jeudi 27 mai 2021

Les français ou tout moins l’état français n'a pas réagi lors de ses horribles tueries :

 

Emmanuel Macron au Rwanda : « Je viens reconnaître nos responsabilités »

Le chef de l’État a prononcé ce jeudi un discours hautement symbolique au mémorial du génocide, à Kigali, vingt-sept ans après cette tragédie.

 

Ceux qui réclament des excuses devront encore attendre. En visite hautement symbolique au Rwanda ce jeudi 27 mai, Emmanuel Macron s'en est tenu dans un ton sombre et solennel à la position traditionnelle de la France sur le génocide de 1994, reconnaissant des « responsabilités », mais refusant toute repentance.

Quels que soient les mots, le président Macron a été toutefois plus loin que ses prédécesseurs, en particulier Nicolas Sarkozy, le seul président à s'être rendu à Kigali depuis le génocide de 1994. Ce dernier avait alors reconnu de « graves erreurs » et « une forme d'aveuglement » des autorités françaises ayant eu des conséquences « absolument dramatiques ». Ces propos n'avaient pas réussi à normaliser les relations entre Paris et Kigali, qui ont connu depuis d'intenses périodes de tension.

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Macron convoque l'Histoire

« Seul celui qui a traversé la nuit peut la raconter. » Le chef de l'État français a choisi d'emblée de convoquer l'Histoire dans ce discours très attendu au Mémorial du génocide à Kigali, où les horreurs du drame vécu par le Rwanda il y a 27 ans sont toujours visibles. Implanté sur la colline de Gisozi, d'où l'on aperçoit les tours du Kigali moderne, le sobre bâtiment blanc est le principal des quelque 200 lieux de souvenir qui entretiennent la mémoire de la période la plus sombre du petit pays de l'Afrique des Grands Lacs. Après s'être recueilli, le président français a déposé une gerbe de fleurs dans ce décor de lettres géantes : « Ibuka », qui signifie « Souviens-toi ».

« En me tenant, avec humilité et respect, à vos côtés, ce jour, je viens reconnaître nos responsabilités », a déclaré Emmanuel Macron dans une allocution empreinte de solennité. « Reconnaître ce passé, c'est aussi et surtout poursuivre l'œuvre de justice. En nous engageant à ce qu'aucune personne soupçonnée de crimes de génocide ne puisse échapper au travail des juges », a-t-il ajouté.

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La France « n'a pas été complice »

Le président français a toutefois estimé que la France « n'a pas été complice ». « Les tueurs qui hantaient les marais, les collines, les églises, n'avaient pas le visage de la France, a-t-il déclaré. Le sang qui a coulé n'a pas déshonoré ses armes ni les mains de ses soldats, qui ont eux aussi vu de leurs yeux l'innommable, pansé des blessures et étouffé leurs larmes. » Mais « au lendemain, alors que des responsables français avaient eu la lucidité et le courage de le qualifier de génocide, la France n'a pas su en tirer les conséquences appropriées », a-t-il poursuivi.

La France « a un devoir : celui de regarder l'Histoire en face et de reconnaître la part de souffrance qu'elle a infligée au peuple rwandais en faisant trop longtemps prévaloir le silence sur l'examen de la vérité », a-t-il estimé.

« En voulant faire obstacle à un conflit régional ou une guerre civile, elle restait de fait aux côtés d'un régime génocidaire. En ignorant les alertes des plus lucides observateurs, la France endossait une responsabilité accablante dans un engrenage qui a abouti au pire, alors même qu'elle cherchait précisément à l'éviter », a-t-il poursuivi.

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La normalisation en marche

La question du rôle de la France avant, pendant et après le génocide des Tutsis du Rwanda a été un sujet brûlant pendant des années, conduisant même à une rupture des relations diplomatiques entre Paris et Kigali entre 2006 et 2009.

Un rapport d'historiens publié en mars et dirigé par Vincent Duclert a conclu à des « responsabilités lourdes et accablantes » de la France et à l'« aveuglement » du président socialiste de l'époque, François Mitterrand, et de son entourage face à la dérive raciste et génocidaire du gouvernement hutu que soutenait alors Paris. Le président rwandais Paul Kagame avait alors salué un « important pas en avant vers une compréhension commune de ce qu'il s'est passé ».

Auparavant, Emmanuel Macron a visité le musée, où se succèdent panneaux pédagogiques, vidéos de témoignages, vitrines présentant crânes, ossements et habits déchirés. « Je crois que personne ne comprendra vraiment ce qui s'est passé en 1994 », témoigne, dans un film ouvrant la visite, l'un des rescapés de ce génocide qui a provoqué la mort de plus de 800 000 personnes, principalement des Tutsis, et fait du Rwanda « une nation de tueurs brutaux et sans pitié et de victimes innocentes ». Inauguré en 2004, le musée comprend une partie mémorielle organisée à l'extérieur, au milieu de fleurs et d'arbustes, autour de trois larges dalles recouvrant les restes de plus de 250 000 victimes tuées entre avril et juillet 1994 dans la région de Kigali. Un musée adjacent, géré par Aegis Trust, une ONG britannique de prévention des crimes contre l'humanité, retrace l'histoire officielle du génocide jusqu'à la mise en place de la politique « d'unité et réconciliation » par le régime actuel.

Pour concrétiser cette normalisation, Macron et Kagame, qui tiendront une conférence de presse commune à la mi-journée, devraient annoncer le retour d'un ambassadeur français à Kigali, où le poste est vacant depuis 2015. Pour les deux chefs d'État, solder le passé permettrait d'ouvrir enfin « une nouvelle page », alors qu'Emmanuel Macron souhaite voir la France peser davantage en Afrique de l'Est, essentiellement anglophone, et non plus seulement en Afrique de l'Ouest. « J'ai une conviction profonde : au cours des prochaines heures, nous allons écrire ensemble une page nouvelle de notre relation avec le Rwanda et l'Afrique », a tweeté mercredi soir le président français, avant de décoller pour Kigali.

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Mais ce que l'on a nommé génocide à juste titre a bien été fait par deux ethnies africaines les Hutus et Tutsis au Rwanda qui se sont entretuées !?

L'armée française n'est pas intervenue pour empêcher cela et prendre parti pour l'un ou l'autre des belligérants et si cela avait et le cas, on n'aurait pas manqué aussi de lui reprocher !

Sauf que là, cela a pris une ampleur sur la population civile sans commune mesure qui a subi des horreurs !

Mais rappelons quand même que ce sont des africains et deux ethnies de ce pays qui se battus entre eux !?

Et 27 ans après on reproche encore ce drame dont la France n'est pas responsable !

En montrant que la France n’est plus là, sauf quelque fois pour faire les gendarmes de cette Afrique ex coloniale AOF AEF que l’on traine comme un boulet depuis que ces pays sont indépendants et qu’on a du mal à vraiment quitter définitivement !

Surtout qu’actuellement on est encore trop impliqué en Afrique, avec nos bienpensants de donneurs de leçon comme notre président qui nous coutent très cher depuis l’indépendance de ces pays qui devraient s’assumer pour ne pas dépendre de ses ex colonisateurs du fait d’une histoire ancienne que l’on ne peut effacer, tout comme l’esclavage, cette polémique napoléonienne qui renait !

D’ailleurs certains africains nombreux qui continuent à immigrer en France, alors qu’ils semblent souvent nous critiquer, pourquoi continuent-ils à venir chez nous avec leurs familles ?!

Jdeclef 27/05/2021 13h06


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