Les syndicats de médecins appellent à la grève ce mardi 31 mars,
pour protester contre la Loi Santé, qui sera débattue à l'Assemblée nationale
Santé
SOCIAL
Les professionnels de santé se mobilisent contre le
texte, qui prévoit notamment la généralisation du tiers payant...
«Journée santé morte»: Les médecins en grève le 31 mars contre la Loi Santé
Les festivités vont débuter ce mardi, avec l'ouverture à l'Assemblée nationale des débats sur le projet de loi sur la santé, et son volet controversé sur la généralisation du tiers payant. Si le texte devrait rassembler la gauche, il subira deux semaines durant les coups de boutoir de la droite. Il est aussi l'objet de la grogne des médecins, qui appellent à la grève ce mardi 31 mars.Mettre la pression
Dès mardi, les syndicats de médecins, particulièrement hostiles à la généralisation programmée du tiers payant en 2017, veulent mettre la pression sur les parlementaires. La CSMF (médecins libéraux), suivie par MG France (généralistes) et la FMF (Fédération des médecins de France), ont appelé à une «journée santé morte», avec fermeture des cabinets et grève de la permanence des soins. «La mobilisation sera nationale, des manifestations auront lieu partout en régions et un grand rassemblement est prévu devant l'Assemblée, pour mettre la pression sur les députés», explique le Dr Jean-Paul Hamon, président de la Fédération française des médecins (FMF).Depuis la présentation du projet de loi en octobre, la mobilisation des médecins et celle des cliniques, qui craignent d'être écartées du service public hospitalier, n'a pas cessé. Mais le PS (députés et parti) a demandé à la ministre de ne pas céder sur le tiers payant généralisé, une mesure de «justice sociale», promesse de campagne de François Hollande. Et si certains avaient des réticences au départ quant à la faisabilité technique du tiers payant pour tous, ils notent aujourd'hui une «souplesse dans l'application».
Répondre aux vrais problèmes
«Le tiers payant généralisé obligatoire tel que prévu par le projet de loi est irréalisable», tranche de son côté le président de la FMF. Selon le calendrier validé en commission à l'Assemblée, la dispense d'avance de frais sera étendue par étapes, et deviendra un droit pour les assurés au 30 novembre 2017. «Les médecins vont être entièrement placés entre les mains de l'Assurance maladie et le délai de remboursement de sept jours avancé par la ministre ne sera jamais tenu. Cela va complexifier la vie des médecins, qui ont autre chose à faire que de gérer le recouvrement des impayés», poursuit Jean-Paul Hamon.Le médecin estime que la profession n'a pas suffisamment été associée à la réflexion sur la Loi Santé et que le texte «ne répond pas aux vrais problèmes». «Désengorgement des urgences, liberté d'installation, protection du secret médical ou réforme des études libérales sont les urgences que le projet de loi aurait dû traiter», déclare-t-il. Mais mardi, pour les patients qui risquent de trouver portes closes devant de nombreux cabinets médicaux, le vrai problème sera de trouver un médecin.
Le vote solennel de la loi est prévu le 14 avril, à l'issue des deux semaines de débat.
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Ces médecins surtout les généralistes
de ville d'une caste bien protégée commence vraiment à lasser les français
lambda (ils ne sont pas au SMIC) loin
de là, ils ont fait des études tant mieux pour eux, ce n'est pas le cas de tout
le monde qui ont eut cette chance, personne ne les a forcé, ils ont choisi,
comme dans tout métier il y a avantages et inconvénients qu'ils les assument!
Notamment pour le tiers payants qui
leur donne de "l'urticaire" mais qui favorisera l'accès aux soins
plus facile de certains patients non fortuné, c'est une bonne chose pratique de
simple solidarité et égalité (c'est un progrès
tout comme le remboursement des médicaments par carte vitale rapidement pour
les patients!)
Mais bien sur se sera plus transparent
sur les consultations tarifées ce qui gênera peut être certains médecins j'en connais
rien que dans ma ville et qu'ils arrêtent l'alibi de la paperasserie insérer
une carte vitale dans un lecteur de carte est à la portée d'un enfant de même
que d'avoir un ordinateur pour écrire les ordonnances et de suivre les dossiers
des patients et pour ceux plus fortunés (ou
moins "radins" s'offrir une secrétaire) ce qui créerait des
emplois et permettrait de rendre lisible leur ordonnance tant leurs écritures
sont déplorables!
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