1er Mai :
des violences contre la CGT à Paris, une enquête ouverte
Des
militants de la CGT ont subi des violences samedi, lors de la manifestation
parisienne du 1er mai, par des individus « se revendiquant Gilets
jaunes ».
Quatre
militants de la CGT ont été blessés gravement samedi 1er mai, à
la fin de la manifestation parisienne. Ils ont été pris à partie par un groupe
d'individus, « dont certains se revendiquant Gilets jaunes ».
Dix-sept autres militants de la CGT ont également été blessés, mais plus
légèrement. Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête pour
« violences volontaires » et « dégradations ». Les
investigations ont été confiées à la Sûreté territoriale.
Les quatre blessés qui avaient été hospitalisés sont depuis sortis
de l'hôpital, a-t-on appris auprès de la CGT. « Insultes homophobes,
sexistes, racistes ont précédé des actes de vandalisation des véhicules des
organisations », énumère la centrale de Montreuil dans un communiqué. Sur LCI,
son secrétaire général Philippe Martinez a dénoncé un moment
« scandaleux » et mis en cause samedi soir « la sécurisation de
la manifestation puisque les camions ont été empêchés de dégager de la place de
la Nation ».
Des responsables syndicaux et politiques ont condamné ces actes, à
l'instar du numéro un de la CFDT, Laurent Berger, qui a exprimé sur Twitter sa
« solidarité » et jugé « indigne de s'attaquer à une
organisation syndicale et à ses militants ». La ministre déléguée à la
Citoyenneté, Marlène Schiappa, a aussi adressé dimanche sur France Info
« un mot de soutien aux syndicalistes et aux personnes de la CGT qui ont
été pris à partie », jugeant cela « évidemment absolument
inacceptable et intolérable ».
L'idéologie,
une affaire de statut social
Dès
samedi soir, la ministre du Travail, Élisabeth Borne, avait condamné
« très fermement » les perturbations ayant émaillé certains défilés.
Plusieurs responsables politiques de gauche ont aussi condamné les violences.
« La violence déployée contre le grand syndicat signe la gravité de
l'événement. Où va la France ? » a tweeté Jean-Luc Mélenchon
(LFI). « Une fois encore, des éléments ultra sont venus gâcher la fête des
travailleurs », allant « jusqu'à s'en prendre à des
syndicalistes de la CGT », a regretté de son côté Olivier Faure (PS),
tandis que le PCF a témoigné de sa « solidarité », la porte-parole de
Lutte ouvrière Nathalie Arthaud dénonçant une agression « odieuse ».
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Faire une enquête de plus qui ne sert à rien, c'est quand
les incidents se produisent qu’il faut agir avec fermeté contre les voyous ou
casseurs et autres blacks bloc habituels !
Le reste n'est que du bla-bla inutile ou on compte les
vitrines des commerces cassées ou passants molestés !
Tant que notre état dit régalien n'agira pas avec fermeté
contre toutes exactions pendant n'importe quelles manifestations cela
continuera !
Il faut savoir ce que l'on veut, puisque manifester est un
droit il faut que tous participants quels qu'ils soient, respecte les règles et
la sécurité d'autrui, car l'anarchie n'est pas loin dans notre pays dirigé par
des bienpensants donneurs de leçons hypocrites de tous bords qui ne maitrisent
plus rien !
Cela dénote la façon déplorable de gouverner de nos
dirigeants et ses gouvernements depuis les derniers quinquennats et çà empire à
chaque fois !
Jdeclef 02/05/2021 17h20
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire