Politique
Affaire Fillon:
François Fillon déclare avoir conseillé Axa et relance les soupçons de conflit
d'intérêts
SOUPCONS
François Fillon a déclaré lundi que sa société de
conseil avait effectué une mission pour Axa...
Une « opération transparence » qui soulève de nouvelles questions. François Fillon a dévoilé lundi lors d’une conférence de presse quelques-uns des clients de sa société 2F Conseil. « J’ai donné des conférences dans de nombreux pays et j’ai conseillé des entreprises. Parmi elles, il y a l’assureur AXA, la société Fimalac et la banque ODDO. J’ai fait partie du conseil de surveillance du cabinet Ricol et Lasteyrie, puis j’y ai exercé en tant que senior adviser ». Cet aveu a relancé les accusations de conflit d’intérêts autour des activités de conseil du candidat LR à la présidentielle, trois de ces entreprises ayant pour point commun d’être ou d’avoir été dirigées par des personnalités proches de François Fillon.
«2F Conseil», la très discrète et lucrative société de conseil de François Fillon
Henri de Castries, ex-PDG d’Axa et proche de Fillon
« De
mi-2012 à mi-2014, 2F Conseil a facturé des missions de conseil stratégique sur
des sujets européens et internationaux », répond l’assureur, qui, contacté
par 20 Minutes,
refuse de réagir aux accusations de conflits d’intérêts. Selon l’Argus de l’assurance, François Fillon a notamment
travaillé sur les négociations sur la directive européenne Solvabilité
2,
une réforme imposant aux assureurs européens de disposer d’un
capital minumum de colvabilité, entrée en vigueur le 1er janvier 2016.
A l’époque où François Fillon a
travaillé pour Axa, le PDG de l’assureur était Henri de Castries,
qui a officiellement affiché
son soutien au candidat le 17 janvier dernier.
Cette information a fait réagir
Yannick Jadot et Marine Le Pen ce mardi. « Quand on travaille pour la
société Axa et qu’on commence sa campagne en disant » on va dérembourser
une partie des soins « là aussi, je considère qu’il y a des conflits
d’intérêts », a dénoncé le candidat écologiste sur Europe 1, qui demandait
déjà à François Fillon de dévoiler les clients de sa société en décembre dernier. « On ne peut pas intervenir en
même temps comme lobby pour un intérêt privé et en même temps comme législateur
censé défendre l’intérêt général », a-t-il ajouté.
« On
peut lâcher des mots qui font mal comme le fait Yannick Jadot, et profiter de
la situation politique. Mais quand on parle de conflits d’intérêt, il faut
caractériser les choses, et pas seulement balancer des boules puantes. François
Fillon était à l’époque député, je ne vois pas où il y a conflit d’intérêt »,
répond le député LR Benoist Apparu.La candidate du Front national a souligné que « le programme de M. Fillon (…) comme par hasard va exactement au bénéfice des grandes compagnies d’assurances puisqu’il s’agit en réalité de permettre aux mutuelles de prendre la place de la Sécurité sociale ».
Députés, patrons, conseillers... Qui fait partie de la galaxie de François Fillon?
Une réforme santé favorable aux assureurs ?
Le
programme de François Fillon pour la primaire prévoyait en effet
que l’Assurance-maladie soit recentrée sur les « gros
risques », c’est-à-dire sur les « affections graves ou de longue
durée » et que « l’assurance privée » prenne en charge
« le reste », soit les « petits risques ».Un projet qui lui avait déjà valu d’être surnommé « le candidat des assureurs contre la Sécurité sociale » par Jean-Luc Mélenchon, le 7 décembre dernier. La ministre des Familles, de l’Enfance et des droits des femmes Laurence Rossignol avait estimé le 1' décembre sur LCP que François Fillon « est proche du milieu des assurances, incontestablement, or il y a des intérêts ». Les dernières déclarations du champion de la droite risquent de relancer le débat.
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Si F.FILLON n'est pas totalement pourri
comme certains l'affirme, mais il a bien profité d'un système poreux, pas ou
peu encadré qui favorise tous les politiciens élus, pour autant il n'est pas
honnête, ni blanc comme neige !
Il faut savoir si les français vont
encore accepter un président qui n'est pas très net ?
Comme N.SARKOZY son
ex patron qui s'entourait de politiciens douteux dont certains sont déjà
condamnés d'ailleurs !
Les français ont la possibilité de ne pas
rependre les mêmes qui sortent du même moule ils feraient bien d’y réfléchir
pour une fois que l’un d’eux s’est fait piégé avant l’élection à la présidence !
Car Ils ont d’autre choix qu’un
président par défaut semblant moins pire, on a déjà commis cette erreur en
2012 !
Mais qu’ils ne viennent pas se plaindre
après s’ils se trompent ?!
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