mardi 15 mars 2016

Notre système politique de cette V eme république et institutions sont à genoux l’incapacité de nos dirigeants et du monde politique français le démontre !

Politique

Loi travail: L'exécutif divise la contestation et cherche une majorité


NÉGOCIATIONS Manuel Valls a présenté une nouvelle version de la loi El Khomri...
 
Délicat numéro de funambule. « Nous avons modifié le texte initial et nous l’avons amélioré. Aujourd’hui, nous prenons un nouveau départ ». Manuel Valls a présenté ce lundi une version corrigée de la loi Travail auprès du patronat (Medef, CGPME, UPA), des syndicats (CFDT, CGT, FO, Unsa, CFTC, CFE-CGC) et des mouvements de jeunes.
Face à la gronde syndicale et étudiante, l’exécutif avait décidé d’agir en modifiant le texte. François Hollande aurait lui-même pris la plume ce week-end, afin de délivrer un « texte nouveau ». Pour convaincre les partenaires sociaux, l’exécutif a été contraint de lâcher du lest.

Des syndicats divisés

Le gouvernement a donc reculé sur les articles les plus contestés du projet de loi. Le barème qui devait plafonner les indemnités prud’homales, mesure-phare décriée, sera seulement « indicatif » et « sera une aide pour les juges prud’homaux, mais pas un carcan », a annoncé le chef du gouvernement.
Le retrait de cette mesure était une « condition sine qua non », pour la CFDT. Laurent Berger a jugé le texte comme porteur de « progrès pour les jeunes et les salariés ». Mais le secrétaire général de la CFDT était l’un des rares à avoir le sourire à l’issue des concertations. Pierre Gattaz, président du Medef, s’est dit « déçu » par ce recul, et François Asselin, dirigeant de la CGPME, a dit craindre une « réforme à l’envers ».
Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly a lui réitéré sa demande de retrait du projet. Même son de cloche à la CGT. Le secrétaire général Philippe Martinez a estimé que la mobilisation contre ce texte était « plus que jamais d’actualité ».

« Difficile d’éteindre un feu qu’on a allumé »

Et les jeunes ? L’Unef n’a pas été séduit par l’annonce de l’élargissement de la « garantie jeunes » et a indiqué poursuivre la mobilisation. Le syndicat étudiant sera rejoint jeudi par trois des principales organisations lycéennes mais pas par la Fage, qui a prôné « la poursuite du dialogue ».
Ces divisions symbolisent-elles l’échec de la synthèse si chère à François Hollande ? « Il est difficile d’éteindre un feu qu’on a allumé et de rétablir une confiance qu’on a méthodiquement sapée », grince le député frondeur Laurent Baumel à 20 Minutes.

Quelle majorité pour voter le texte ?

Le président du groupe socialiste à l’Assemblée Bruno Le Roux a assuré qu’il y aurait « une majorité de progrès » pour voter le projet de loi sur le travail. Le gouvernement semble déjà avoir perdu les voix de droite, qui a dénoncé par la voix de son porte-parole Guillaume Peltier, « les reculades » et « les renoncements » de l’exécutif.
Les socialistes restent eux divisés. Si Laurent Baumel reconnaît des évolutions « indiscutables » au texte, il assure que celui-ci « comporte toujours des régressions importantes de la condition salariale, comme la facilitation des licenciements économiques ou la prime à l’accord d’entreprise sur la branche ». Le député frondeur estime surtout que « le nouveau texte est inutile pour l’emploi et contraire à la vocation d’un gouvernement de gauche ». La synthèse reste donc en suspens.
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Diviser pour régner, ou tout au moins essayer de gouverner, ça ne marche pas, car déjà dès le départ de cette réforme, la méthode n’était pas bonne et les français n’ont plus confiance dans le pouvoir en place (gouvernement et président !)

De plus ce quinquennat Hollandais médiocre est sur sa fin et se termine sur un fiasco de plus !

Quel que soit cette révision du code du travail qui s’acheminera comme d’autres réformes sur un ersatz de lois de code travail inachevé qui avait besoin d’être revu dépoussiéré et en phase avec le marché du travail actuel, et notamment pour permettre de lutter contre le chômage endémique qui perdure en France depuis 30 ans !
Mais le plus grave vient de nos gouvernants un 1er ministre qui veut reformer et faire bouger l’inertie de notre société de français qui a peur de changer, malgré qu’elle demande le contraire, car consciente que l’on ne peut rester sur des systèmes datant de l’après dernière guerre et que notre pays à cause de çà végète, comme par exemple : nos syndicats obsolètes entre autres !

Et un président de notre république qui ne connait que le mot de synthèse, alors qu’il n’a toujours pas compris qu’on ne pouvait pas plaire à tout le monde et qui ne pense qu’à sa réélection (qui devient hypothétique à cause de ses échecs !)

Pour résumer quel que soit l’issue de cette loi sur le travail, nos dirigeants travaillent pour la droite qui n’aura qu’à « tirer les marrons du feu », et dira comme d’habitude, mais c’est nos prédécesseurs qui ont fait celle-ci !

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