jeudi 16 février 2017

Cela parait logique, il y a trop de flou dans les éléments fournis et sa défense !

Le parquet national financier a ouvert une enquête pour détournements de fonds publics et abus de biens sociaux suite aux soupçons d'emplois fictifs de Penelope Fillon.

Le parquet national financier va poursuivre son enquête. Mercredi 15 février, le rapport de la police concernant l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs de Penelope Fillon a été remis au parquet national financier (PNF). Le parquet a annoncé ce jeudi qu'il n'envisageait pas « en l'état » de classement sans suite.
« Les nombreux éléments déjà recueillis ne permettent pas d'envisager, en l'état, un classement sans suite de la procédure », a indiqué le parquet dans un communiqué, ajoutant que « les investigations vont se poursuivre ». Le PNF a ouvert le 25 janvier une enquête préliminaire pour détournements de fonds publics et abus de biens sociaux à la suite de soupçons d'emplois fictifs de l'épouse de François Fillon, le candidat de la droite à la présidentielle.

Vers une mise en examen ?

Deux options restent donc offertes au ministère public : citer directement des protagonistes devant un tribunal correctionnel ou ouvrir une information judiciaire en confiant la poursuite des investigations à des juges d'instruction, seuls habilités à placer un acteur du dossier sous le statut intermédiaire de témoin assisté ou à prononcer d'éventuelles mises en examen. L'ancien Premier ministre, dont la campagne est plombée par cette enquête, s'est engagé à se retirer de la course à la présidentielle en cas de mise en examen.
Au cœur des investigations, les postes occupés par Penelope Fillon comme assistante parlementaire de son mari et de son suppléant, Marc Joulaud. Sur environ 15 ans, de 1986 à 2013 avec plusieurs interruptions, elle a perçu 680 380 euros nets.

Une enquête « illégale »

L'enquête porte également sur l'emploi de Penelope Fillon comme salariée de La Revue des deux mondes de mai 2012 à décembre 2013, dont le propriétaire, l'homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière, est un proche de François Fillon. Autre sujet d'investigations, les emplois d'assistants parlementaires de deux enfants du couple, Charles et Marie Fillon, auprès de leur père quand ce dernier était sénateur de 2005 à 2007.
En trois semaines, les enquêteurs ont enchaîné les auditions des principaux acteurs de l'affaire, notamment les époux Fillon et leurs deux enfants, Marc Joulaud, plusieurs anciens collaborateurs du député, Marc Ladreit de Lacharrière et le directeur à l'époque de La Revue des deux mondes, Michel Crépu. Pour les avocats du couple Fillon, cette enquête est « illégale » car le délit de détournement de fonds publics ne peut, à leurs yeux, concerner un parlementaire.
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Faisons simple il n'est pas sorti de l'auberge, c'est le mieux qu'il puisse avoir, car des zones d'ombres persistent !

Dès le début, il n'a pu fournir rapidement des éléments de preuve du travail de son épouse que ce soit comme attachée parlementaire ou pendant ses prestations privées à la revue des deux mondes (sans compter les travaux de ses enfants...etc)

Il y a des zones d'ombres ne serait-ce que dans les financements importants de ces soit disant travaux d'assistance parlementaires ?!

Si tout avait été net, il aurait fournis illico, toute preuve le disculpant, lui et son épouse au minimum, il a dissimulé des éléments peut être douteux ?

Ce personnage ne dit pas toute la vérité et donne des leçons de probités et morale cela fait beaucoup à avaler !?

Rien que pour cela il n'est pas fiable ? 

Se réfugiant derrière un système sans gardes fou qui protège notre classe politique française de tous bords !


JDECLEF 16/02/2017 11H43

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