Monde
Mali: La
mission militaire européenne repousse une attaque terroriste à Bamako
MONDE Un des assaillants a été tué, deux autres
arrêtés...
Une attaque a eu lieu
ce lundi soir à l’hôtel Nord Sud du groupe Azalaï, à Bamako, a
confirmé l’ambassade de
France dans la capitale malienne. Ce bâtiment abrite la mission de
formation de l’Union européenne qui entraîne l’armée malienne (EUTM Mali).Des tirs, suivis d’échanges d’armes automatiques, avaient éclaté en début de soirée dans ce quartier huppé de la capitale malienne. « Il y a quatre personnes qui ont tenté de forcer notre barrage en tirant », a indiqué la mission militaire de l’UE.
Un assaillant tué
« Les militaires
de l’EUTM et les gardes qui assurent la protection du bâtiment ont
immédiatement riposté. Un des assaillants a été abattu », a déclaré le
ministre de la Sécurité intérieure Salif Traoré à la télévision dans la
soirée. Un membre des forces de sécurité maliennes a été légèrement
blessé, selon le ministère.« Deux suspects ont été interpellés. Ils sont en train d’être interrogés. Les opérations continuent sur le terrain », a annoncé le ministre sans autre indication, ajoutant que « les assaillants seraient entre deux ou trois », alors que la source de l’EUTM avait parlé de quatre, dont trois en fuite.
Des opérations de ratissage
Selon une source
militaire malienne sur place, « les opérations de ratissage se poursuivent
parce qu’un kamikaze serait dans les parages du quartier général de
l’EUTM ».L’hôtel, réquisitionné par la mission de formation européenne, est situé dans le quartier ACI 2000, à proximité de l’hôtel de luxe Radisson Blu qui avait été frappé le 20 novembre par un attentat djihadiste ayant fait 20 morts, outre les deux assaillants. L’attaque avait alors été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Des zones échappent encore
au contrôle des forces nationales et internationales
La vaste région du
nord du Mali était tombée en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
djihadistes liés à Al-Qaïda, après la déroute de l’armée face à la rébellion à
dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.Ces djihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés après l’intervention internationale, qui se poursuit actuellement. Mais des zones échappent encore au contrôle des forces nationales et internationales, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix entre le gouvernement, les groupes qui le soutiennent, et l’ex-rébellion, destiné à isoler définitivement les djihadistes.
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Le Mali
n'est pas sécurisé et même la capitale BAMAKO malgré la force militaire
française dans le nord ou AL QAIDA et
AQMI n'a pas perdu la main, c’est tout ce que l'on peut constater !
Depuis 2012 nos 3000 soldats aguerris
professionnels efficaces mais pas assez nombreux avec des moyens restreints
font cette guerre dans ce pays en grande partie désertique de
1240 192 km2 !
Après la fin de l’opération Serval et début de l'opération Barkhane (juin-août 2014) toujours en
cours, poursuite des opérations françaises et attaques djihadistes (février-mai
2015) et suite des attaques djihadistes après les accords de paix
(depuis juin 2015)
Résumé : on devait ne pas
y rester longtemps phrase habituelle maintes fois entendue de nos dirigeants on
y est encore et jusqu’à quand ???!
Et ce
malgré le « cocorico »
ridicule de victoire de F.HOLLANDE lors de la libération de TOMBOUCTOU, les
djihadistes et le terrorisme islamique perdure !
L'AFRIQUE
et les ex colonies françaises AOF/AEF coutent beaucoup d'énergie et de couts
financiers, à notre pays avec des résultats mitigés, sans beaucoup d'aide de
l'Europe comme d'habitude !
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