Estrosi : "Je suis candidat aux primaires"
Le député-maire de Nice a annoncé qu'il se présenterait à la primaire de la droite en 2016, même si Nicolas Sarkozy est candidat.
Interrogé par LCP/Public Sénat/Le Figaro ce vendredi, Christian Estrosi est formel : "Je suis candidat aux primaires." Et cette fois-ci, même la candidature de son ancien mentor Nicolas Sarkozy ne pourrait le détourner de son but élyséen. L'ancien ministre UMP avait affirmé en juin dernier qu'il serait candidat à la primaire de son camp en vue de la présidentielle de 2017, sauf si l'ancien président revenait avec des propositions "compatibles" avec les siennes. "J'avais dit deux choses : un, je suis candidat aux primaires, il ne me semble pas depuis avoir dit le contraire", a rappelé Estrosi."La deuxième chose, j'avais dit [...] si Nicolas Sarkozy, à 200 %, dans le moindre détail, en matière de politique de croissance, d'innovation, de relance de la politique du logement, de santé, de lutte contre le terrorisme [...], si on était 100 % d'accord, ce serait deux candidatures inutiles, et il vaudrait mieux concentrer nos efforts", a-t-il poursuivi.
"Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy [...] n'a pas fait savoir s'il serait candidat", a noté Estrosi, "donc, il n'y a aucune raison que je revienne en arrière". "Je remercie Nicolas Sarkozy", a-t-il ajouté, affirmant : "Il y a un an, on ne savait pas si on aborderait des départementales aussi bien structurés que nous le sommes aujourd'hui. Nous le devons pour beaucoup au rôle qu'a joué Nicolas Sarkozy, à son influence, à sa patience pour pouvoir fédérer tout le monde."
"J'ai mes idées à défendre"
"Mais j'ai mes idées à défendre [...] que je défendrai aux primaires", a assuré le député UMP, un temps proche de François Fillon. "C'est formidable, avoir l'opportunité de montrer aux Français que nous avons à prendre des engagements devant eux et qu'ils puissent avoir le choix", s'est-il enthousiasmé. "Je pense que sur un certain nombre de sujets, oui, j'ai des choses à dire", a-t-il ajouté."Je ne crois au retour de la croissance que par le financement de l'innovation", a dit Estrosi en exemple. "C'est un sujet sur lequel nous avons eu de grandes contradictions lorsque j'étais ministre de l'Économie [en fait ministre de l'Industrie, NDLR], entre Christine Lagarde et moi", a-t-il assuré, affirmant qu'il avait dû "quitter le gouvernement, en décembre 2010, à cause de ce désaccord".
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Cela le démangeait trop depuis
longtemps de l'annoncer:
Il est aussi orgueilleux que l'ex
président avec une tendance plus à droite frisant l'extrême!
Jdeclef 20/03/2015
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