Cévennes :
le meurtrier présumé était équipé d’un gilet pare-balles
Au cours
d’un point presse, le procureur de Nîmes est revenu sur le profil du tireur.
« Apte à vivre en milieu hostile », il échappe toujours aux
gendarmes.
Lentement
mais sûrement, le profil du meurtrier présumé des Cévennes se précise. Au cours
d'un point presse tenu en fin de journée ce jeudi 13 mai, le procureur de
la ville de Nîmes, Éric Maurel, a décrit un homme qui « a connu une
bascule dans son comportement » ces derniers temps. L'auteur présumé du
double meurtre dans une scierie des Cévennes était ainsi équipé d'un gilet
pare-balles en arrivant sur son lieu de travail. Pour autant, « on
n'a retrouvé dans sa documentation aucune relation avec une structure
survivaliste, aucun propos démontrant qu'il avait une idéologie survivaliste »,
a précisé le procureur, qui a aussi balayé le profil
« paramilitaire ». Celui qui échappe encore aux gendarmes est en
revanche « apte à vivre en milieu hostile ».
Un profil étayé par le général Philippe Ott, commandant du
groupement de gendarmerie du Gard : « Il est notable que cet individu
s'entraînait très régulièrement au tir à longue portée avec des armes dont la
plupart ont été saisies dans un cadre judiciaire. Ces armes sont assez létales
et à très longue portée. C'est un individu qui a voulu être tireur d'élite,
aller dans l'armée, c'est un peu son milieu et son monde », a-t-il
affirmé, ajoutant qu'il s'agissait d'« un solitaire qui manifestement n'a
que très peu, voire pas d'amis ».
« Valentin, c'est papa, je t'aime, on t'aime »
« J'ai la garantie qu'il n'y aura pas feu si tu te rends
maintenant, mon fils, fais-moi confiance. » : dans un message audio
transmis via la gendarmerie, le père du meurtrier présumé des Cévennes en fuite
depuis 48 heures l'a appelé plus tôt dans la journée à se rendre.
« Valentin, c'est papa, je t'aime, on t'aime », a lancé Frédéric
Marcone, dans un message à son fils de 29 ans.
Un appel à témoins lancé
Le matin, la gendarmerie a lancé un appel à témoins pour tenter de
débusquer le fugitif lourdement armé qui se cache dans la forêt cévenole, après
avoir abattu son patron et un de ses collègues. Via cet appel, lancé sur
le compte Twitter de la gendarmerie de l'Hérault et le compte Facebook de la
gendarmerie du Gard, les enquêteurs espèrent retrouver la trace de Valentin
Marcone.
#AppelATemoins @procureurNimes Valentin MARCONE,
suspecté du double homicide du village des Plantiers (30) a pris la fuite. Si
vous l’avez vu ou si vous avez des
info le concernant, ☎️
gendarmerie du Gard au 04 66 38 67 22. Vous ne devez en
aucun cas intervenir vous-mêmes. pic.twitter.com/GfqVxrCJia
Cet appel à témoins, accompagné d'une photo d'un homme à l'apparence très jeune, cheveux châtain très courts et fines lunettes, décrit le fuyard comme de type européen, de taille (1,70 m) et de corpulence moyennes, vêtu d'un treillis vert et d'une veste de camouflage avec capuche. « Susceptible d'être porteur d'une arme de poing [celle avec laquelle il aurait tué ses deux collègues de plusieurs balles dans la tête mardi matin] et d'une carabine de précision, il est considéré comme dangereux », insiste la gendarmerie, en appelant les éventuels témoins qui pourraient le croiser dans sa fuite à n'intervenir « en aucun cas » eux-mêmes, mais à contacter les enquêteurs au 04 66 38 67 22.
« L'hypothèse, désormais, c'est qu'il aurait pu prendre la
fuite plus loin, au-delà du périmètre de 15 km2 que nous
fouillons depuis le départ », a expliqué à l'Agence France-Presse la
porte-parole de la gendarmerie en Occitanie.
