samedi 25 février 2017

Cette gauche est « cul par-dessus tête » et se complait dans ses divisions puériles de suicide politique collectif !

Neumann - Hamon, Mélenchon, Jadot, Laurent… Mais qu'est-ce qu'ils attendent ?

Marine Le Pen semble assurée d'accéder au second tour de l'élection présidentielle. Pendant ce temps-là, la gauche se perd dans d'interminables discussions.

Depuis des mois, tous les instituts de sondages, sans exception, donnent Marine Le Pen largement en tête au premier tour de l'élection présidentielle : entre 25 et 28 %. Depuis des mois, ils expliquent que, en réalité, tous les autres candidats ne concourent que pour la deuxième place. Depuis des mois, ils indiquent que le candidat socialiste et celui de la gauche radicale seraient disqualifiés pour la finale. Depuis des mois, des responsables politiques, de gauche comme de droite, insistent sur le fait que la patronne du Front national serait possiblement aux portes du pouvoir et qu'elle pourrait gagner en mai prochain. Et alors ?

Discussions interminables

Et alors, depuis son écrasante victoire à la primaire de la gauche, Benoît Hamon négocie avec l'écologiste Yannick Jadot et avec le communiste Pierre Laurent. Un mois que ça dure ! Avec le premier, il a enfin obtenu gain de cause (au prix d'une quarantaine de circonscriptions, dont un tiers gagnables) : Jadot (entre 1 % et 2 % dans les sondages) retire sa candidature – retrait qui doit encore être validé par les électeurs de la primaire écologiste. Un mois pour y parvenir ! Comparé à l'alliance scellée en 24 heures chrono par Emmanuel Macron et François Bayrou, c'est long, très long. Avec le second, Pierre Laurent, rien n'est sûr et les discussions continuent. Pour combien de temps encore ?
De même, depuis un mois, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon mettent en scène leur dialogue de sourds. « Benoît avait promis de m'appeler… Non, c'est la faute de Jean-Luc… Appelle-moi, Benoît… Je suis libre dimanche… » Heureusement que le ridicule en politique ne tue pas. Et tout ça pour quel résultat ? Hamon et Mélenchon ont, paraît-il, promis de se voir, mais comme aucun des deux n'a l'intention de se retirer au profit de l'autre…
Un mois de négociations, donc, pendant lequel, malgré l'urgence, malgré la gravité de la situation politique, malgré le risque FN agité par tous, la gauche a délibérément mis sa campagne entre parenthèses.

Des ministres indécis

Et que dire des poids lourds du Parti socialiste, élus, ministres, qui eux aussi devraient faire campagne jour et nuit pour éviter le pire ? Six ministres rencontrés cette semaine et tous, oui tous, hésitent encore entre Hamon et Macron. Inouï ! « Quand Benoît aura fini de faire le rassemblement avec les Verts et le PC, il trouvera peut-être cinq minutes pour rassembler les socialistes ! » me disait l'un d'eux. En vérité, ils attendent de voir lequel, de Hamon ou de Macron, sera le mieux placé pour accéder au second tour et battre Marine Le Pen. Laquelle, pendant ce temps, continue de progresser inexorablement dans les enquêtes d'opinion !
À leur décharge, il faut dire que le président de la République donne le mauvais exemple. Non seulement il n'a pas voté à la primaire, non seulement il n'a pas défendu son ancien Premier ministre Manuel Valls, mais un mois après le verdict, il n'a toujours pas dit clairement s'il soutenait ou non Benoît Hamon. Pourquoi les ministres seraient-ils plus royalistes que le roi ? Du coup, ils attendent, l'arme au pied, pendant que Marine Le Pen engrange et engrange encore…
Il est de bon ton, à gauche comme à droite, de railler l'ego surdimensionné de François Bayrou. Il n'empêche : le leader du MoDem, qui dit avoir agi par « abnégation », a fait un choix courageux. « Il n'avait pas le choix », rétorquent ses détracteurs. Admettons. Mais Mélenchon, Hamon, Jadot et les communistes ont-ils le choix ? Peut-être attendent-ils un électrochoc ? Un sondage, par exemple, qui démontrerait que Macron, flanqué de son nouvel allié Bayrou, totalise autant d'intentions de vote que Mélenchon et Hamon réunis ? À moins qu'ils ne s'évertuent à donner raison à Manuel Valls auquel ils reprochaient naguère d'avoir théorisé « les deux gauches irréconciliables »…
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Ces leaders à égo ridicules et pitoyables montrent bien leur incapacité à gouverner et même à avoir la stature de chefs d’états (qu’ils confondent hélas avec des monarques d’un autre temps !)

Aucun ne méritent d’être président, mais le pire est peut-être que les autres ne sont pas meilleurs, tant pour certains se prenant pour des messies sauveurs dépassés par leurs ambitions exclusivement personnelles !

Depuis 30 ans cette classe politique de tous bords c’est délitée dans une médiocrité lamentable et la facilité jusqu’à un président pleutre qui a jeté l’éponge avant l’échéance du jamais vu dans une V eme république créée par de GAULLE qui doit se retourner dans sa tombe, s’il voit cela !

Dans cet aéropage de vieux politiciens sclérosés par la politique, il y a peut-être une nouveauté, pas parfaite, mais qui a le mérite de vouloir faire autre chose en nivelant ces courants bi partis droite/gauche et leurs satellites et ses alternances bidon éternellement vouées à l’échec !

E.MACRON seul nouveau ? Cet électron libre qui veut essayer de prendre ce qu’il reste de bon dans les cendres de ces courants droite/gauche etc. et essayer de les réunir, il faut l’essayer, ce qui ne veut pas dire l’adopter, mais pas pire que de reprendre les mêmes archi connu depuis des décennies, mais là, il faut tenir compte de la versatilité des français qui n’a pas diminué au fil de ces années et qu’ils prennent simplement ce courage qui leur manque en oubliant les extrêmes, les médias et leurs sondages et les belles promesses totalement utopiques, voire malhonnêtes faites par certains pas nets eux-mêmes !


Jdeclef 25/02/2017 13h55

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