Coignard –
Le 10 mai 1981, il y a 40 ans, il y a un siècle !
CHRONIQUE.
L’arrivée de la gauche au pouvoir a été vécue comme une révolution. Une
révolution qui semble aujourd’hui bien loin…
L'alternance !
Ce 10 mai 1981, elle est vécue comme un grand bouleversement. Depuis le
début de la Ve République, elle n'est jamais survenue. Mais au
moins autant que l'alternance, durable, c'est la longévité qui distingue
l'élection de François Mitterrand. Contrairement au cartel des gauches, en
1924, puis au Front populaire en 1936, le dirigeant socialiste s'installe
durablement au pouvoir, même si ses deux mandats se terminent par deux ans de cohabitation.
Quelques éléphants, dont François Hollande et Lionel Jospin, se
sont rendus au Creusot pour célébrer le 40e anniversaire de la
victoire. Il faut avoir l'optimisme chevillé au corps pour penser qu'elle peut
se reproduire en 2022, comme ce fut le cas en 2012. D'ailleurs, c'est François
Hollande qui se montre le plus disert : « La gauche était déjà
divisée en 1981, mais il y avait ce grand Parti socialiste. Il faut toujours
une force et une incarnation, une force qu'il faut imaginer, organiser, penser.
Il reste un an. En un an, il faut faire ce que François Mitterrand a mis dix
ans à faire. » L'espoir fait vivre ! « Ce n'est pas l'union
qui fait la force, mais la force qui fait l'union », dit-il encore, une
pichenette adressée au Vert Yannick Jadot, qui tente, sans grand succès, de
fédérer la gauche autour de lui.
Jean-Christophe Cambadélis :
« La gauche se prépare à faire de la figuration »
Mais pour l'union aussi, c'est raté. Personne ne peut croire à un
hasard : tandis que les éléphants mitterrandiens sont réunis au Creusot,
le dirigeant communiste Fabien Roussel annonce officiellement sa candidature à
la présidentielle.
L'effet Le Pen
Impossible d'ignorer aussi qu'en 40 ans, le clivage
droite-gauche s'est érodé, comme le montre l'étude réalisée par la Fondapol sur
« la conversion des Européens aux valeurs de droite ». À titre
subsidiaire, elle montre qu'un quart des Français sont incapables de se situer
aujourd'hui en fonction de ce critère.
En 1981, au contraire, l'opposition entre les deux grandes forces
politiques était omniprésente. D'ailleurs, la panique a gagné certains
électeurs de droite, qui n'ont pas hésité à émigrer de peur d'être mangés tout
cru par les bolcheviks décidés à en découdre, le couteau entre les dents.
Ironie de l'histoire, c'est aujourd'hui Marine Le Pen qui représenterait la
meilleure porte d'entrée à l'influence de Vladimir Poutine, ancien agent du
KGB.
Le choc mai 1981 –
« Voilà, c'est fait… »
Marine Le Pen est d'ailleurs elle-même une héritière indirecte des
années Mitterrand. Car si l'ancien président a eu les communistes à l'usure du
pouvoir, il n'a rien fait pour contrer l'émergence du Front national, bien au
contraire. Grâce à la part de proportionnelle qu'il a imposée pour les
législatives de 1986, 35 députés FN sont entrés à l'Assemblée
nationale. Et à la présidentielle de 1988, Jean-Marie Le Pen obtenait près de
15 % des voix au premier tour, lui qui était à moins de 1 %
en 1974 et qui n'avait pas pu se présenter en 1981, faute de
recueillir le nombre de parrainages requis.
Tous ceux qui seraient tentés par des combinaisons machiavéliques
en vue de 2022 devraient se souvenir que les jeux politiciens les
plus habiles peuvent entraîner de regrettables effets secondaires.
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Et
ils y ont cru en masse, j’en ai fait partie comme beaucoup de nos concitoyens
de l’époque à ce président qui lui aussi savait parler donner des leçons, mais
avec une bonne couche d’hypocrisie au-dessus de la moyenne, mais ce faux
changement à fait pschitt après seulement quelque mois de son septennat, ce qui
prouve ceci en passant que de de donner le pouvoir suprême à un seul homme est
une erreur que l’on paie toujours, on le vérifie aujourd’hui avec les
présidents qui on pris la suite avec des quinquennats pour raccourcir la
présence de présidents qui se prennent toujours pour de pseudo monarque sans
couronne à égo démesuré qui enfle pendant leurs mandats !
Donc
Mitterrand a dû annuler ces (réformes) comme on les appelle maintenant
rapidement car utopiques et le peu qu’avait fait son prédécesseur Giscard d’Estaing !
Mais
sur ses allures de gauche dite normale donneuse de leçon, il était en fait
assez autoritaire et surveillait la population renseignements directement pris
de l’Elysées par des écoutes téléphoniques genre cabinet noir qui prenait la température
du peuple en éliminant ces adversaires politiques ou autres !
Néanmoins
c’est là, ou l’on voit la versatilité des français, car ils l’ont réélu jusqu’en
1995 et l’on subit 14 ans !
Et
ne parlons pas de son passé historique pendant la guerre avec le pétainisme et
que les français qui pleurnichent sur le manque de libertés ou celle que l’on
érode soi-disant, là ils auraient vu un président qui avait des pouvoirs qu’il
utilisait parfaitement pour tenir en laisse ceux qui voulaient être frondeur !
Alors
un peu de retenue quand on veut reparler du passé, ce n’était pas un saint mais
il était très malin pour enfumer, les français lambda car il avait les coudées franches
avec peu d’obstacle !
Le
seul changement efficace serait de changer cette V république de 1958 et sa constitution
pour faire table rase de ces mauvaises habitudes usées obsolètes et faire vraiment
du neuf dans cette classe politique plus que médiocre et désespérante !
Mais
il ne faut pas rêver avec ces français qui ont changé mais versatiles et ayant
perdu toutes volontés, car trop assistés dans leur France conservatrice et culture
du chacun pour soi qui les divise si bien !
Ils
ont ce qu’ils méritent, car ils l’ont voulu, inutile de regarder en arrière et
qu’ils essaient de réfléchir çà les changerait !
Jdeclef
10/05/2021 11h06
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