Le campement des zadistes près du site contesté de retenue
d'eau à Sivens (Tarn) le 6 janvier 2015
Société
ECOLOGIE
La tension est remontée d’un cran à cinq jours d’une
décision importante du Conseil général du Tarn…
Nouvelles tensions entre zadistes et agriculteurs sur le barrage de Sivens
Les zadistes de Sivens (Tarn) ont passé leur week-end à tenter de construire une barricade. Les agriculteurs du département ont passé le leur à essayer de la détruire. La tension est remontée d’un cran, tout le week-end, sur le site du barrage de Sivens où agriculteurs et zadistes se sont affrontés, à cinq jours d’une décision du Conseil général sur un projet de remplacement du projet.Depuis samedi, les gendarmes sont intervenus pour bloquer les deux principaux accès au site contesté de retenue d’eau. «Il y avait trop de monde pour qu’on assure la sécurité, on a reçu l’ordre de ne laisser entrer personne», a indiqué l’un des gendarmes posté à un accès du site.
La barricade construite et détruite trois fois
Le point de tension n’est autre qu’une barricade installée par les zadistes au carrefour de la D999 en pleine campagne. Elle a donc été détruite et reconstruite trois fois avant d’être définitivement démantelée dimanche matin.«Le projet de barrage n'est plus d'actualité», selon Royal
Samedi «un ou deux coups de poing ont été échangés», selon la gendarmerie, entre les deux camps. Mais les agriculteurs ont obtenu samedi «l'autorisation de redétruire la barricade», selon la gendarmerie. Les zadistes l'ont ensuite reconstruite dans la nuit mais dimanche matin elle a de nouveau été démantelée par les agriculteurs.
Un blocage dès lundi matin
«Nous avons demandé aux gendarmes d'isoler l'accès (à la ZAD, NDLR) dans les deux sens, pour éviter des échauffourées entre les deux camps», a déclaré un membre de la préfecture du Tarn. Un escadron de 80 gendarmes mobiles est venu prêter main-forte au groupement de gendarmerie du Tarn, à la veille d'une semaine sous haute tension à Sivens.Les agriculteurs du Tarn et du Tarn-et-Garonne ont en effet annoncé qu'ils «bloqueraient» dès lundi matin l'entrée au site, située non loin de la petite ville de Lisle-sur-Tarn. «Il n'est pas question d'affrontement avec les zadistes», a toutefois déclaré Roland Legrand, président des Jeunes agriculteurs du Tarn. «Nous voulons faire pression sur l’état et mettre fin à une zone de non droit», a-t-il ajouté.
«Une vaste mascarade» avant les élections
Joint par téléphone, un zadiste a dénoncé une «séquestration» et assure que les «agriculteurs agissent sous couvert des gendarmes». Le Conseil général se réunit vendredi pour arbitrer entre deux solutions privilégiées par les experts - une version allégée du barrage ou trois petites retenues latérales.Pour les zadistes, la réunion de vendredi «est une vaste mascarade pour gagner du temps avant les élections (départementales des 22 et 29 mars). Aucune décision ne sera prise et ils vont refiler le bébé à la prochaine équipe».
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Ces Zadistes des trublions marginaux
font la loi là (et ailleurs sur d'autres sites
connus) quand il y a des problèmes soit disant écologiques mais surtout qui
dérape sur de l'extrémisme écologique anarchique politique voir dangereux cette
affaire du barrage de SIVENS en est une preuve!
Si le gouvernement continue à laisser
faire nous ne sommes plus dans un état de droit mais vers un glissement anarchique
incontrôlable ou tout le monde fait sa loi!
Si à chaque projet d'aménagement du
territoire quel qu'il soit déclenche des incidents divers plus ou moins graves
et manifestations diverses cela est grave!
Car si simplement les français déjà
individualistes de nature n'arrivent plus à vivre du tout ensemble du fait que
toute modification de lois ou autres ne peuvent plaire à tout le monde et si le
sujet a été accepté démocratiquement par votes de nos élus il faut s'y ranger!
Quant à ses projets très locaux ou
régionaux il faut avoir plus recours aux referendums locaux et non décider tout
sans consulter les habitants concernés au plus près!
DECLEF | 02.03.2015
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