mardi 17 mars 2015

LE FAIT CERTAIN EST QUE CES JEUNES SONT ENTRÉS DANS UN LIEU POTENTIELLEMENT DANGEREUX INTERDIT CLOTURÉ ET SIGNALÉ NORMALEMENT PAR EDF!


Maître Jen-Pierre Mignard, avocat des familles des victimes à sa sortie de l'audience. - J.
Rennes

JUSTICE Le procès des deux fonctionnaires de police s’est ouvert ce lundi après-midi devant le tribunal correctionnel de Rennes…

Mort de Zyed et Bouna: Premier face-à-face entre les policiers et les familles des victimes au procès

«Ce procès n’est pas celui de la police nationale dans son ensemble, ni celui des émeutes qui ont secoué la France». Président d’audience, Nicolas Léger a d’emblée tenu à préciser les enjeux du très médiatique procès des deux policiers qui s’est ouvert ce lundi à Rennes.
Les deux fonctionnaires de police sont  jugés pour non-assistance à personne en danger après le décès de Zyed et Bouna en 2005 dans un transformateur EDF à Clichy-sous-Bois. Le drame avait été à l’origine de trois semaines d’émeutes sans précédent dans les banlieues françaises. 

Seul rescapé du drame, Muhittin témoigne

La première journée d’audience s’est focalisée sur la personnalité des victimes et des policiers mis en cause. Les proches des deux adolescents de 15 et 17 ans se sont succédé à la barre. La proviseure du collège où étaient scolarisés Zyed et Bouna les a décrits comme «deux gamins normaux, qui ne posaient pas plus de problèmes que les autres». «Ils n’avaient pas du tout le profil de délinquants comme on a pu l’entendre après le drame», a témoigné un éducateur sportif, qui connaissait bien les deux jeunes.
Seul rescapé du drame, Muhittin Altun, aujourd’hui âgé de 26 ans, est également venu témoigner à la barre. Assez nerveux, le jeune homme a évoqué pendant de longues minutes les difficultés à se reconstruire après un tel évènement. «C’est vraiment difficile. J’en garde encore des traces. J’ai peur de faire peur aux gens avec mes cicatrices», a expliqué le jeune homme.

Deux policiers décrits comme «exemplaires» par leur hiérarchie

La personnalité de Sébastien Gaillemin, 41 ans, qui poursuivait les adolescents, et Stéphanie Klein, 38 ans, qui était au standard du commissariat au moment du drame a également été passée au crible. Tous deux ont été décrits comme «des policiers exemplaires», des rapports venant attester des bonnes évaluations qu’ils avaient de leur hiérarchie.
«Ils sont intervenus comme n’importe quel policier l’aurait fait. Ils ont tenté de poursuivre des individus qui avaient un comportement suspect», a souligné Loïc Lecouplier, délégué du syndicat Alliance en Seine-Saint-Denis. « Mais malheureusement ce drame était prévisible», a-t-il poursuivi, évoquant le manque d’expérience des fonctionnaires de police affectés dans le département. «La Seine-Saint-Denis ne peut pas être un centre de formation, ni une école de la police», a-t-il ajouté.
La journée de mardi sera consacrée à l’étude des lieux du drame ainsi qu’au fonctionnement des services de police.
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Trop tard car ce procès ne ravivera que les rancœurs et de toute façon ne satisfera personne!


Ce n'est hélas que l'image de certaines banlieues de certains jeunes désœuvrés non encadrés par leurs parents et leur manque de simple éducation, car déjà le fait de ce réfugier dans un transformateur après avoir franchi des clôtures vu des pancartes signalant le danger d'électrocution et ce même bien sur entrer dans ce transformateur est déjà irresponsable de la part de jeunes de cet age! 

Alors bien sur il est facile de ramener cela en mettant tout sur le dos des forces de l'ordre (qui les coursait) c'est plus simple mais ne ramènera pas la vie à ceux-ci hélas!


La police lutte déjà difficilement contre la petite ou moyenne délinquance tout en étant enfermé dans des carcans procéduriers et déontologiques et justement lors de cet incident ils avaient été appelés pour des comportements de jeunes suspects dans ce type de quartier dit sensible!


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