2022 :
Emmanuel Macron déconfine… sa candidature
LA LETTRE
DU PALAIS. Dans son entretien à la presse régionale, le chef de l’État
multiplie les sous-entendus quant à l’élection présidentielle. Décryptage.
C'est
le jeu de tout entretien présidentiel : son lot de sous-entendus
éminemment politiques. Si les candidats déclarés vantent leurs talents et
s'épanchent en critiques, le président sortant n'a guère le loisir de la
« politique politicienne », si ce n'est les derniers mois de son
quinquennat. Difficile gymnastique, surtout quand Emmanuel Macron voit les
candidatures – déclarées ou non – foisonner : Xavier Bertrand, Michel Barnier, Marine
Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Yannick
Jadot, Anne Hidalgo, Valérie Pécresse, etc. Jupiter doit alors
dire sans dire.
Covid-19 :
est-il trop tôt pour déconfiner ?
Il faut donc lire entre les lignes. Et les blancs de l'interview
qu'il a accordée à la presse régionale pour dévoiler le calendrier du
déconfinement sont bavards, très bavards. Disons-le, puisque lui ne le peut pas
clairement : Emmanuel Macron est candidat à sa réélection, en 2022. Qui en
doutait encore ? « Nous avons une nouvelle décennie française à
bâtir », déclare le président de la République à la PQR. Lui qui au
fil de la crise sanitaire avait laissé planer le doute sur une candidature à un
second mandat n'hésite plus vraiment : « Je me couche avec mes doutes
et je me réveille avec des convictions reforgées. »
Réformiste toujours, souverainiste jamais
Il fait résonner les premières notes d'une campagne qui ne dit pas
encore son nom, enfile de nouveau son costume de réformateur qu'il jure ne pas
avoir renié malgré cette pandémie qui a bousculé son agenda. « La nation
doit reprendre le cours des réformes de modernisation. Ce processus ne peut pas
s'arrêter », assure celui qui veut réformer « jusqu'au dernier quart
d'heure ». Oui, le Covid-19 a chamboulé son ADN de président libéral,
mais certainement pas jusqu'à le transformer en souverainiste de la
dernière heure, comme certains de ses opposants qu'il tacle : « Ah,
j'en ai entendu sur ces sujets de la part des patriotes aux petits pieds !
Ceux […] qui vous expliquent que les gens qui réussissent doivent être taxés,
alors que la France est déjà l'un des pays d'Europe où la fiscalité est la plus
élevée. »
Et ne lui parlez pas du président américain Joe Biden qui
souhaite taxer l'argent qui dort chez les plus riches, Emmanuel Macron
n'est pas de ce bois-là : « Tant que je serai là, il n'y aura pas de
hausses d'impôts en sortie de crise. » Car Emmanuel Macron a en tête
un plan décennal. Un plan en deux quinquennats commencé voilà quatre ans. Il se
projette même : « Nous avons une nouvelle décennie française à bâtir,
qui sera la décennie de notre jeunesse. »
Taxation
des multinationales : un trésor de guerre à portée de main pour la France
Piques à Xavier Bertrand
Il le jure, il ne veut pas « parler de ses ambitions
personnelles », mais le prophète du « en même temps » ne peut
s'empêcher de jouer sur les deux tableaux. Le chef de l'État promet « une
grande concertation » qu'il veut « faire à l'été » et envisage
également de battre le pavé jusque dans « les territoires » dès le
mois de juin. « Il ira prendre le pouls du pays », détaille un
de ses fidèles, « à l'image de sa « grande marche » en 2016,
cette large opération de porte-à-porte aux quatre coins de la France qui lui
avait permis de dresser un « diagnostic du pays », puis les bases
d'un programme.
Il n'empêche, le chef de l'État refuse d'apparaître ailleurs
qu'aux manettes d'un pays en crise sanitaire. « Mon destin individuel
n'existe pas. » Il renchérit : « Aucun destin individuel ne
vaut en dehors d'un projet collectif. » Comment ne pas voir là
une attaque à destination de Xavier Bertrand ? L'heure de la campagne n'a
pas sonné pour le locataire de l'Élysée. Du moins, pas officiellement. Il
ne veut pas « commettre de faute de temps ». Une autre pique à Xavier
Bertrand, candidat aux régionales mais aussi à la présidentielle.
Traduction : Macron n'annoncera sa candidature que tard dans la campagne.
« En mars probablement », chuchote un lieutenant. À l'image d'un
François Mitterrand sortant qui n'annonça sa candidature que le 22 mars
1988, un mois tout juste avant le 1er tour. Bref, un déconfinement
vraiment très progressif.
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Car
se croyant indispensable malgré un panel d'erreurs de mauvaises gestions du
pays dépassant la moyenne de ses prédécesseurs !
F.HOLLANDE
avait jeté l’éponge avant la fin de son mandat, car pleutre au-dessus de la moyenne,
mais qui en fait ce verrait bien revenir, il faut être en France pour voir cela !
Il
est certain que si les français (enfin ceux qui se dérangent pour voter) ou ne
sont pas encore assez déçus ou dégoutés cessaient de prendre ces messieurs pseudos
monarque sans couronne a qui ils ont donné trop de pouvoir et non pas de faux
chefs d’états inutiles aux français qui ne pensent qu’à leur réélection et leurs
avantages pseudos monarchiques de l’ancien régime qui continue à nous coller
aux basques comme de vieux chewing gum collé à nos chaussures de cette Veme
république qui va avec !
Notre
président actuel qui bien sûr, car il n’a pas d’amour propre (comme ses prédécesseurs
avant) mettra les problèmes du pays divers sur le dos de cette pandémie qu’il n’a
pas géré correctement ou efficacement, sauf que c’est une crise sanitaire
mondiale et économique !
Pour
le reste il a commencé à ouvrir sa boite à discours et enfumage de campagne
présidentielle qui marche si bien avec les gogos qui se disent « on a
se que l’on a on ne sait pas ce l’aurait à sa place » ?!
Il
faut dire que les candidats en lice sont des politiciens connus et d’une médiocrité
désespérante !
Il
serait plus que temps que les français qui vont mal ainsi que le pays où ils
vivent lanterne rouge des problèmes qui s’entassent au fil du temps depuis 2017
et avant cette pandémie qui nous met la tête sous l’eau et qui se noient sans s’en
rendre compte dans la belle saison arrivant et les séances de plage ou
bronzette ou ils recommenceront les mêmes erreurs !
Alors
que Mr Macron se taise et ne promette pas ce qu’il ne peut tenir depuis le
début de la pandémie et avant...
Les
fleuristes ou droit de vendre leur muguet fête du travail pur ceux qui ont
encore un emploi...
Jdeclef
01/05/2021 10h55
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