Grande-Synthe
: les migrants s'installent dans le camp de MSF
Le nouveau
centre d'accueil pour migrants, édifié en moins de deux mois par Médecins sans
frontières, peut accueillir jusqu'à 1 500 personnes.
Situé au lieu dit
"La Linière", une ancienne exploitation agricole acquise par la
ville, encadrée par l'autoroute Dunkerque-Calais et une voie ferrée, le
nouveau centre d'accueil pour migrants a été édifié en moins de deux mois par
Médecins sans frontières (MSF). Ce camp, constitué de plus de 200 cabanons en
bois, est aux normes internationales du Haut Commissariat aux réfugiés
contrairement à celui de Basroch qui était en zone inondable. Il peut
accueillir jusqu'à 1 500 personnes.
La
même logistique que les Vieilles Charrues
Selon Le Monde, c'est l'association Utopia
56, qui aurait été choisie par la mairie pour gérer les services (branchements
électriques, cuisines), quand une autre association s'occupera des sanitaires.
Les bénévoles d'Utopia 56, également présents à Calais, assurent
notamment la logistique du festival des Vieilles Charrues en Bretagne.Le déménagement du camp de Basroch a débuté peu après 10 heures, lundi 7 mars, sous le regard d'une poignée de journalistes, confinés à l'extérieur du camp. "La mairie voudrait que ce déménagement dure trois jours, ça semble assez court. On va se laisser le temps de voir comment ça va se passer", a précisé Angélique Muller, coordinatrice chez MSF, à l'Agence France-Presse.
Une
facture de 3,1 millions d'euros
MSF a dépêché sur
place une vingtaine de membres du personnel ainsi qu'une centaine de bénévoles.
Là où l'État avait mis 5 mois et déboursé 15 millions d'euros pour installer
132 conteneurs en marge de la "jungle" de Calais, MSF a édifié 213
abris chauffés "en dur" pour 2,6 millions d'euros. L'appui de la
commune qui met à disposition le terrain et a dépêché des techniciens
municipaux pendant plusieurs semaines se chiffre à 500 000 euros.La ville espère désormais que le gouvernement honorera la promesse faite en décembre 2015 par Bernard Cazeneuve à Damien Carême, maire (EELV) de Grande-Synthe. "Le ministre de l'Intérieur nous avait indiqué que l'État assumerait sa part en remboursant notre collectivité des frais engagés", confiait M. Carême au Point.fr, début janvier.
Pour l'heure, la préfecture de région se contente de rappeler que le "nouveau" camp de Grande-Synthe n'a pas vocation à être pérenne.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Comme par exemple comme ceux fait en
Afrique du sud créé par Nelson Mandela pour offrir un logis décent aux
déshérités baptisés " boites
d’allumettes" ?
Après la chute l’apartheid !
Après la chute l’apartheid !
(Et on sait ce veut dire
le provisoire qui dure longtemps ..!)
Jdeclef07/03/2016 15h16
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire