lundi 24 mai 2021

Quand on verra cela justice et police « la main dans la main » c'est que notre pays aura changé radicalement pour le bien des français !

 

Le problème de la police n’est pas la justice mais l’incohérence

Pour Éric Delbecque, la meilleure manière de répondre au besoin de sécurité serait de veiller à ce que police et justice travaillent de concert.

 

Les pouvoirs publics donnent un sentiment d'incohérence absolue aux Français. C'est la seule chose que ces derniers retiennent des polémiques qui ont lieu sur les questions de sécurité depuis des années. La récente décision du Conseil constitutionnel de censurer l'article 24 de la loi « sécurité globale » (visant à protéger les forces de l'ordre en opération en pénalisant la diffusion malveillante de leur image) l'illustre à la perfection.

Gouvernement, parlementaires et juristes pourront sans nul doute se renvoyer la balle ou expliquer que la mécanique de l'équilibre des pouvoirs fonctionne. Ce qui se révèle exact. Personne ne la remet en cause. Ce qui pose problème, là ou ailleurs, c'est l'incapacité française à travailler les uns avec les autres, et préalablement aux échéances du contrôle de constitutionnalité ou des débats médiatisés. Ce dont les Français ne veulent plus, c'est l'inaction face aux problèmes de leur quotidien, l'absence de solutions présentée comme un résultat de notre fonctionnement institutionnel ordinaire. Le spectacle est celui du désaccord permanent… Sans aucun doute symétrique du désordre permanent qui s'étale dans les rues et dans les territoires les plus abandonnés de l'Hexagone. Ce couperet qui vient de tomber, neutralisant sept articles de la loi, met en scène une nouvelle fois l'absence d'harmonie entre les différents bras de la « chose publique ».

« Le problème de la police, c'est la justice »

La manifestation de la police mercredi dernier n'a pas dit autre chose : « le problème de la police, c'est la justice »… On pourra disserter à l'infini sur la part de provocation que porte cette phrase ; il n'en reste pas moins qu'elle traduit une perception majoritaire au sein des forces de l'ordre, mais aussi l'opinion de beaucoup de Français. L'absurdité douloureuse de l'accumulation infinie des « rappels à la loi » symbolise par excellence cette dynamique perverse de l'impunité déguisée en réponse pénale.

Insécurité à Nantes : le ras-le-bol des habitants

On peut nier la réalité très longtemps. Toutefois, elle nous rattrape fatalement. Elle étrangle aujourd'hui les politiciens, lesquels la snobèrent durant quarante ans, quelle que soit la couleur des majorités présidentielles et parlementaires. Si des millions de nos concitoyens (probablement une majorité) pensent que la chaîne pénale dysfonctionne, à commencer par les forces de sécurité, c'est qu'elle ne remplit pas son office. La responsabilité en revanche en revient à nos dirigeants successifs et à notre haute fonction publique, pas aux policiers, aux gendarmes et aux magistrats de terrain. Même s'il existe beaucoup d'idéologie au sein de la magistrature, il convient d'affirmer que c'est aux représentants du peuple de rétablir la souveraineté de celui-ci, et d'élaborer puis d'appliquer les textes votés et les politiques décidées.

Féodalisme républicain

On en revient ainsi toujours à la difficulté pour les institutions de travailler ensemble, dans la même direction. Pourquoi ? D'abord, parce que rien n'est conçu pour produire de l'intelligence collective. Politiques, policiers et magistrats travaillent-ils ensemble ? Parfois, sur le terrain, mais pas de manière homogène, et certainement pas au niveau central. Là prévalent les rapports de force, les logiques de pouvoir et les querelles idéologiques et administratives. Le féodalisme républicain nous détruit. Chacun doit y mettre du sien. Il n'en reste pas moins que la police occupe une position de force, de légitimité. Tout simplement parce qu'elle se bat chaque jour contre la violence en tentant de protéger les habitants des zones en déshérence où les plus modestes se révèlent les premières victimes des criminels et des délinquants récidivistes. Mais aussi parce que les procès permanents (les « violences policières », vaste escroquerie intellectuelle) fatiguent nos concitoyens confrontés quant à eux aux réelles violences s'émancipant chaque jour de la peur du gendarme…

Gérald Darmanin déplore « la faiblesse des moyens de la justice »

Les élites ne parviennent toujours pas à comprendre que les Français n'entendent plus et n'écoutent plus les arguments sophistiques et ne pardonnent plus les fautes de méthode. Dans l'esprit de nos compatriotes, l'hiver vient… Celui de la République et de la paix publique. La montée en puissance du Rassemblement national, l'abstentionnisme galopant de ceux qui pratiquaient jadis le « Front républicain » ou la colère aujourd'hui très visible des policiers donnent des signaux qui ne tarderont pas à se transformer en actes dont on redoute la portée… Il serait temps d'en faire la base d'un renouveau, c'est-à-dire d'accepter que la sanction et la fermeté de l'autorité fassent partie de la prévention des délits et des crimes.

*Éric Delbecque est expert en sécurité intérieure, auteur des « Silencieux »(Plon)

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Une justice lente avec une administration kafkaïenne hyper compliquée au point que l’on ne s’y retrouve pas avec un code pénal inadapté et ou de kyrielles d’avocats spécialisées trouvent des failles, pour qu’elle ne soit pas rendue correctement avec des peines pas assez fermes, quand elles sont prononcées, mais pas toujours effectuées ( avec en plus un ministre de la justice « garde des sceaux » ex avocat de renom qui a fait sa carrière sur ses acquittements nombreux dont il s’était fait la spécialité, car par habitudes et ne voulant pas chassez celles-ci qui reviennent au galop.. !)

Bien sûr la basse politique politicienne est présente car l’indépendance de la justice est théoriquement envers ses gouvernements et élus jusqu’au plus haut de l’état est un vain mot dont (les élus profitent)

Pour la police ou forces de l’ordre le cas est plus simple car elle dépend bien sur des lois de la république donc de la justice et le code pénal, mais surtout du pouvoir en place et son ministre de l’intérieur inféodé au pouvoir en place, et donc là aussi la mauvaise politique politicienne et ces polices sont corsetées de façon à ne pas trop sévir envers la voyoucratie, banditisme, criminels de tous poil, trafics divers illicites, et délinquances en constante augmentation !

Donc elle proteste régulièrement contre cette justice laxiste qui muselle ces actions de remise d’ordre et sécurité quotidienne des français, car ne pouvant faire leur travail correctement jusqu’à ne plus être protégé efficacement contre ces délinquants et autres criminels !

Cette situation n’est pas nouvelle depuis des décennies de gouvernements de tous bords et les derniers composés de bien-pensant donneurs de leçon n’arrange pas cela et ils n’écoutent pas les français et leurs problèmes de sécurité devenus quotidiens !

Jdeclef 24/05/2021 11h11LP


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