mardi 24 mars 2015

F. HOLLANDE EST DANS UNE IMPASSE AVEC UN QUINQUENNAT DE PLUS GÂCHÉ !



Départementales 2015 : François Hollande peut-il encore unir la gauche ?


Si Hollande ne se rabiboche pas avec la gauche du PS ou les Verts, il sera éliminé dès le premier tour en 2017. Une gageure pour le chef de l'État.


Le chef de l'État ne peut que contempler l'ampleur des dégâts : la désunion de la gauche le conduit tout droit à l'élimination dès le premier tour de la présidentielle de 2017. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : le PS est éliminé dans 524 cantons. Le Front national s'enracine à plus de 25 %. Un seul enseignement s'impose : l'union indispensable de son camp. En a-t-il seulement les moyens ?
Sur le papier, l'équation paraît impossible. Les frondeurs, qui déjà menacent sa majorité parlementaire, ne se rangeront sous sa bannière qu'à la condition que François Hollande fasse deux gestes : l'un sur le soutien à l'investissement, l'autre en faveur du pouvoir d'achat des ménages (et en particulier des plus modestes). François Hollande n'a pas complètement fermé la porte, mais il a besoin de retrouver de la croissance pour retrouver des marges de manoeuvre. Pour l'instant, on est loin du compte. D'autant plus que Bruxelles lui réclame des économies supplémentaires et des réformes d'inspiration libérale qui hérissent l'aile gauche du parti. Martine Aubry n'est pas non plus en reste. Il n'y a qu'à lire sa contribution au congrès du PS pour s'apercevoir qu'elle exige un tournant à gauche auquel François Hollande oppose toujours un refus poli mais net.

Duflot a des exigences sur le nucléaire

Le ralliement des écologistes est tout aussi indispensable. Les résultats d'EELV lors de ces départementales sont imparables : quand le PS et le PRG s'unissent aux écologistes, ils parviennent à un score moyen de 27 % (c'est le cas dans 157 cantons). Quand les écologistes s'engagent aux côtés du Front de gauche (448 cantons), le score moyen est de 13,6 %. Enfin, lorsque EELV la joue en solo (377 cantons), son score moyen est de 9,7 %. On a beau tourner la feuille dans tous les sens, le PS ne peut plus se passer des écologistes.
Or François Hollande refuse les conditions que Cécile Duflot ou Emmanuelle Cosse posent pour le rejoindre. Les Verts exigent une réforme fiscale d'ampleur et un recul du nucléaire bien plus ambitieux que les objectifs de la loi sur la transition énergétique défendue par Ségolène Royal. Le chef de l'État préfère toiletter le Code des impôts par petites touches et considère que la réduction du nucléaire telle qu'envisagée par les Verts serait trop coûteuse. Donc, là aussi, c'est une impasse. Et ce n'est pas le débauchage de quelques écologistes minoritaires dans leur parti qui lui permettra d'éviter une candidature de Cécile Duflot au premier tour de la présidentielle... Au contraire, cela ne ferait qu'envenimer les relations et pousser Duflot vers la gauche de la gauche.

Un référendum sur des symboles de gauche ?

Pas question non plus de renouer avec le Parti communiste. Les exigences des communistes sont à l'opposé des objectifs de Bruxelles, repris par le gouvernement Valls. On ne voit pas bien ce qu'Emmanuel Macron et Pierre Laurent ont en commun...
Puisqu'il n'a pas d'argent à distribuer et qu'il ne tient pas à remettre en cause le poids du nucléaire français, François Hollande n'a plus qu'une solution : jouer avec les symboles de la gauche. Certains députés PS lui ont proposé de revenir devant le peuple avant 2017 par le biais d'un référendum à questions multiples. Premier avantage : se redonner un peu de légitimité. Deuxième avantage : contourner le verrou du Sénat qui bloque les réformes institutionnelles promises par le candidat Hollande. Quand la proposition lui en a été faite, il y a un an, François Hollande s'y est refusé. La donne a-t-elle changé ? La date envisageable correspondait au printemps 2016.

