PEUT ÊTRE EN PLUS DE LEUR PROBITÉ LORS DE LA NOMINATION DE MINISTRES IL FAUT VOIR AUSSI LEUR ÉTAT DE SANTE ET LEUR ÂGES ?!

Laurent Fabius, ancien Premier ministre socialiste, est photographié au côté de Geneviève Fioraso (2eg), candidate aux élections législatives qui distribue sa profession de foi, le 23 mai 2007 à Grenoble, où il est venu soutenir les candidats de l'Isére à l'élection législative –

PORTRAIT Ancienne prof d'anglais, puis PDG d'une entreprise de nanotechnologies, Geneviève Fioraso vient d'annoncer sa démission du gouvernement comme ministre de l'Enseignement supérieur...

Démission de Geneviève Fioraso: Une montagnarde qui a «le courage de ses décisions» ou une «ministre épouvantable»?

Arrivée tardivement sur la scène nationale, Geneviève Fioraso, 60 ans, issue du creuset politique grenoblois, a enclenché un bouleversement du paysage universitaire avant de devoir partir jeudi pour des problèmes de santé.
Ancienne prof d'anglais, Geneviève Fioraso est avant tout une militante, qui a soutenu Pierre Mauroy puis Michel Rocard, avant de devenir une fidèle de Pierre Moscovici. Selon ses proches, c'est sans doute ce dernier qui a soufflé en 2012 à François Hollande et Jean-Marc Ayrault le nom de ce petit brin de femme, à la voix rauque et à l'élégance sobre, pour le ministère de l'Enseignement supérieur.

Ancienne PDG d'une entreprise de nanotechnologies

Elle est alors députée PS et adjointe au maire de Grenoble, Michel Destot. Tout le monde le voyait entrer au gouvernement, mais c'est elle qui monte à Paris.
L'un de ses plus fidèles amis politiques grenoblois, Jérôme Safar, évoque un moment «douloureux» mais aussi une reconnaissance pour cette ancienne PDG d'une entreprise de nanotechnologies, mère de deux enfants, qui n'est pas passée par les grandes écoles. «Déterminée», «forte», «rompue aux dossiers», selon Jérôme Safar. Elle peut piquer des «colères froides», mais aussi se montrer très «maternelle».

«Beaucoup de bon sens»

Une affection qu'elle porte aux «gens», aux «sciences» et au «monde universitaire», renchérit le président de l'Ecole polytechnique, Jacques Biot. «Son ancrage local à Grenoble fait partie de sa colonne vertébrale», ajoute le polytechnicien qui note chez elle «une opiniâtreté un peu montagnarde et beaucoup de bon sens tiré des expériences locales».
Tous deux se sont retrouvés autour d'un projet «militant»: la création du plateau de Paris Saclay, modèle s'il en faut des «Communautés d'universités et établissements» (Comue), regroupant universités, laboratoires de recherche et grandes écoles en de grands campus. Ces regroupements (en Comue, fusion ou association) avaient notamment pour objectif de rendre plus lisible la carte universitaire. Mais c'était sans compter sur les réticences de certaines grandes écoles, qui se sont senties parfois exclues des négociations, ou des petites universités qui ont eu peur d'être englouties face à des poids-lourds.

Une «forte autorité morale»

A l'heure qu'il est, les règles de fonctionnement de ces mastodontes sont encore en discussion. Ce dossier était «porté à l'origine par la droite», constate Jacques Biot. Mais Geneviève Fioraso prétend qu'elle n'a que faire «de la politique» et assure ne poursuivre qu'un but: «faire avancer» ses dossiers.
En trois ans - deux à la tête d'un ministère élargi aux sciences et à la recherche, un en tant que secrétaire d'Etat - elle laissera entre autres une loi éponyme, du 22 juillet 2013, lançant les regroupements universitaires. Geneviève Fioraso a fait voter une autre loi sur l'encadrement des stages (du 10 juillet 2014), un cadre pour la recherche sur l'embryon et les cellules souches (loi du 6 août 2013) et mené un combat pour le lancement de la fusée Ariane 6.
«Elle a le courage de ses décisions», selon Jacques Biot, qui loue aussi sa «forte autorité morale». A l'inverse, Hélène Conjaud, présidente et porte-parole du collectif «Sauvons l'université , parle elle d'une «ministre épouvantable qui n'a pas défendu les intérêts du supérieur et l'a poussé vers la privatisation». «Il y a eu du positif au début du quinquennat», tempère le président de l'Unef William Martinet. Mais aujourd'hui, «il n'existe aucun terrain de négociation possible», sans doute à cause de «problèmes budgétaires».
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Bon si cette dame est souffrante qu'elle se soigne bien "une copine de mes copains de moins"  fidele de P.Moskovici (peut être pas sa meilleure distinction sur sa carte de visite d'ailleurs …)

Sans vouloir jouer les mauvais esprits on apprend que cette ministre (ou plutôt secrétaire d'état) la soixantaine près de la retraite faisait partie de ces membres du gouvernement dont on ne connaissait même pas le nom pour les français lambda (sauf peut être les habitants de sa région grenobloise et encore…) 

Faisant partie comme d'autres de ces ministres fantômes transparents inconnus ("voire inutiles pour certains sans parler de leur compétence à découvrir"…) qui devraient aussi démissionner plutôt que s'engraisser sur le dos des contribuables étant donner ces périodes d'économies à faire par l'état!

Mais tout va bien?! 

Elle sera remplacée par la jeune ministre de l'enseignement N V.BELKACEM d'un dynamisme sans faille comme on peut le constater (lol)

DJMAI5 | 06.03.2015 à 10:11