vendredi 17 février 2017

Cet apprenti politicien est un peu « un éléphant dans un magasin de porcelaine » !

Colonisation : la défense d'équilibriste d'Emmanuel Macron

VIDÉOS. Dans une vidéo publiée sur le site de son mouvement et sur RTL, le candidat est revenu sur sa position au sujet de la colonisation en Algérie.

Mercredi, alors en déplacement en Algérie, Emmanuel Macron s'est illustré avec des propos sur la colonisation. « C'est un crime. C'est un crime contre l'humanité. C'est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l'égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes », a-t-il déclaré sur Echorouk News. Des propos qui ont déclenché des protestations de la part de la droite et de l'extrême droit. Devant ces débuts de polémique, les soutiens du candidat se sont lancés dans des explications un peu confuses entre « erreur de terminologie » et justification juridique.
LIRE aussi « Crime contre l'humanité » : Emmanuel Macron a-t-il parlé trop vite ?
Finalement, jeudi dans l'après-midi, c'est donc Emmanuel Macron lui-même qui a pris la parole sur le sujet. « Sommes-nous aujourd'hui condamnés à vivre à jamais dans l'ombre de ce traumatisme pour nos deux pays ? » commence le candidat, drapeaux français et européen dans le dos, sur une vidéo au style très présidentiel, intitulée Colonisation : le courage de dire les choses et postée sur le site d'En marche !. Il assure tenir un « discours de vérité et de complexité », sans pour autant reprendre le terme contesté de « crime contre l'humanité ». Il rappelle aussi que ses propos n'étaient pas destinés « aux anciens combattants » qui sont « les enfants d'un État qui doit assumer ses responsabilités ».

Ni « repentance » ni « refoulé »

L'ancien ministre de l'Économie se lance ensuite dans un exercice d'équilibriste entre une « responsabilité » devant laquelle « il ne faut pas se dérober » et « la colonisation [qui] a introduit une modernité par effraction […] des dizaines de milliers d'instituteurs, de médecins, de fermiers ont beaucoup donné à l'Algérie ». Emmanuel Macron revient aussi sur les pieds-noirs, « victimes de la politique algérienne de la France » et les Harkis « victimes de la trahison de l'État français ». Le candidat à l'élection présidentielle se veut « sans repentance […], mais sans refoulé aussi » tout en se défendant d'être un des « responsables politiques qui aujourd'hui cherchent à instrumentaliser notre histoire ».
 Après les propos de Macron, la colonisation s'invite dans la présidentielle
Invité sur RTL, en fin d'après-midi, Emmanuel Macron a déclaré qu'il irait « voir les associations des anciens combattants, j'irai voir toutes les associations qui ont été choquées par mes propos pour leur expliquer leur complexité. » Il est aussi revenu sur le terme de « crime contre l'humanité » arguant que son idée n'était « pas de comparer à la Shoah ou au génocide arménien ce qui s'est passé dans la guerre d'Algérie. » Le candidat a aussi invoqué l'argument juridique, avancé par le secrétaire général d'En marche !, Richard Ferrand, plus tôt dans la journée. « En 2010 la France a transposé le traité de Rome dans son droit [...] elle a élargi la définition du crime contre l'humanité dans notre droit français... Juridiquement, aujourd'hui, ces crimes seraient condamnés au titre de la loi française comme crime contre l'humanité. » Il a néanmoins préféré l'expression de « crimes contre l'humain ».

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L’après-guerre mondiale a bouleversé ce colonialisme !

Alors servir de ce terme des colonies anciennes pour des idées politiciennes est désespérant quelque soient les partis ou leaders qui les formulent en campagne électorale est de la basse politique de caniveau !


Mais de toute façon cette campagne présidentielle de 2017 est plus que médiocre de par des candidats de peu de qualité quel qu’ils soient et n’augure rien de bon pour les 5 années à venir de la gestion du pays ! 

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