Fillon aux frondeurs : "Vous m'aidez ou me
compliquez la tâche ?"
Devant les députés LR, le candidat de la droite a réaffirmé
le maintien de sa candidature. Pour lui, il n'existe "pas de solution
alternative".
François Fillon
n'entend rien lâcher. Mardi 14 février, il a de nouveau exclu devant les
députés LR
tout retrait de sa candidature à la présidentielle qui « créerait une
crise majeure » et martelé « qu'il n'y avait pas de solution
alternative », selon des participants à la réunion de groupe LR à
l'Assemblée.Un retrait engendrerait « une crise majeure » avec un risque « d'effacement » de la droite durant cette campagne présidentielle, a affirmé François Fillon lors de cette réunion où il a rejeté l'idée de réunir un bureau politique, réclamé par certains parlementaires LR, pour en débattre.
L'appel de Fillon
« Honnêtement,
ça serait peut-être plus facile pour moi personnellement et ma famille de ne
pas être dans cette compétition aujourd'hui. Cette décision (de rester), je
l'ai prise, je ne reviendrai pas dessus », a lancé le vainqueur de la
primaire de la droite. « Je suis harcelé par la presse nationale. J'ai le
harcèlement judiciaire. Je ne voudrais pas avoir en plus le harcèlement parlementaire
parce que ça va commencer à devenir difficile (...) Moi, j'ai besoin que vous
m'aidiez », a-t-il encore exhorté les députés LR.« Maintenant, chacun prend ses responsabilités. La question, c'est est-ce que vous m'aidez ou est-ce que vous me compliquez la tâche ? » a ajouté l'ancien Premier ministre alors que certains parlementaires, notamment des sarkozystes, lui ont demandé de réunir le bureau politique des Républicains et jugent qu'il est désormais « impossible de faire campagne » pour François Fillon sur le terrain.
Selon des parlementaires présents, « 90 % des députés » qui assistaient à cette réunion ont toutefois exprimé « des messages d'union et de soutien ».
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Ce Mr « chrétien » qui s’affiche « prêchi prêcha » en tout état de cause n’est pas net,
c’est une évidence, il a profité d’un système à outrance qui s’est retourné
contre lui !
Son manque de franchise au départ de
cette affaire « Pénélope gâte » et les zones d’ombres qui figurent
encore, F.FILLON n’a pas à s’étonner de la méfiance d’une partie de la droite à
son endroit lui qui a donné des leçons de probité et moralité au vue de ce que
l’on a appris dans son propre camp !
Plus que jamais c’est les électeurs qui
trancheront et ce n’est pas si mal plutôt que d’enfoncer une porte ouverte que
la droite LR croyait acquit !
Jdeclef 14/02/2017 13h21
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