L'exposition dédiée à Charlie Hebdo lors du Festival de BD
d'Angoulême 2015
Société
ARGENT Le journal a
reçu près de 30 millions d'euros depuis les attentats de janvier...
La cagnotte de «Charlie Hebdo» crée des tensions au sein de la rédaction du journal
Des tensions dans la rédaction de Charlie Hebdo. Onze salariés de l'hebdomadaire réclament à la direction un statut d'«actionnaires salariés à parts égales», a-t-on appris auprès de collaborateurs du journal, qui a recueilli près de 30 millions d'euros depuis l'attentat de janvier.«Une répartition égalitaire du capital»
«Laurent Léger (journaliste de Charlie Hebdo, ndlr) a annoncé mercredi en conférence de rédaction avoir créé un collectif pour ouvrir des négociations sur une répartition égalitaire du capital», a indiqué à l'AFP l'un des avocats du journal, représentant de la direction, qui n'a pas souhaité être nommé.Dans un courriel dont l'AFP a obtenu une copie, Laurent Léger précise que ce collectif réunit onze collaborateurs, dont lui-même, l'urgentiste Patrick Pelloux et le dessinateur Luz. Ce collectif a engagé deux avocats, Antoine Comte et Stéphane Servant. Charlie Hebdo est détenu actuellement à 40% par les parents de Charb, ayants droit de leur fils tué dans l'attaque du 7 janvier, 40% par le dessinateur Riss, nouveau directeur de la publication blessé à l'épaule, et 20% par Eric Portheault, directeur général.
«L'argent ne nous intéresse pas»
«La direction l'a appris mercredi. Nous prenons acte des souhaits des salariés d'être associés à la vie du journal. Mais nous sommes très loin de la réflexion sur l'actionnariat», a commenté l'avocat du journal, expliquant que les dirigeants étaient «navré » de cette initiative. «Riss est encore à l'hôpital, les parts de Charb sont gelées par la succession de Charb. Tout cet argent fait plus de mal que de bien. Cela fait penser à ces enterrements où on se bat déjà en revenant du cimetière pour les bijoux de la grand-mère», a-t-il regretté.«Pour le moment, on n'est pas associé aux choix. Il n'y a rien contre la direction actuelle, aucun conflit avec qui que ce soit, mais par rapport à ce qui s'est passé, les salariés veulent être davantage acteurs de l'entreprise», a déclaré pour sa part Patrick Pelloux, joint par l'AFP. «A partir du moment où une entreprise est décimée, vous vous sentez complétement liés à elle», plaide-t-il. «Il ne s'agit pas de se partager le gâteau. L'argent ne nous intéresse pas».
Juste avant l'attentat jihadiste qui a tué douze personnes de son équipe, le journal, au bord de la faillite, ne se vendait qu'à 30.000 exemplaires. Il a depuis vu affluer les dons, les abonnements et vendu à plus de 7 millions d'exemplaires son «numéro des survivants», sorti le 14 janvier.
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Çà c'est sur avant ce drame, ce journal
avait du mal à survivre et peu de lecteurs mais ils étaient tous unis devant l'adversité!
Mais comme l'argent pourrit tout, même
pour ce type de journal révolutionnaire et contestataire satirique pas habitué
à une telle manne tombée du ciel des citoyens compatissants dont l'habitude est souvent de
donner à des causes humanitaires, car ils ont fait cela, comme ils donnent au
téléthon par exemple, pour le soutenir!
Alors ils sont divisés sur un problème
financier qu'ils n'avaient pas imaginé?
Sauf que la direction rédaction de
Charlie-Hebdo semble dépassée et ne sait pas quoi faire avec!?
Dans ce cas il y a assez en France d'associations
caritatives pour des gens dans le besoin en France qui seraient à même
d'utiliser au mieux ces fonds alors qu'ils renvoient l'ascenseur!
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