Des coups de feu entendus
Plusieurs coups de carabine auraient ainsi été entendus près de
Saint-André-de-Valborgne, selon le maire de cette commune
de 400 habitants située à 1 h 15 de marche au nord des
Plantiers. « Il y a eu d'abord cinq coups de carabine vers 11 heures,
puis 10 coups vers 13 heures », a précisé Régis Bourelly,
auprès de la presse rassemblée à Saumane, village voisin des Plantiers, en
parlant aussi de quelqu'un « criant dans les bois ». « Je pense
que c'est lui qui a tiré parce qu'on n'est pas en période de chasse »,
a-t-il ajouté. « À chacun de ces signalements, nous allons sur place pour
lever les doutes », a précisé à l'Agence France-Presse le colonel de
gendarmerie Laurent Haas, précisant être « en permanence » alerté sur
de nouveaux signalements.
Quatre familles « exfiltrées »
Sur le terrain, près de 300 gendarmes, et notamment des
unités d'élite du GIGN et du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie
(PSPG), continuent de traquer Valentin Marcone, soutenus par huit hélicoptères
et des équipes cynophiles. Mais trouver le fugitif risque d'être ardu :
« Le gars est du pays, chasseur, il connaît tout, toutes les combines,
tous les passages, c'est très difficile pour ceux qui ne connaissent pas le
territoire », a assuré à l'Agence France-Presse un professeur
d'histoire-géographie à la retraite installé à Saumane, sans vouloir donner son
identité.
Quant aux habitants des Plantiers, ils étaient toujours quasiment
confinés jeudi. Quatre familles ont demandé à être « exfiltrées »
face aux événements, a précisé le maire de la commune, Bernard Mounier.
« Il faut montrer patte blanche », confirme Christine, habitante d'un
hameau voisin, interrogée à son arrivée à Saumane après avoir traversé le petit
pont gardé par deux véhicules des forces de l'ordre. « Sereine »,
cette femme ne craint pas le fugitif : « Je ne crois pas qu'il en
veut à la population. Il a dû péter les plombs, avec tous les soucis qu'il a
eus », assure-t-elle, en évoquant à la fois le confinement face au Covid
et « des différends avec l'ancienne mairie ».
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Ce qui
convient bien à nos autorités bien pensantes !
Parallèlement
à cela, il faut une armée de gendarme pour le retrouver et l'arrêter comme un
genre de « Rambo » dans une zone forestière et difficile d'accès
qu'il connait bien, car randonneur et chasseur à ses heures semblant entraîné
possédant un arsenal à son domicile !
Alors, si ce
déploiement de force de l'ordre militaire, importante, car c’est la gendarmerie
n'arrive pas à l'arrêter ou à le stopper ?!
On peut
supposer qu'il avait préparé son coup, il est surement dangereux, mais sans
vivre et subsistance, il devait pourtant être débusqué malgré l'inefficacité
des forces déployés et s'il est arrêté sans être abattu, ce serait mieux pour
comprendre son attitude meurtrière qui n'est pas arrivée soudainement !
Il est quand
même étonnant que la gendarmerie et les forces d'éployées en nombre n'est pu
encore l'arrêter !
Mais notre
société gouvernée et dirigée par des bienpensants donneurs de leçons adossés à
une justice et code pénal inadapté ne fait peur à aucun individu qui veulent
faire leurs lois jusqu'à des drames inqualifiables !
Car ceux qui
nous dirigent depuis 40 ans et de tous bords politique ne veulent pas comprendre
que nous ne vivons pas dans un monde de bisounours (« ou tout le monde
n’est pas beau et gentil ») qui est trop libre car mal encadré par des
gardes fous juridiques pas assez fermes et justice à rénover ainsi que le code
pénal, car la France et partout dans notre pays est devenue violente et ne respecte
plus de moins en moins les lois qui en plus ne sont pas toujours appliquées et pas
assez sanctionnées !
Quand on a
la tête du pays, nos dirigeants et leurs gouvernements de tous bords qui se fichent
du peuple et passe leur temps à s’écouter parler pour ne rien dire ou rien
faire d’utile, c’est une honte, car ils ne servent à rien et la France régresse
depuis de décennies !
Jdeclef 14/05/2021
12h02
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