Le président
syrien Bachar al-Assad lors d'une interview avec l'Agence France Presse à
Damas, le 11 février 2016
Monde
Syrie: La
question du sort de Bachar al-Assad risque de bloquer les négociations à Genève
SYRIE L'issue des discussions, qui doivent
débuter lundi, reste très incertaine tant le fossé est grand entre le régime et
l'opposition...
L’opposition réclame
son départ ou sa mort, tandis que le régime refuse d’aborder la question. A la
veille des négociations sur la Syrie
prévues à Genève lundi, le sort du président Bachar al-Assad reste
l'une des principales pommes de discorde de ce conflit dévastateur, qui entre
le 15 mars dans sa sixième année.Assad se dit prêt à de «longs» combats
«Nous considérons que la période de transition doit débuter avec la chute ou la mort de Bachar al-Assad», a déclaré le négociateur en chef de l'opposition syrienne, le chef rebelle salafiste Mohammed Allouche. Pour lui, cette transition «ne peut pas commencer avec la présence de ce régime ou avec le chef de ce régime encore en place».
« Bachar al-Assad est
une ligne rouge »
L'ONU n'avait pas réussi à faire
démarrer les pourparlers début février. Cette fois, ce démarrage est rendu
possible par une trêve sans précédent entre armée et rebelles, initiée par
Washington et Moscou et globalement respectée depuis son entrée en vigueur le
27 février. Mais l'issue des discussions reste très incertaine tant le fossé
est grand entre le régime, soutenu par la Russie et l'Iran, et l'opposition
appuyée par les Occidentaux, en premier lieu les Etats-Unis, ainsi que la
Turquie et des pays arabes.Quelques chutes d'obus rompent le calme du premier jour de trêve
«Nous ne négocierons avec personne qui veut discuter de la présidence. Bachar al-Assad est une ligne rouge et si (les dirigeants de l'opposition) veulent continuer avec cette position, c'est mieux qu'ils ne viennent pas» à Genève, a lancé le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, lors d'une conférence de presse à Damas, avant que ne soient connues les déclarations de Mohammed Allouche.
Avant le lancement des discussions
intersyriennes, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a annoncé que des
observateurs russes et américains se pencheraient sur
les quelques violations de la trêve. Pour lui, les pourparlers de Genève
marquent «une étape cruciale pour une solution politique» du conflit qui a fait
plus de 270.000 morts, poussé à la fuite la moitié de la population et provoqué
une catastrophe humanitaire avec notamment une crise migratoire qui a atteint
les portes de l'Europe.
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Faisons
simple : Si depuis le début au lieu de tergiverser (enfin disons les grands pays occidentaux EUROPE, USA et en plus cet ONU
inutile qui ne sert à rien) puisqu'on s'est mêlé de ces "printemps dits arabes" idées
de démocraties à l’occidentale inapplicables en passant, car qui ne correspond
en rien à la culture de ces pays arabisants musulmans moyen orientaux on n'en
serait pas là !
Quant à la Syrie et son dictateur sanguinaire
BACHAR AL HASSAD 2eme erreur, car on a cru pouvoir l'abattre comme cet illuminé
de KADHAFI en Libye, mais là, il était beaucoup plus malin et éduqué, avec un
allié de taille la Russie !
Et même si un temps, 3 eme erreur, on pouvait
l'arrêter lors de l'utilisation des armes chimiques à l’initiative de la
France, B.OBAMA n'a pas voulu suivre et préférer pactiser avec les russes un
accord avec BACHAR AL ASSAD !
Bien sûr entre temps la situation s’est
envenimée et la Syrie subit une guerre civile sans précédent de différentes factions
djihadistes ou est venu en plus se greffer DAESH EI qui a augmenté la crise
Syrienne, sans oublier l’Irak fiasco américain!
Conséquence : une immigration galopante
vers l’Europe un terrorisme islamique grandissant dans le monde et « cerise sur le gâteau » BACHAR
AL HASSAD qui veut dicter des conditions de paix hypothétique à la coalition
U.E., USA, RUSSIE, TURQUIE ONU, etc. Pas de quoi être fier?!
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