Le serpent de mer du droit de vote des étrangers

Quels seraient les thèmes susceptibles de remobiliser la gauche et qui pourraient, en même temps, rencontrer un écho favorable dans l'opinion ? Le premier porterait sur la réduction du nombre de parlementaires. Une idée très populaire au point qu'elle figure aussi dans le programme de la droite. Hollande pourrait, au passage, concéder aux écologistes une dose de proportionnelle aux législatives sans remettre en cause le fait majoritaire de manière à ce que le pays ne devienne pas ingouvernable. Ensuite, il pourrait avancer sur l'indépendance du parquet et remettre sur la table le droit de vote des étrangers aux élections locales, vieille promesse de la gauche... Enfin, il pourrait proposer la constitutionnalisation du dialogue social. Voilà qui pourrait atténuer la colère de ceux qui, à gauche, lui reprochent d'avoir trahi l'esprit du Bourget. Même Martine Aubry le propose en vue du congrès avec des thèmes comme "la lutte contre l'évasion fiscale" ou "la protection des ressources naturelles". Bref, des questions consensuelles...

Valls, l'homme populaire qui clive la gauche

Évidemment, tout référendum est une prise de risque. Mais, au point où il en est, François Hollande a-t-il encore quelque chose à perdre ? D'autant plus qu'il a décidé de conserver Manuel Valls à Matignon. Or le Premier ministre demeure, au sein de la famille socialiste, l'homme qui clive le plus. Valls est isolé chez les siens, mais il reste le plus populaire dans les enquêtes d'opinion. Que resterait-il du crédit du chef de l'État sans Valls à Matignon ?
François Hollande préfère le garder à ses côtés. D'autant plus que la crainte est grande qu'un Manuel Valls lâché dans la nature devienne un obstacle de plus... Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, a sans doute davantage le profil du rassembleur de la gauche. Mais François Hollande a trop peur d'un débordement populaire en faveur de Valls pour 2017. De ce côté-là, non plus, le président n'a guère de marges de manoeuvre.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Unir la gauche ou les gauches mission impossible semble-t-il ?

Ces indécisions de mi mandat lui reviennent dans la figure !


Même en changeant de 1er ministre ce ne serait pas le bon choix et n'apporterait rien de nouveau et le remplacer par qui ?

Ou alors essayer de débaucher Mélanchon carrément utopique, quand a recoller les morceaux avec les verts, il faudrait qu'il fasse trop de concession sans garantie on a vu le résultat avant gouverner avec eux est une galère !

Et puis il y a toujours ces "frondeurs" contre qui le gouvernement doit se battre sans cesse !

Quant à faire un referendum sur sa politique et pour changer entre autres choses les procédures électorales ou mettre de la proportionnelle à l'assemblée il ne veut pas ?

Reste une embellie économique hypothétique miraculeuse qui amènerait de la croissance et ferait baisser le chômage, c'est déjà bien tard pour inverser sensiblement la tendance...

Il a grillé 2ans 1/2 de quinquennat perdu et çà cela ne se rattrape pas !

Voir en dernier lieu dissoudre l'assemblée pour faire des élections législatives anticipées un suicide politique plutôt qu'autre chose et qui ne lui garantirait pas de toute façon sa réélection!

De plus les français ont gouté à la cohabitation ce n'a pas été une réussite

De toute façon élections après élection il enchaine les défaites les français lui font comprendre qu'ils n'y croient plus !

Le problème plus important semble-t-il c'est que les français et la France ne voit pas non plus d'avenir dans l'après Hollande avec une droite sarkozienne !

Il faudrait changer notre constitution et faire cette VI eme république mais çà c'est trop long et il faut plus de temps !

Pauvre de nous la France va mal et cela ne s'arrange pas! 

 Jdeclef 23/03/2015

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire