dimanche 2 octobre 2011

ENCORE UN HAUT FONCTIONNAIRE QUI N’EST PAS BLANC-BLEU AMI DE N.SARKOZY…

Philippe Courroye le 02 septembre 2010 à Nanterre Fred Dufour AFP/Archives

Écoutes de journalistes: Philippe Courroye se dit persuadé qu'on veut lui nuire

ENQUETE - L'ex-juge conteste la recevabilité de la plainte qui le vise...

Le procureur Philippe Courroye n'a pas l'intention de faire profil bas. Convoqué par une juge d'instruction fin octobre à propos des écoutes téléphoniques visant des journalistes du Monde dans l'affaire Bettencourt, l'ancien juge conteste la plainte qui le vise dans une interview accordée ce samedi au Figaro. «Ce ne sont pas journalistes qui étaient visés: nous cherchions à vérifier si des personnes acteurs de l'enquête étaient à l'origine des informations du Monde», 
affirme-t-il. «La contestation de la recherche des fadettes (ndlr: factures détaillées de téléphone) de journalistes relève d'une éventuelle nullité de procédure, mais pas d'une infraction pénale», «sur le fond, la plainte ne tient pas la route; sur la forme, elle est irrecevable», confie le procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine).

Que l'on lui en veuille pas étonnant, mais ce n'est pas un saint !

Il n'y a pas de fumée sans feu ! Pour ce personnage monté dans la hiérarchie judiciaire et soutenu par N.SARKOZY (on sait pourquoi...)
1°Il est le magistrat instructeur de l'affaire du trafic d'armes vers l'Angola (Angolagate), du financement illégal du RPR (Rassemblement pour la République), du volet français de l'affaire Pétrole contre nourriture, du dossier Pierre Bédier.
2°Il rend un NON-LIEU dans le dossier visant les « frais de bouche » des époux Chirac à Paris, pour cause de prescription.
Il est nommé avocat général près la cour d’appel de Versailles pour exercer les fonctions de procureur de la République près le tribunal de grande instance de Nanterre par décret du 8 mars 2007. Fin 2007,
3°Il classe « SANS SUITE » l’enquête préliminaire de police sur les conditions d’achat par Nicolas Sarkozy d’un luxueux duplex à Neuilly.

Utilisation des moyens de la justice dans une affaire personnelle

4°Depuis juin 2009, Philippe Courroye est soupçonné par différentes sources d'utiliser les moyens de la justice pour une affaire le concernant directement et ce avec une débauche de moyens qui prête à polémique, au sein de l'affaire dite « des lettres », qui fait référence à des lettres d'insulte que le juge aurait reçues personnellement. 
Fabrice Arfi, journaliste au quotidien d'investigation Mediapart révèle que des traces de l'ADN de Philippe Courroye ont été retrouvées sur les dites lettres, alors que c'était le juge en personne qui avait commandité l'enquête.
De plus, les moyens mobilisés pour cette enquête, anodine au demeurant (pas de menaces particulières), avaient déjà mis en émoi policiers et magistrats, ces derniers dénonçant une attitude contraire aux principes de justice.
Affaire TF1 contre Bourreau-Guggenheim
5°Le procureur Courroye a classé SANS SUITE la plainte pour discrimination déposée par Jérôme Bourreau-Guggenheim dans l'affaire de son licenciement de TF1 en raison de ses opinions sur la loi  Hadopi.
Cette décision est contestée par le plaignant : « Si une telle décision devait faire autorité dans des cas similaires, aucun employé n’aurait plus la possibilité de s’exprimer sur les enjeux de société – en son nom propre
6°Il reçoit des mains du Président de la République Nicolas Sarkozy, les insignes d'officier de l'Ordre national du mérite le 24 avril 2009.
ETC ETC… Tous les faits relatés ci dessus sont publics !

jdeclef02.10.2011 -

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire