mardi 18 mai 2021

A force de vouloir tout réformer ou supprimer de ce qui a été fait avant, qu'il n'arrive par accident électoral dû à notre système de vote à 2 tours qui se termine toujours par une pauvre majorité qui n'en n'est pas une vraie pour celui arrivé en tête !

 

Coignard – Macron, déconstructeur de la haute fonction publique

CHRONIQUE. Après la « déconstruction » de l’histoire, Emmanuel Macron met en œuvre celle de la haute fonction publique. Non sans maladresse et ambiguïté.

Après les tribunes de militaires, les pétitions de hauts fonctionnaires. Le 6 mai dernier, 131 membres de l'Inspection générale des affaires sociales publiaient dans Le Monde un texte de protestation contre la suppression annoncée de leur corps, ainsi que de ceux de deux autres inspections générales : des finances, rattachée à Bercy – dont Emmanuel Macron est issu –, et de l'administration, qui dépend du ministère de l'Intérieur. Les préfets n'ont pas encore fait état publiquement et collectivement de leur mécontentement, mais leur indignation n'a pas baissé depuis que Jean Castex a annoncé, le 6 mai aussi, la fin du corps préfectoral.

Il s'agit de « fonctionnaliser » ces missions, pour reprendre le vocabulaire technocratique stéréotypé qu'emploie sans modération la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin. Cette diplômée de HEC semble convaincue que pour être efficace, excellent et performant, trois de ses adjectifs préférés, il faut souvent changer de job, afin d'être « challengé ». Sinon, on se contente de profiter d'une « rente à vie ».

Amélie de Montchalin : « Nous voulons faire des préfets les garants des réformes »

Bonnes questions, mauvaises réponses

Il n'est pas sûr, à l'écouter disserter, que la ministre ait réellement connaissance de la manière dont travaillent, par exemple, les membres de l'Igas. Ils réalisent des missions complexes, qui exigent d'être insensibles aux pressions, parfois insistantes, des différentes forces en présence, qu'elles soient politiques, économiques ou hiérarchiques. Une fois « fonctionnalisés », les inspecteurs ne seront plus à l'abri d'une décision arbitraire. Ils s'obstinent à enquêter sur un sujet qui gêne le pouvoir en place ? Ils seront jugés « non performants », et transférés dans une autre administration.

Quant au corps préfectoral, il semble pour le moins incohérent de le supprimer au moment où l'autorité de l'État, qu'il incarne, a le plus grand mal à s'affirmer, et où l'exécutif a mis en vedette le « couple maire-préfet », tout en maltraitant à tour de rôle l'un et l'autre.

L'exécutif, en vérité, propose de mauvaises réponses à de bonnes questions. Est-ce que l'entrée dans les grands corps dès la sortie de l'ENA, ou de l'institut qui lui succédera doit être abrogée ? Oui, mille fois oui, pour que chacun fasse d'abord ses preuves sur le terrain opérationnel. Est-ce que l'inspection des finances, pour ne pas la nommer, sert trop souvent de rampe de lancement à de belles et lucratives carrières dans le secteur privé ? Oui, bien sûr que oui. Mais différer de quelques années l'arrivée d'un haut fonctionnaire dans ce corps réduit les risques de pantouflage, qu'il suffit par ailleurs d'encadrer plus sévèrement. Est-ce que l'apport de profils différents est souhaitable, dans les inspections générales comme dans la préfectorale ? Oui, assurément, oui. Encore faut-il éviter le favoritisme, voire le népotisme, qui a trop souvent sévi quand il fallait intégrer des personnalités au « tour extérieur ».

Suppression de l'ENA : comment l'État va gérer la carrière des hauts fonctionnaires

Le 26 mai, donc, un projet d'ordonnance sera présenté en conseil des ministres pour se substituer au texte en vigueur depuis octobre 1945. Il faut espérer qu'il n'est pas inspiré par de banales considérations d'opportunité, comme vouloir montrer à peu de frais que les réformes continuent, ou encore « punir » une haute administration parfois jugée défaillante pendant la crise sanitaire, alors que les politiques sont les premiers responsables d'un empilement bureaucratique ingérable.

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Et surtout quand on revoit l’opposante toujours la même qui bien sûr ne sera pas élue sauf miracle, car trainant une étiquette politique extrême droite dont beaucoup de français ont peur et qu’ils ont déjà fait cette expérience hasardeuse en 2002 qui est bien restée en mémoire !

Pour supprimer l’ENA et réguler les nominations de hauts fonctionnaires nos concitoyens sont forcément d’accord, car selon le commun des mortels français lambda ces fonctionnaires sont à 1000 lieues des préoccupations du quotidien des français qu’ils ignorent et, sans compter des administrations kakaiennes qui les noient sous des monceaux de paperasses souvent inutiles et difficiles à utiliser ou même à comprendre !

Mais Mr MACRON parce que dans presque 1 an va se représenter à l’élection présidentielle continue à se moquer des français gogos, car on ne réforme pas rapidement les fonctionnaires et surtout les administrations qui en découlent dirigés par des ministres qui ne font que passer, donc qui ne connaissent à peu près rien sur leur fonctionnement au plus près des français !?

Donc cela est une promesse de plus qui ne pourra être tenue, car au mieux il aurait fallu faire ces reformes au début de son quinquennat, il faudrait donc enfin que notre président cesse de se moquer des français et surtout qu’il n’argumente pas ce retard de décision à cause de la crise sanitaire qui remonte à 15 mois !?

Nos présidents surtout ceux des derniers quinquennats sont des réformateurs mais sur le papier pas dans les actes pour vraiment agir et les français devraient enfin le comprendre avant de voter !

Jdeclef 18/05/2021 13h04


1 commentaire:

  1. Ca y est les modérateurs bornés du point ont encore frappé il ne valent pas mieux que ces hauts fonctionnaires car toutes vérités ne sont pas bonnes à dire dans notre pays ou la liberté d'expression est inscrite dans notre constitution comme un droit que certains ne respectent pas ce qui est pitoyable et qui devrait eux être sanctionnés car notre pays est encore libre n'en déplaisent à ces messieurs !

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