Avignon :
un policier tué par balle, le suspect en fuite
Une
cinquantaine d’enquêteurs sont mobilisés et des renforts sont attendus dans les
heures qui viennent, selon les informations de BFMTV.
Un
policier a été tué par balle mercredi près d'un point de deal à Avignon par un
tireur en fuite. Ce drame survient alors que l'exécutif a érigé la lutte contre
les trafics en priorité et que l'insécurité s'annonce comme un thème majeur de
la campagne présidentielle. Sur Twitter, le Premier ministre Jean Castex a
affirmé : « Tout est mis en œuvre pour que cet acte odieux ne reste
pas impuni. » Un homme soupçonné d'avoir été présent mercredi soir à
Avignon près du point de deal où le policier a été tué lors d'une
intervention a été interpellé jeudi dans le cadre de l'enquête, a-t-on appris
de source policière.
Un communiqué du ministre de l'Intérieur précise que le policier décédé et
son équipage avaient été requis vers 18 h 30 « pour un
attroupement sur la voie publique autour d'un point de deal ». Arrivé sur
les lieux, l'équipage aurait décidé de contrôler le groupe de personnes
présentes sur place et c'est au cours de cette intervention que l'un des
individus aurait fait feu « à plusieurs reprises » sur le
fonctionnaire de police.
Les autres policiers présents ont riposté, sans pouvoir
interpeller l'auteur des tirs, qui serait parvenu à prendre la fuite « en
trottinette », a précisé une source policière. « Un de nos collègues
a interpellé l'acheteur, le second s'est occupé du vendeur, et c'est à ce
moment-là que cet individu, avec sang-froid, a sorti une arme et a tiré
délibérément sur notre collègue, qui est décédé quelques minutes plus
tard », confirme à BFMTV un représentant du syndicat Alliance.
Ce jeudi matin, au lendemain du drame, le suspect est toujours en
fuite et activement recherché par les autorités. Selon BFMTV, d'importants
moyens ont été déployés, mais l'individu n'a pas encore été identifié.
« On va aller rechercher l'auteur, on va aller l'interpeller et on va
aller le conduire devant la justice, le présenter aux magistrats, avec
professionnalisme, avec dignité et autorité », déclare auprès de la chaîne
info la porte-parole de la police nationale, Sonia Fibleuil.
Les policiers scrutent avec attention les enregistrements des
caméras de vidéosurveillance des environs, lancent une enquête de voisinage à
la recherche d'éventuels témoins et tentent de savoir qui fréquente
habituellement le lieu de trafic. Une cinquantaine d'enquêteurs sont
mobilisés, mais une « montée en puissance des moyens humains et
techniques » est attendue dans les prochaines heures.
Dans la soirée, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est
rendu sur place et a réagi à ce drame : « La lutte contre les trafics
de stupéfiants, partout sur le territoire national, s'apparente à une guerre.
Cette guerre, nous la menons grâce à des soldats (…), les policiers et les
gendarmes de France. Aujourd'hui, un de ces soldats est mort en héros »,
a-t-il dit à la presse, vers minuit.
Malgré l'intervention de ses collègues et des équipes de
sapeurs-pompiers, la victime, qui s'appelait Éric, un homme de 36 ans
pacsé et père de deux enfants, membre de la brigade d'intervention de la
circonscription interdépartementale de sécurité publique du Vaucluse-Gard, est
décédée des suites de ses blessures, précise le communiqué de Gérald Darmanin,
qui a évoqué « un terrible drame ». Sur Twitter, le syndicat Unité
SGP Police a présenté ses condoléances aux proches de la victime,
« lâchement abattu(e) en intervention ». « L'ensemble du ministère
de l'Intérieur est en deuil ce soir à la suite du décès d'un policier en
intervention à Avignon, mortellement blessé par des tirs d'arme à feu », a
aussi réagi la porte-parole du ministère sur Twitter.
Des
armes de guerre aux mains de trafiquants de drogue
Tout récemment, mi-avril, lors d'une
intervention baptisée Coca84, sept Vauclusiens avaient été interpellés pour
trafic de stupéfiants par la brigade de recherches de la gendarmerie d'Avignon.
Quelque 37 armes et de nombreuses munitions de divers calibres
avaient été récupérées à cette occasion. La mort de ce policier survient dans
un contexte marqué pour les forces de l'ordre par le traumatisme de
l'assassinat djihadiste de Stéphanie Monfermé, une fonctionnaire de police tuée
à coups de couteau dans le commissariat de Rambouillet il y a une dizaine de
jours à peine.
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La
litanie des faits divers criminels habituels...Mais il ne doivent pas être assez importants et nombreux voire dangereux pour faire agir et bouger nos dirigeants donc cela suffit aux français lambda qui pratique la culture du chacun pour soi et tant pis ce n'est pas moi c'est un autre qui eux aussi ne font rien pour que cela change car habitués à leur petit confort étriqué habituel et borné !
Et
comme les sanctions contre ses individus criminels de cette délinquance
violente quand on les arrête dont jugé par une justice laxiste et s’ils ont de
bons avocats « style Dupond Moretti » qui se chargeront d’arriver
à minimiser cette exaction criminelle !
Ou
d’autres français lambda « anti flic » qui diront que la police est payée
car trop violente et pour cela pour prendre des risques mais en ménageant les
délinquants de tous poils ou les éventuels trublions voir violents jusqu’au
crime ?
Le
nombre de policiers de tous grades et pas seulement les forces de l’ordre anti-émeute
qui d’ailleurs n’arrivent pas à mettre de l’ordre tant elles sont muselées par
notre état dit régalien piloté par une clique de bien-pensant donneurs de
leçons pleutres jusqu’au plus haut de l’état !
Les
faits divers quotidiens dans les médias relatent chaque jour des histoires de « flics
et voyous » déplorables !
Celle-ci
n’est qu’une de plus ou nos ministres intérieurs voir 1er ministre
se pencheront encore sur le cercueil de ce policier pour y mettre la légion d’honneur
en espérant qu’ils n’attraperont pas un tour de rein tout en versant des larmes
de crocodiles !
Car
la police est en principe là pour protéger tous les français et diminuer l’insécurité
en augmentation (alors que c’est elle qui a besoin de protection,) car elle
devient une cible de tous voyous délinquants ou brigands de haut vol qui n’ont
pas peur d’elle car notre justice laxiste et code pénal inadapté ne les effraie
pas, ainsi que les sanctions faibles et inefficaces !
Bientôt
pour l’insécurité et c’est déjà commencé, l’anarchie rampante aura pignon sur
rue dans nos villes et quartiers de notre pays, car nos dirigeants pour de
multiples problèmes n’ont aucune volonté pour les éradiquer fermement, tant ils
ont peur des réactions de la rue et de ses populations !
Et
il faudrait faire confiance à certains déjà connus chez nos politiciens élus médiocres,
c’est désespérant et incurable !?
Jdeclef
06/05/2021 12h04
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