Des policiers devant la maison où habitait Andreas Lubitz à
Montabaur en Allemagne le 26 mars 2015
Les dernières évolutions de la situation,
trois jours après le crash de l'avion de la Germanwings...
Crash d'un avion A320: Air France rend obligatoire la présence de deux personnes dans le cockpit... Lubitz avait consulté le 10 mars...
Voici les trois faits marquants de la journée:
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Le copilote Andreas Lubitz souffrait d'une
«maladie».
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Il était en arrêt maladie le jour du crash mais
l'avait caché à son employeur.
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Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) va
porter plainte contre X pour violation du secret professionnel.
Lubitz s'était déjà rendu sur les lieux du drame à l'âge de 9 ansUn ami des parents du copilote a dit à Metronews que ce dernier fréquentait assidument l'aéroclub de Sisteron, situé à quelques dizaines de kilomètres du Vernet, au coeur du Massif de l'Evêché, lieu du crash.
La dernière consultation de Lubitz à l'hôpital de Düsseldorf remonte au 10 mars
Lubitz «connaissait le secteur du crash»
«Andreas Lubitz (…) avait-il choisi à l’avance d’écraser l’avion dans les Alpes-de-Haute-Provence?», s’interroge Le Parisien, qui révèle que le copilote connaissait cette région sur le bout des doigts: «Passionné de vol libre en planeur, Andreas a été formé dans le club de sa ville d’origine qui effectue régulièrement des stages dans les Alpes-de-Haute-Provence». Le quotidien a interrogé Dieter Wagner, un membre du club aéronautique de Montabaur (Allemagne), qui déclare: «Andreas a participé à un des stages dans les Alpes-de-Haute-Provence avec ma nièce, qui était une bonne amie à lui. Il était passionné des Alpes et même obsédé. Je suis certain qu’il connaissait le secteur du crash car il l’avait survolé en planeur».
Lubitz souffrait d’une «maladie»
Les documents retrouvés chez le copilote Andreas Lubitez attestent d'une «maladie existante et de traitements médicaux correspondants», a précisé le parquet de Düsseldorf qui n'a pas révélé la nature de la maladie. Mais le quotidien Tagesspiegel affirme que le jeune homme était suivi pour dépression à l'hôpital universitaire de Düsseldorf. Il y a six ans, alors qu'il suivait sa formation de pilote, Andreas Lubitz avait souffert d'une grave dépression, a révélé le quotidien Bild, sur la base de documents officiels auxquels il a eu accès. Le pilote, originaire de la petite ville tranquille de Montabaur, dans l'ouest de l'Allemagne, faisait l'objet d'un suivi «médical particulier et régulier» depuis lors, selon le quotidien.
L'arrêt maladie était
déchiré
Les enquêteurs ont retrouvé chez Andreas Lutbiz des formulaires d'«arrêts maladie détaillés, déchirés» et qui concernaient aussi «le jour des faits», a affirmé le Parquet de Düsseldorf dans un communiqué, sans préciser la nature de la «maladie». Le jeune homme a caché cet arrêt à son employeur.
Les enquêteurs ont retrouvé chez Andreas Lutbiz des formulaires d'«arrêts maladie détaillés, déchirés» et qui concernaient aussi «le jour des faits», a affirmé le Parquet de Düsseldorf dans un communiqué, sans préciser la nature de la «maladie». Le jeune homme a caché cet arrêt à son employeur.
Il n'y a «aucune preuve de
volonté politique, religieuse» au crash, assure l'Allemagne
C'est ce qu'affirme le parquet allemand, comme le relaye l'agence AP via ce tweet:
Des antidépresseurs retrouvés chez le copiloteC'est ce qu'affirme le parquet allemand, comme le relaye l'agence AP via ce tweet:
les policiers allemands auraient retrouvé des antidépresseurs au cours de leurs perquisitions dans le logement du copilote Andreas Lubtiz.
Un crime sous
tranquillisants?
L’Association nationale de défense des intérêts des victimes d’accidents des médicaments (AAAVAM) estime qu’Andreas Lubitz, qui était «sujet aux dépressions» et «souffrait de problèmes affectifs avec son amie», avait sans doute accès aux benzodiazépines. Ces anxiolytiques «devraient être interdits aux patients atteints de ces dangereuses pathologies dépressives», insiste l’association. «Ces anxiolytiques favorisent des troubles du comportement violent contre autrui pouvant permettre d’entraîner dans la mort des personnes n’ayant aucun lien avec l’individu suicidaire (accidents de la circulation, accidents ferroviaires, etc.)», explique encore l’AAAVAM.
L’Association nationale de défense des intérêts des victimes d’accidents des médicaments (AAAVAM) estime qu’Andreas Lubitz, qui était «sujet aux dépressions» et «souffrait de problèmes affectifs avec son amie», avait sans doute accès aux benzodiazépines. Ces anxiolytiques «devraient être interdits aux patients atteints de ces dangereuses pathologies dépressives», insiste l’association. «Ces anxiolytiques favorisent des troubles du comportement violent contre autrui pouvant permettre d’entraîner dans la mort des personnes n’ayant aucun lien avec l’individu suicidaire (accidents de la circulation, accidents ferroviaires, etc.)», explique encore l’AAAVAM.
Lubitz en voulait-il à son
employeur?
Issu de l’école des pilotes de la Lufthansa, à Brême, Andreas Lubitz débute son cursus en 2005. En 2009, il stoppe tout, suite à un épisode de dépression sévère. Six mois plus tard, il reprend sa formation après avoir repassé les tests de sélection. Il obtient sa licence en 2011 et est déclaré apte à voler en juin 2010. Il se retrouve alors «sans affectation», comme c’est le cas de «nombreux pilotes débutants», et «passe de longs mois au sol (…) avant d’intégrer le "vivier" de sa compagnie, dans lequel celle-ci pioche au gré des départs à la retraite», explique Le Parisien. «Officiellement, Lubitz est intégré en 2013, ce qui reste relativement rapide selon les standards du secteur aérien. Mais "il se peut qu’il en ait voulu à son employeur ", indique une source proche du dossier», interrogée par le quotidien
Issu de l’école des pilotes de la Lufthansa, à Brême, Andreas Lubitz débute son cursus en 2005. En 2009, il stoppe tout, suite à un épisode de dépression sévère. Six mois plus tard, il reprend sa formation après avoir repassé les tests de sélection. Il obtient sa licence en 2011 et est déclaré apte à voler en juin 2010. Il se retrouve alors «sans affectation», comme c’est le cas de «nombreux pilotes débutants», et «passe de longs mois au sol (…) avant d’intégrer le "vivier" de sa compagnie, dans lequel celle-ci pioche au gré des départs à la retraite», explique Le Parisien. «Officiellement, Lubitz est intégré en 2013, ce qui reste relativement rapide selon les standards du secteur aérien. Mais "il se peut qu’il en ait voulu à son employeur ", indique une source proche du dossier», interrogée par le quotidien
Le SNPL va porter
plainte
Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) va porter plainte contre X pour violation du secret professionnel. C’est ce qu’a indiqué son président Eric Derivry sur BFMTV: «Nous sommes particulièrement choqués de la situation qui a consisté à ce que le Bureau d'enquête et d'analyses (BEA) fasse une conférence de presse à 17 heures mercredi, en disant 'nous n'avons rien à vous dire', et que quelques heures plus tard, le New York Times, de l'autre côté de l'Atlantique, donne des informations extrêmement détaillées, qui ont été confirmées par le procureur de la République le lendemain». Et d’ajouter: «Nous en appelons à une réforme du mode de fonctionnement du BEA, dans son mode d'indépendance budgétaire et structurelle».
le copilote a souffert de dépression et de crises d'angoisse, selon
le journal BildLe Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) va porter plainte contre X pour violation du secret professionnel. C’est ce qu’a indiqué son président Eric Derivry sur BFMTV: «Nous sommes particulièrement choqués de la situation qui a consisté à ce que le Bureau d'enquête et d'analyses (BEA) fasse une conférence de presse à 17 heures mercredi, en disant 'nous n'avons rien à vous dire', et que quelques heures plus tard, le New York Times, de l'autre côté de l'Atlantique, donne des informations extrêmement détaillées, qui ont été confirmées par le procureur de la République le lendemain». Et d’ajouter: «Nous en appelons à une réforme du mode de fonctionnement du BEA, dans son mode d'indépendance budgétaire et structurelle».
Andreas Lubitz, a traversé «un épisode dépressif lourd» en 2009, avait suivi un traitement psychiatrique, révèle le quotidien allemand qui a eu accès à des documents de l'autorité allemande de supervision du transport aérien (Luftfahrtbundesamt, LBA). Depuis, il était sous traitement «médical particulier et régulier», poursuit le quotidien qui affirme que ces informations ont été transmises par la Lufthansa, maison-mère de Germanwings à la LBA.
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Philosophiquement
avec ce drame on peut se poser des questions sur la nature imprévisible des
êtres humains?!
Ou peut mener l'égo, le
pouvoir, l'orgueil, l'ambition jusqu'à la démesure sans contrôle chez l'être humain
surtout quand il est fragile psychologiquement, cela fait réfléchir quand on
donne des responsabilités de vies humaines au sens large à des hommes ou femmes?
(il ne faut pas se tromper mais le risque zéro n'existe pas!)
Et cela vaut pour tout
le monde même pour nos dirigeants bien sur…
On peut quand même retenir la
préméditation, même si raisonné par un esprit malade mais de la part d'un
individu assez intelligent pour passer entre les mailles de contrôles pas assez
stricts ou ayant des failles?!
Les enchainements des faits parlent
d'eux mêmes et soulignent les responsabilités diverses, le passé de santé du
déséquilibré, son état mental, les Cies LUFTHANSA et GERMANWINGS trop laxistes
lors de son engagement etc…
Les derniers éléments de l'enquête
confirment cela :
Les arrêts de travails signés
semble-t-il par un neurologue et psychologue
Le suivi récent par traitement
psychiatrique du patient, mais aussi avec un passé médical chargé
psychologiquement!
L'interruption de sa formation pour
dépression et les doutes émis par les formateurs lors de son stage aux USA
écrits dans les rapports (dont
semble-t-il les Cies allemandes n'ont pas fait cas?)
La connaissance des lieux de survol
par ce pilote faisant du vol en planeur dans cette région qu'il connaissait
bien, peut être pour repérer les lieux de son projet criminel?!
Son comportement avec ses connaissances
et ses proches et notamment des réflexions ou expressions faites à sa compagne
disant qu'il allait faire une grande chose et que l'on parlerait de lui qui
avait étonnée sans plus son interlocutrice…
Et le fait qu'il se sentait dévalorisé par le fait de n'être que
"copilote" et pas commandant de bord en plus dans une Cie "low
cost "!
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