Donald Trump remercie ses supporteurs après avoir remporté
au moins six États lors du Super Tuesday, le 1er mars 2016.
Monde
Super Tuesday: Ted Cruz bat Donald Trump en Alaska
ÉTATS-UNIS Hillary Clinton et Donald Trump ont pris un avantage, mais
l'affaire n'est pas (totalement) pliée...
Les résultats définitifs par États remportés:
- Donald Trump: 7 (Georgie, Alabama, Massachusetts, Tennessee,
Virginie, Arkansas, Vermont)
- Hillary Clinton: 7 (Georgie, Virginie, Tennessee, Alabama,
Arkansas, Texas, Massachusetts)
- Ted Cruz: 3 (Texas, Oklahoma, Alaska)
- Bernie Sanders: 4 (Vermont; Oklahoma, Colorado, Minnesota)
- Marco Rubio: 1 (Minnesota)
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Le casse-tête des délégués
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Chez les démocrates, cela semble
facile: les délégués sont attribués à la proportionnelle. Si 100 délégués
sont en jeu dans un État et que Hillary l'emporte avec 60% elle récupère 60
délégués et Sanders 40. Pour cette raison, le compte reste assez proche. Sauf
qu'il y a des "super délégués". Ces derniers ne sont liés à aucun
vote. Il s'agit de cadres du partis et d'anciens élus démocrates. En tout, ils
sont 712, contre 4.763 délégués. Près de 500 ont déjà dit qu'ils soutenaient
Clinton, ce lui donne un avantage décisif. Ils peuvent toutefois changer d'avis
jusqu'à la convention de cet été.
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Chez les républicains, pas de super délégués, le peuple décide. Sauf que
chaque État fonctionne différemment. Certains, surtout au début, à la
proportionnelle. Après la mi-mars, certains sont "winner takes all",
le vainqueur raffle tout (en Floride, notamment). Pour ce Tuper Tuesday, c'est
un mix de proportionnelle et de "prime au vainqueur" (comme au Texas
où le vainqueur remporte direct 35%).
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Nous raisonnons en comparant les
élections US aux nôtres, c’est totalement erroné, leur système électoral
compliqué avec ses courses aux primaires à grand spectacle et ce grand cirque
médiatique, ce qui d’ailleurs à produit dans l’histoire américaine l’élection
de présidents atypiques du style cowboy de cinéma ou marchand cacahuètes etc…
C’est avant tout une histoire d’argent,
car pour les candidats qui se présentent ou l’argent nerf de la guerre est
primordial dans ce pays super libéral qui en a fait une religion virtuelle !
Dans ce premier round habituel la
logique s’est réalisée, celui qui parle le plus et fort en faisant le plus de
vent médiatique, même s’il dit des inepties, arrive souvent bien placé, son
adversaire de qualité cette fois-ci à la notoriété et une femme ex ministre et épouse
d’ex président, ce qui est un avantage non négligeable (donc le choix final du candidat pour les républicains est bien plus hasardeux,
que pour les démocrates !)
Mais si on veut faire une comparaison
par exemple avec la France en 2007 N.SARKOZY avait enfoncé une porte ouverte et
en 2012, malgré ses shows à l’américaine (qui
lui ont couté des ennuis pas encore réglé) lors de sa campagne, il n’a pas
été réélu, quant à 2017 ce n’est pas fait du tout !
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