Urvoas, le rapporteur du projet de loi, l’objectif est de démasquer les terroristes, qui «utilisent de plus en plus ces moyens de communication». Une ambition que les détracteurs du texte trouvent évidemment légitime, mais dont ils redoutent qu’elle entraîne la société vers une réduction des libertés. «Nos organisations considèrent qu’il s’agirait là de la mise en place de systèmes de surveillance de masse qui iraient à l’encontre du respect de la vie privée des internautes», écrivent ainsi plusieurs associations dont Amnesty International, Reporters sans frontières et Privacy International.
Sur le papier, l’anonymat des internautes est certes bien garanti. Mais «il est très facile d’identifier quelqu’un en recoupant les données», explique Maryse Artiguelong, membre du bureau national de la Ligue des droits de l’homme (LDH). Quant au filtre algorithmique, il manque cruellement de finesse, accuse Adrienne Charmet. «Si vous écrivez des mails à votre frère aîné en Turquie, que votre frère cadet prend des cours de pilotage et que vous chiffrez vos mails, vous devenez un terroriste potentiel», déplore-t-elle.

La peur du terrorisme plus forte?

Une autre décision gouvernementale fait tiquer les militants des droits de l’homme: l’ajout de deux nouveaux motifs à la collecte de données hors de toute procédure judiciaire. Parmi eux, «la prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique». «Cela implique donc les organisations politiques, les organisations syndicales et le mouvement associatif», avance Pierre Tartakowsky, président de la LDH. «Sans contre-pouvoir ni garantie, qu’est-ce qui prouve que la surveillance ne va pas être étendue, par exemple à la fraude fiscale ou à la radicalisation politique?» poursuit Adrienne Charmet, qui rappelle les dérives de la NSA, où des agents avaient utilisé notamment la technologie pour espionner leur petite amie.  
Face à ces risques, les associations appellent au «sursaut citoyen». Un défi alors que le terrorisme est dans toutes les têtes, trois mois après les attentats de Charlie Hebdo. Interrogés dans le cadre du baromètre Orange-Terrafemina fin février, les Français estimaient ainsi à 57% que la surveillance généralisée des échanges sur Internet était justifiée, même si elle nuit gravement aux libertés individuelles.
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Les États Unis (USA) grand pays libre et démocratique que beaucoup envie avec son soit disant "miracle américain" vivent avec cette surveillance constante:


John Edgar Hoover, né le 1erjanvier1895 et mort le 2 mai 1972, a été le premier directeur du Fédéral Bureau of Investigation (FBI) du 10 mai 1924 à sa mort, soit pendant quarante-huit ans. Il est à ce jour celui qui est resté le plus longtemps à la tête d'une agence fédérale américaine, ayant servi sous huit présidents, de Calvin Coolidge à Richard Nixon. Après lui, un mandat de dix ans a été instauré pour le chef du FBI.


Cet homme fichait tout le monde du plus haut au plus petit citoyen US!


Mais ce pays en matière d'agence de renseignement et d'espionnage en tout genre a une panoplie bien développée:


La Central Intelligence Agency (CIA, «Agence centrale de renseignement»), fondée en1947par le National Security Act, est l'une des agences de renseignement les plus connues des États-Unis. Elle est chargée de l'acquisition du renseignement (notamment par l'espionnage) et de la plupart des opérations clandestines effectuées hors de ce pays


La National Security Agency (NSA, «Agence nationale de la sécurité») est un organisme gouvernemental du département de la Défense des États-Unis, responsable du renseignement d'origine électromagnétique Le 24 octobre 1952, le président Harry S. Truman signe un mémorandum classifié top secret qui ordonne une réorganisation des activités d'interception des télécommunications. 

La NSA est formellement créée sur ordre du secrétaire de la Défense le 4 novembre 1952 par renommage de l'AFSA (appelée aussi vulgairement grandes oreilles)


Tout ce monde espionne tout le monde les américains y sont habitués cela ne semble pas les déranger outre mesure (à noter que les Français anglais et européens font de même avec des agences MI 6 MI 5/ DGSE DCRI etc…)


Alors ne soyons pas hypocrite en France on ne fait que l'égaliser des faits existants et le français lambda qui n'a rien à se reprocher ne sera pas inquiété de toute façon la vie privée et la liberté individuelle ne sont que des mots pour bien pensant, regardez les paparazzis et la presse à scandale spécialisée dans les affaires douteuses, ils écoutent et espionnent à tout va!


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