mardi 29 mars 2016

Le parler vrai en France devient de plus en plus difficile, car on est englué par des bienpensants hypocrites de bobos à l’abri dans leur petit confort !

Panneau dans les rues de Molenbeek, à Bruxelles, le 18 mars 2016
Société

«Une centaine de Molenbeek en France»: Les propos de Kanner continuent de faire débat


RADICALISATION Dimanche le ministre des Sports avait alerté sur la situation dans une centaine de zones françaises...
« Il y a aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek ». La petite phrase prononcée dans le creux du dimanche de Pâques par Patrick Kanner, n’en finit pas de faire réagir. Dimanche soir, c’est Jean-Christophe Cambadélis, à l’unisson d’autres personnalités de gauche, qui a repris de volée le ministre des Sports, parlant de formule « discriminatoire » et estimant qu’il peut y avoir en France « des poches », « des immeubles » qui présentent des « problèmes » similaires à Molenbeek, épicentre du djihadisme belge, mais pas « des quartiers » entiers.
Ce dimanche, c’est la droite qui s’est saisie de la polémique, avec des avis divers. Sur France info, le député Les Républicains Hervé Mariton a jugé que le ministre posait un « diagnostic lucide sur une situation réellement dangereuse ». « La politique de la ville a été d’une très coupable naïveté. On a donné beaucoup d’argent pour des » grands frères « qui ont en réalité déstructuré le civisme davantage qu’ils ne l’ont structuré ». « Il ne faut pas faire d’amalgame » mais « les quartiers sortis de tout contrôle existent », a-t-il conclu, rappelant que gauche et droite partagent les responsabilités.
« Lucide », le mot a également été employé par Florian Philippot, le vice-président du FN. « C’est lucide et ce n’est pas stigmatisant », a-t-il insisté, expliquant : « Il y a des centaines de quartiers qu’on appelle des zones de non droit tenus par le « caïdat », les petits et les gros caïds, mais aussi de plus en plus les fondamentalistes, car ça s’imbrique, il faut bien financer l’un, et financer l’autre », a soutenu le numéro deux du FN.

«Pas crédible»

Mais Jean-Christophe Lagarde, président du parti centriste UDI, s’est dit lui « agacé » par la sortie du ministre, « parce que c’est le genre de formule qui débilise, qui mutile le débat politique français ». « Je ne crois pas du tout qu’il y ait des centaines de Molenbeek en France. (…) La vérité, c’est qu’on a des quartiers qui sont ghettoïsés ». Pour lui, Patrick Kanner a dit cela « sans doute pour faire parler de lui… Un ministre inconnu qui arrive ainsi à la Une de l’actualité ».
Raphaël Logier, sociologue du fait religieux interrogé par France info ce lundi juge que cette déclaration n’est « pas crédible ». « Ce n’est pas crédible d’annoncer des chiffres de ce genre, qui relèvent plus d’une politique de l’emblème que du sérieux que l’on attendrait des déclarations d’un représentant de l’Etat. D’un côté, on parle de communautarisme, d’un autre côté on parle de chômage, de problèmes économiques », explique Raphaël Liogier.
Amar Lasfar, le président de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), dit lui être « d’accord » avec Patrick Kanner. « Il y a des phénomènes de radicalisation partout, pas uniquement dans un certain nombre de quartiers », a-t-il précisé, tout en regrettant une déclaration de nature à « stigmatiser », parce qu'« on ne peut pas réduire Molenbeek à Salah Abdeslam », le 10e homme des attentats parisiens de novembre, arrêté dans sa commune le 18 mars.
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Pour une fois qu’un ministre de gouvernement (essaie de parler vrai) d’appeler un « chat un chat » ou de jeter un « pavé dans la mare ou dans ce marigot », et même si cela est peut être exagéré sur le nombre, il est évident que tout le monde connaît ces zones que l’on appelle aussi quelquefois de non droit !

Et notamment les citadins de nos grandes villes ou agglomérations de banlieues et mêmes quartiers et cela s’étend aussi aux petites villes de province que l’on croyait épargnée !

Depuis 30 ans cette situation se dégrade par les trafics divers, la délinquance, la violence et le communautarisme augmente ou vient se greffer ces nouveaux problèmes de prosélytisme religieux qui indirectement alimente un djihadisme islamique rampant !

Car tous les gouvernements de tous bords (droite/gauche) qui se sont succédés et malgré des politiques de la ville et des ministres nommés pour cela, non rien amélioré tout en engloutissant pourtant des sommes importantes pour régler ces problèmes !
Alors au lieu de s’offusquer et d’employer des mots (tabou) comme amalgame, ou tout mettre sur le chômage, il faut désigner nommément les responsables et les raisons objectives (même si çà choque la kyrielle de donneurs de leçon) il faut agir et soutenir activement entre autre, les associations qui font le travail de terrain avec peu de moyen que l’état ne leur donne pas et faire le ménage ou il faut, même en activant notre justice, force de l’ordre et code pénal avec plus de rigueur quand il le faut !

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