Photo d'archives de Salah Abdeslam, diffusée le 15 novembre
2015 par la police française dans le cadre d'un appel à témoins. (Ce pauvre type n’est qu’un maillon
dans une chaine encore longue !)
Monde
Attentats de
Paris et Bruxelles: Les ratés s'accumulent côté belge
ENQUETE De nouvelles révélations démontrent que
d’énormes couacs sont venus parasiter l’enquête sur les attentats…
Les jours passent et
apportent leur lot de révélations. L’enquête ou plutôt les enquêtes concernant
les attentats du 13 novembre et de Bruxelles ne sont pas terminées, mais
des couacs sont déjà à dénombrer. Ce vendredi matin, La Dernière heure révèle un nouveau
raté de la police belge.D’après le quotidien, un policier de Malines, dans le nord de Bruxelles, avait notifié dans un rapport destiné à la cellule antiterrorisme l’adresse où a été interpellé Salah Abdeslam, suspect numéro un des attentats de Paris et de Saint-Denis, dès le 7 décembre… Soit trois mois avant son arrestation et alors même qu’il était recherché par toutes les polices européennes.
Le Comité P saisi
Dans son rapport, le
fonctionnaire précisait qu’un certain Abid habitant au 79 rue des Quatre-Vents,
à Schaerbeek, était très proche de Salah Abdeslam. Effectivement, le terroriste
présumé était logé chez la mère de son ami Abid Aberkan, qui a depuis été
inculpé pour participation à une organisation terroriste et recel de
malfaiteurs.Qui est Abid Aberkan ?
En découvrant vendredi dernier que Salah Abdeslam a été arrêté à l’adresse qu’il avait indiquée dans son rapport, le policier s’est étonné que l’interpellation n’ait pas eu lieu plus tôt. Le Comité P - équivalent à l’Inspection générale des services de police - a été saisi afin de découvrir pour quelles raisons le dossier est resté coincé à Malines et n’a jamais été transmis à la cellule antiterroriste.
El Bakraoui laissé en
liberté
Si le Comité P, après
enquête confirme la non-transmission du rapport, on peut estimer qu’il s’agit
d’un énorme raté de la police belge. Mais le travail de celle-ci n’est pas
le seul à être remis en cause. Il semblerait que la justice
belge ait elle aussi commis des erreurs. Toujours d’après La Dernière heure,
des déclarations
officielles turques tendraient à prouver que les autorités belges ont
laissé Ibrahim El Bakraoui, kamikaze de l’aéroport de Zaventem, en liberté
alors qu’il était signalé « à rechercher ».Le 15 juin 2015, cet ancien détenu de droit commun alors en liberté conditionnelle est intercepté par les Turcs à la frontière avec la Syrie. Les policiers le soupçonnent de chercher à rejoindre les rangs de Daesh et l’arrêtent. Arrivé en Turquie en ayant transité par l’aéroport de Schipol, aux Pays-Bas, El Bakraoui demande à être renvoyé vers ce pays. La diplomatie turque en informe la Belgique et les Pays-Bas par une note verbale, procédé habituel pour les affaires de terrorisme.
Un « combattant
terroriste »
En juillet 2015,
les Turcs affirment également avoir averti l’ambassadeur belge à Ankara
qu’Ibrahim El Bakraoui était « un combattant terroriste ». Si les
Pays-Bas indiquent avoir reçu une note verbale de la part de la Turquie, ils
expliquent que celle-ci ne contenait aucune information sur les raisons de son
expulsion… Ibrahim El Bakraoui est tranquillement arrivé aux Pays-Bas sans
aucun comité d’accueil policier et a pu quitter l’aéroport de façon tout à fait
normale.Le mois suivant, son assistant de justice a fait savoir qu’il était sans nouvelle de lui depuis mai 2015. Sa liberté conditionnelle est révoquée peu après et il est alors signalé à « rechercher ». Mais rien ne se passe. Ce n’est qu’après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, qu’Ibrahim El Bakraoui est enfin signalé comme appartenant à une filière djihadiste, d’après le ministre belge de la Justice. Invité sur une chaîne de télévision belge jeudi, celui-ci a d’ailleurs avancé une ligne de défense bien étrange : « Je comprends la colère et la frustration des gens, mais ce ne fut que l’un des auteurs, et même pas l’un des plus entreprenants. Il n’a pas été la cheville ouvrière dans ce cas. »
Quand on sait qu’il s’est fait exploser à l’aéroport de Bruxelles mardi matin et que lui son frère étaient liés à une planque ayant abrité Abdelhamid Abaaoud et Bilal Hadfi à Charleroi, les propos du ministre belge ont de quoi surprendre. Surtout si l’on se souvient d’un premier raté de taille pour les polices européennes : Abaaoud avait lui-même réussi à transiter par la Grèce pour rejoindre la Belgique avant d’être finalement mis hors d’état de nuire par le Raid le 18 novembre à… Saint-Denis, en France alors que tout le monde le croyait en Syrie.
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Il est facile de critiquer après coup,
mais le gros défaut de cette Europe endormie dans son confort de pays riches et
individualistes avec « ses
bien-pensants donneurs de leçons partisans du tout le monde est beau et
gentils » c’est de l’inertie, lenteur et il faut réagir fermement tout
de suite !
Depuis 2001 et nos guerres
moyen-orientales ratées et ces fameux printemps arabes inventions occidentales
et fiasco retentissant, car on n’a rien compris aux cultures de ces pays, tout
a été de mal en pis !
Maintenant avec ces attentats
gravissimes et ce dernier en Belgique petit pays qui s’est laissé déborder par
ces djihadistes islamiques, comme nous aussi en novembre avec des prémices bien
avant cette année 2015 !
On commence seulement à réagir déjà avec
« l’état d’urgence », mais ce n’est pas encore suffisant, il faut
accélérer le mouvement à l’intérieur, car infesté par ces dangereux criminels
et intensifier à l’extérieur en SYRIE, IRAK et
LIBYE et entrainer toute l’Europe
dans ce combat, sans état d’âmes, car c’est une guerre devenue mondiale et
nouvelle !
Et arrêter de bavasser, tergiverser pour
garder nos libertés de vivre, cela suffit, car cela ne fait que
commencer !
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